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Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

Publié le jeudi 28 janvier 2010 à 00h49min

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Depuis le samedi 23 janvier 2010, un bras de fer oppose les étudiants de l’Université polytechnique de Bobo (UPB) aux autorités de l’institution. La crise, qui couvait depuis un certains temps, a pris une autre dimension hier mercredi avec l’entrée en application de la mesure de suspension des œuvres universitaires. Du coup, on assiste à une fermeture des restaurants pendant que les cités sont vidées de leurs occupants. Les étudiants sont contraints de plier bagages pour descendre dans les rues.

Hier dans la matinée, les étudiants de l’UPB ont été délogés de leurs résidences par les forces de l’ordre. Si bon nombre d’entre eux ne savaient où trouver refuge, d’autre, par contre, ont tout simplement choisi de rejoindre la Bourse du travail pour installer leurs pénates en attendant des jours meilleurs.

Vidées alors de leurs occupants, les résidences universitaires sont restées quadrillées par les forces de l’ordre durant toute la journée d’hier mercredi. A la cité de Sikasso Cira, la tension était perceptible avec des étudiants qui exigeaient la satisfaction totale de leurs doléances, qui se résument à trois points essentiels : d’abord, la restauration.

Sur ce plan, les pensionnaires de Nasso exigent des autorités universitaires un renforcement des capacités d’accueil. « Nous perdons trop de temps au restaurant. Un étudiant qui doit reprendre les cours à 15 heures alors qu’il doit attendre plus d’une heure au resto avant d’être servi, vous voyez qu’il n’a plus le temps de se reposer ou même de digérer. Pour beaucoup d’étudiants, c’est le retour à l’amphi juste après la restauration ; ce qui n’est pas normal », nous dit un groupe de protestataires, dont les revendications portent également sur les difficultés de transport. Selon leurs explications, le nombre de véhicules mis à la disposition de l’UPB est insuffisant, et ils sont souvent plus d’une centaine à embarquer dans un car de 70 places.

Une autre préoccupation, et pas des moindres, qui taraude l’esprit des universitaires de Bobo-Dioulasso concerne cette fois les capacités d’accueil des amphis, jugées insuffisantes. Certains étudiants dénoncent les conditions difficiles de travail à Nasso avec ces salles multigrades regroupant des étudiants de première et de deuxième année. Bref.

Les problèmes sont nombreux à l’UPB, où les étudiants ont toujours manifesté pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail. Et depuis le vendredi 22 janvier dernier, on assiste de nouveau à des mouvements de protestation qui ont entraîné un arrêt total des cours.

Seront-ils entendus par les autorités universitaires ? Rien n’est moins sûr, même si, déjà au Centre régional des œuvres universitaires de Bobo (CROUB), on semble véritablement conscient de la légitimité des multiples revendications sauf que la méthode utilisée n’est toujours pas appropriée au dire des responsables des œuvres universitaires.

Et dans l’entretien qu’il nous a accordé dans son bureau, le directeur régional dudit centre, Gilbert Sanou, est revenu sur les revendications avant de s’étaler sur les nombreux efforts déployés par les autorités pour répondre aux préoccupations des étudiants.

Concernant la restauration, par exemple, une chaîne supplémentaire sera bientôt fonctionnelle après les travaux d’aménagement, qui sont en cours d’exécution. Parlant du transport, il ressort que les problèmes liés à l’insuffisance des bus résultent surtout de la brusque rupture de contrat avec la compagnie de transport SOGEBAF.

Mais Gilbert Sanou tient à assurer que des commandes fermes ont été passées pour l’acquisition de nouveaux cars au cours de cette année 2010. Le moins que l’on puisse dire est qu’au niveau de l’université de Bobo, les problèmes sont bien réels, mais qu’il est reproché à certains étudiants d’utiliser les méthodes fascistes et anarchistes susceptibiles de compromettre l’avenir des autres camarades ; car a dit le directeur régional du CNOU, « Nous sommes effectivement conscients de leurs revendications. Mais que les universitaires sachent qu’on ne peut pas tout résoudre en un coup de baguette magique. L’Etat est en train de faire des efforts, et j’en appelle au bon sens et au civisme des étudiants pour que la situation se normalise. Nous avons pris cette mesure de fermeture des cités pour empêcher certains étudiants, que je qualifie de pyromanes, de profiter de cette situation pour envenimer la crise ».

A quand alors la reprise des œuvres universitaires et des activités académiques ? La réponse à cette question dépendra des conclusions de la rencontre prévue ce jeudi à Nasso et qui regroupera les responsables des associations estudiantines, la présidence de l’UPB et le CROUB.

Jonas Apollinaire Kaboré

L’Observateur Paalga

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier 2010 à 01:10, par sidzabda En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Après Ouaga c’est le tour de Bobo ! Attention il ya danger dans la maison du savoir ! De grâce il faut prendre l’argent de vos campagnes à venir pour aider les enfants à étudier naturellement ! Ayez pitié de votre jeunesse ! Ayez pitié pour l’avenir de la Nation !

  • Le 28 janvier 2010 à 01:30 En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    « Nous perdons trop de temps au restaurant. Un étudiant qui doit reprendre les cours à 15 heures alors qu’il doit attendre plus d’une heure au resto avant d’être servi, vous voyez qu’il n’a plus le temps de se reposer ou même de digérer. Pour beaucoup d’étudiants, c’est le retour à l’amphi juste après la restauration ; ce qui n’est pas normal »

    Le 1er point de revendication est vraiment absurde...vivement que "l’heure de pose dejeuner" soit mise en place. Pas besoin de digerer ou de se reposer ( pdt 2h) avant de reprendre les cours qd meme...

    Mais je comprends que faire la queue pdt une heure ne soit pas tres rejouissant...Mais que ce soit desagreable parce quon ne peut pas se reposer avant d’aller en cours !!!!!pufff, reveillez vous un peu

    • Le 28 janvier 2010 à 20:13, par Toudesuite En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

      Je comprends que vous n’êtes ni étudiant ni homme de santé pour comprendre qu’après avoir mangé il faut predre un petit temps de repos pour que l’organisme digère et récupère avant de reprendre le travail. Les revendications des enfants sont justes et légitimes

      • Le 28 janvier 2010 à 21:32, par DJ En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

        certes, les revendications sont justes. il est juste de reclamer de meilleures conditions de vie et de travail car cela participe à la réussite.cependant, bof !!! dans plein de fac, c’est pareil et ce, que ce soit à ouaga, en afrik,en europe(j’en sais kelk chose ) et ... c’est sûr que des gens vont insulter encore comm d’hab mais dans la fac européenne où je suis,il n’y a même pas d’heure pour le restaurant.il ya cours de 8H à 20H. entre 12H et 15H,il ya cours(pas pour tout le monde mais il se peut qu’on n’est cours durant cette tranche du lundi o vendredi).dites-moi comment,on peut penser au RU ? l’étudiant a juste 10 minutes pour rejoindre l’autre cours ;il passe donc à la "cafette",prend un pain et une boisson puis c’est reparti.certes,d’aucun dirè que cè pas bien mais on s’y fait et en fin de compte,c’est pratique.
        on retrouve aussi ce meme probleme de pause dans nos services publics au faso. les burkinabè rentre chez eux à midi puis reviennent à 15H.ca ne se fait dans aucun pays developpé d’où l’idée que l’arret n’apporte pas grand chose sinon rien et même du mal.
        courage aux frères et soeurs de l’UPB et que tout s’arrange très vite pour eux

  • Le 28 janvier 2010 à 02:37, par Tocse En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Pour avoir étudié à Nasso, je pense que aujourd’hui les choses sont nettement meilleures en terme d’infrastructure et je crois que l’Etat doit apprendre aux étudiants à se prendre aussi en charge. Concernant le transport, dans le temps nous autres on payaient sans bourse, 200 FCA par jour, la route n’était pas goudronnée, pas de cité à Nasso (certains ont loué des maisonnettes au village parceque le transport pas supportable), la plupart des bâtiments aujourd’hui renovées étaient en banco. Bref tout était dur. L’Etat fait des efforts et doit en faire plus et être pragmatique. On ne peut pas continuer à transporter les étudiants si les capacités d’acceuil sont à augmenter. A mon avis l’université n’est pas loin pour y aller à vélo ou moto ou bus à prix SOTRACO. A Ouaga, des étudiants font plus que la distance Bobo-Nasso par jour mais pas de mésure d’accompagnement. L’Etat doit revoir et aider les étudiants à avoir des vélos (plus économiques et sain en matière d’environnement). Le restaurant universitaire, il peut bien être suprimé. D’ailleurs peu d’université au monde (sauf celles francophones ont cette culture). Des infrastructures peuvent être mises en place (frigo et microwaves) et chaque étudiant amène son repas et mange au temps voulu. L’Etat peut augmenter le prêt FONER et renforcer les capacités de récupération. Peu d’Etat ont la culture des bourses. Il faut prêter et investir dans son education et avoir le sens que rembourser permet aux générations futures aussi d’en bénéficier. Bref il y a trop à revoir dans ce pays pour departir les citoyens de la "Culture de la Gratuité".

    • Le 28 janvier 2010 à 15:59, par Steve biko En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

      apparemment,Tocse baigne dans l’ignorance des réalités de nos universités. les questions de restauration,le problème de surcharges dans les cars(plus de 100 dans car de 70 places) ;la questions des classes(un minimun) pour suivre cours sont des revendications justes et légitimes.cela est du reste reconnu pr le DR du CROUB dans l’article.Donc Pourquoi réprimé ?

    • Le 28 janvier 2010 à 18:41, par le croyant En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

      MERCI POUR L’ENSEIGNEMENT : L’ESPRIT FRANCAIS CONTINUE DE NOUS RENDRE SOUS DEVELOPPER. QUE LES ETUDIANTS APPRENNENT A SE DECARCASSER POUR LEUR AVENIR. "L’ENFANT DU PAUVRE S IL NE FAIT PAS ATTENTION RESTERA PAUVRE PARCE QU IL PREND SOUVENT DES METHODES QUI LE NUIT" LES ENFANTS DES RICHES SONT....ILS REVIENDRONT DIRIGER ENCORE LES ENFANTS DES PAUVRES ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; ; UN PEU D EFFORT DE LA PART DE CHACUN

      • Le 29 janvier 2010 à 00:07, par Le villageois En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

        Établir l’ordre par la force, c’est entretenir le désordre.
        C’est inhumain ces mesures draconiennes qui consiste à couper les vivres des étudiants et les expulser des cités.
        Le BFA est passé maitre en la matière.
        De grâce attaquez vous aux problèmes des étudiants,ceci dans l’intérêt du pays.
        Le BFA de demain n’a nullement besoin de muscles pour régner, mais de la matière grise ;
        alors arrêtez de gouverner mon pays par intimidation.

    • Le 29 janvier 2010 à 22:53, par le censé En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

      eh oui..chers camarades malheureusement la bétise ne s’explique toujours pas.
      le nommé TOCSE en est la preuve vivante

  • Le 28 janvier 2010 à 02:39, par un burkinabe vivant a l’est des USA En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    salu voici comment on traite les futurs dirigeants du bf.pourtant leur enfants sont ici ;au canada ;france ;belgigue meme au japonetc.... allez y comprendre

  • Le 28 janvier 2010 à 04:09, par Raogoo En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    c’est déplorable cette histoire, ces futurs intello de ce pays ne demandent que du temps pour bien étudier, Manger rapido se reposer et retourner en classe. Se déplacer en toute sécurité et bien dormir. Voilà, c’est tout ce qu’ils demandent. Pas des Hamers pour faire la campagne, ni des 4x4 pour aller aux mariages et aux villages les fins de semaine. Chers ministres, on est en 2010 et c’est pas normal. après ils vont allés en grève ou briser des vitres vous allez encore invalider l’année et mettre le Faso en retard d’un an. C’est pathétique et j,ai honte..... Courage les futurs Heisenberg et scientologues.

  • Le 28 janvier 2010 à 06:17, par le penseur belekili En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    De grace, ne brisez pas l’avenir de nos freres et soeurs. ce sont les Hommes de demain.

    l’upb a vraiment besoin d’un coup de balais.

    En tant que ancien etudiant de l’upb, j’ai subit particulierement l’experience de la durete de la vie estudiantine.Telement c’etait terible, j’ai du fuire pour venir ici aux usa. nous on se baladait sur le campus pour trouver une salle pour faire les cours d’informatique. c’etait terrible les amis. tu es obliger de faire ’’arret debout’’ jusqua nasso, souvent meme ya pas ’’arret debout’’

    on doit changer ce directeur corrompu . il ne peut pas gerer le CENOU-B. ce sont tous des dilapiteurs des ressources publiques, des mange-mil fini. Tous pour les meilleurs conditions de vies des etudiants.

  • Le 28 janvier 2010 à 09:02, par Hamane En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Mettre les étudiants dans la rue ? c’est une très vieille méthode qui n’a jamais fait ses preuves sous aucun cieux. je pense qu’il faut affronter la réaliser plutôt que de vouloir dissuader les gens. la crise peut durer, les étudiants peuvent être de très mauvaise foi mais les arguments pour les mettre dehors ne sont pas réunis. Autant ces étudiants n’ont pas 100% raisons, autant ils n’ont pas entièrement tord.
    Ces autorités universitaire servent un système qui les exploite. c’est de la vrai prostitution intellectuelle. elles sont conscientes que le système les exploitent mais, comme pour le moment elles ont leur compte, alors elles briment les étudiants, ces citoyens plus honnêtes que vous les autorités.
    Trop c’est trop !

  • Le 28 janvier 2010 à 09:09, par boblaise En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Monsieur le président, voici l’endroit et la situation où votre role de mediateur ou de facilitateur est plus que jamais necessaire. L’école burkinabè se meurt, l’université burkinabè est à la tombe. Notre pays à les moyens, malgré sa pauvreté, et les politiques necessaire pour offrir un cadre decent à ces futures élites de notre pays. Sacrifierons-nous toujours l’avenir de ceux qui restent étudier au pas au profit de ces fils à papa qui vont à l’étranger. Non, on n’est pas d’accord. Ne faites pas la facilitation seulement déhors. Je sais monsieur le prèsident que le problème de nos universités n’est absolument rien par rapport à la question Dadis, à la crise ivoirienne ou togolaise. Alors laisserez-vous tomber le plus facile pour ce qui est difficile ? Choisirez-vous de faire manger les enfants de dehors alors que les votres se meurent ? Le peuple vous regarde. La vraie intégrité passe par une politique interne intégre.

  • Le 28 janvier 2010 à 10:06 En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Je pense que c’est quand malheureux et irresponsable de la part de nos autorités politiques, administratives qu’à chaque crise universitaire de vouloir affamer les étudiants en les mettant dans la rue. Cette pression n’est qu’une solution ponctuelle, urgentiste (on se dit si on les met dans la misère, ils finiront par accepter nos conditions) qui ne s’aurait être une solution de l’avenir des universités africaines. Pensez-y chefs hommes politiques !

  • Le 28 janvier 2010 à 11:14, par Steve biko En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    le gouvernement pense que la réponse aux justes revendications des étudiants passe par la répression.Nous sommes prêts a résoudre les problèmes des pays voisins,nous refusons d’admettre que le notre est un volcan en sommeil.ainsi la "valorisation du capital humain" du fameux programme quinquennal est synonyme de répression et de désespérance pour la communauté Universitaire.après l’UO,c’est le tour de l’UPB.A qui le tour ?il appartient aussi aux parents d’étudiants et au Peuple tout entier d’apporter leur soutien franc au étudiants de l’UPB.

    Par Steve Biko

  • Le 28 janvier 2010 à 11:33 En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Je trouve que c’est vraiment domage que nos autorités pensent que la solution avec les étudiants c’est toujours, les mettre hors des cités et de fermer les restaurants pour les faire comprendre qui commande dans ce pays là (les laissant à eux-mêmes comme des mendiants). Dans la mesure où eux-mêmes reconnaissent que les révendications sont légitimes, pourquoi ne pas maintenir le dialogue et expliquer clairement les choses ! En Afrique, il faut que nous prenions conscience que le développement n’est pas un tour de magie. C’est quelque chose qui se construit sur le long terme. J’ai comme l’impression que nous manquons terriblement d’imagination. Particulièrement dans nos universités, chaque année nous savons que le nombre d’étudiants augmente (au moment où les capacités d’accueil restent au même niveau qu’il ya 10 ans ou plus), mais on ne fait rien, on attend tranquillement que les étudiants crient leur mécontentement pour les mettre à la porte.
    A moins que la notion de développement ne soit pour "faroter", nos autorités doivent avoir plus d’imagination, et de sens de responsabilité afin que nos efforts puissent converger vers le but ultime.

  • Le 28 janvier 2010 à 11:55, par Steve biko En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    le gouvernement pense que la réponse aux justes revendications des étudiants passe par la répression.Nous sommes prêts a résoudre les problèmes des pays voisins,nous refusons d’admettre que le notre est un volcan en sommeil.ainsi la "valorisation du capital humain" du fameux programme quinquennal est synonyme de répression et de désespérance pour la communauté Universitaire.après l’UO,c’est le tour de l’UPB.A qui le tour ?il appartient aussi aux parents d’étudiants et au Peuple tout entier d’apporter leur soutien franc au étudiants de l’UPB.

    Par Steve Biko

  • Le 28 janvier 2010 à 14:54, par Adama En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Le développement d’un pays repose forcement sur son système éducatif. Tant qu’on change pas le système éducatif le BF sera toujour le bon dernier en développement. Les étudiants peuvent pas protester pour rien, il ya forcement un mal à quelque part. A bon entendeur salut !

  • Le 28 janvier 2010 à 16:13, par Steve biko En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    e m’adresse un peu a ceux qui ont dans leur poste penser de façon hasardeuse que les étudiants demandent des pause pour digérer leur repas dans le secret espoir de decrédibiliser la lutte.cela est loin de la Plate Forme Revendicative de l’ANEB dont les points sur les questions en debats sont :

    Augmentation des capacités d’accueil à l’UPB(Construction d’amphithéâtres, de laboratoires et achèvement des sentiers ;Equipement des salles de cours et de travaux pratiques en matériels adéquats.)

    Achat de nouveaux cars de transport propres au CENOU en vue de le rendre autonome, et suivi rigoureux des cars SOGEBAF ;

    Arrêt du contingentement des repas au restaurant universitaire et amélioration de leur qualité ;)

    Construction de nouvelles cités de grandes capacités et de nouveaux restaurants à Nasso ;

    recrutement d’enseignants de qualité, de spécialité et en nombre suffisant pour les cours, travaux pratiques et travaux dirigés :
    etc

    ces légitimes revendications ci dessus n’ont rien avoir avec des pauses de digestion comme le disent Tocse et autres dans leur élucubrations. J’espere qu’ à la lecture de ces points ci dessus,ces derniers auront la hauteur d’esprit et l’honnêteté intellectuelle de revisiter leur analyse.

    Par Steve Biko

  • Le 28 janvier 2010 à 17:58, par Burkinabé vivant en Autriche En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Pas etonnant avec ce President d’université qui n’arrive pas à degager une minute(pour dire bonne arrivée au Faso) pour une mission autrichienne qui a investi des millions dans les ordinateurs et autres materiels electronique pour l’UPB depuis des années.Plus grave, on a du le prier pour qu’il signe les accords de coopérations avec une une Université renommée en Autriche. on a mal a nos dirigeants et a une ellite qui ne pense qu’a ses interêts...Comme dirai l’oncle Rabo resté au Village, auparavant l’ellite n’avait ni doctorat, ni aggragation mais elle avait une haute conscience et une considération pour l’education, la cohésion sociale et la PATRIE de Nos ANCÊTRES ?

  • Le 28 janvier 2010 à 18:27, par ici paris appel gari En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    arrêter de croire que les étudiants Burkinabé en Europe aux usa ou autre ont la vie facile.. c’ est dur je suis étudiant en france mais laisser moi vous dire que la galérre c’est partout meme pour les étudaints français ici on fini les cours à 12h30 et on reprend à 13h30 alors que vous le voulez ou pas c’est par tout pareil et c’est normale en mon sens.

    • Le 28 janvier 2010 à 22:18, par Ici Ouaga envoie Gari En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

      Mon frère ICI PARIS APEL GARI. je te prie de bien lire les revendications de l’ANEP mentionnées par Steve biko et de me dire si à paris vous avez ses problèmes.
      j’ai aussi fait une partie de mes études en Europe, je connais les réalités de labas. en outre devrons nous tout copier de l’Europe. n’as tu pas constater qu’en europe, il y a plus d’animaux parmi les hommes que d’hommes parmi les animaux ?. j’ai vu des université en europe où si un prof te donne une note et tu n’est pas satisfait tu vas marchander pour une augmentation. mais pour cela il faut avoir la peau blanche. simplement pour te dire que le rapport au temps en Europe n’est pas un modèle à exporter. làbas vous êtes presser de tout faire.
      pardon mon Frère ce n’est sur tous les plans qu’il faut copier la France.

      • Le 29 janvier 2010 à 00:09, par Etudiant a Lille en France En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

        Je dirais juste qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre... Les problèmes que les étudiants de bobo rencontrent sont certes important, mais comme l’a dit ICI PARIS APPEL GARI nous les étudiants en Europe avont des dificultés aussi dures que les votres... Bon couragr !!

  • Le 28 janvier 2010 à 20:04, par LaVoix En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Tant qu’on n’a pas vu, il ne faut pas croire. les étudiants ont bien raison de ne pas vous croire. Ils ont tellement vu de promesses qui n’ont pas été tenues.

    Monsieur le Directeur, avez-vous pensez aux étudiants qui ne résident pas à Bobo et qui n’ont nul part où aller en attendant ???

  • Le 28 janvier 2010 à 22:16, par l’intègre En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    quand on est au bout du souffle et que l’on a plus
    rien à proposer, on doit demissionner pour l’honneur.
    la repression ne saurait être la solution aux justes
    et legitimes revendication des étudiants. il vaut mieux
    resoudre les problèmes au lieu de les deplacer. l’histoire coule sur le lit des fleuves creusés par les hommes , courage chers étudiants de bobo. chaque génération a une mission et la vôtre est de reclamer
    des meilleures conditions devie et d’etudes.
    NAAN AN LAARA AN SAARA.

  • Le 28 janvier 2010 à 22:27, par honore En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Les revendiations des etudiants sont toutes justes et legitimes. Le repos est un droit et ils n’ont pas besoin d’utiliser ce temps sous des hangars à attendre un repas. D’ailleurs les fonctionnaires rentrent chez eux à midi et ne respectent et reviennent 4h plus tard en après midi. Que voulez-vous de vos citoyens ? Des delinquants ? Continuez donc et vous verrez ce que le Faso deviendra. Peu importe la raison, les etudes universitaires sont au centre de tout et les etudiants ne meritent pas la rue. Si vous les traitez comme des sans abris, ils se retourneront contre vous et ce sera dommage pour le peuple qui se dit mediateur.....
    Un compatriote au Canada qui soutiens totalement les etudiants

  • Le 28 janvier 2010 à 22:28 En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Heeeeee ! les etudiants de Bobo !!!
    vous savez nos hommes politiques ont leur enfants à l’exterieur donc ils ne s’en fou pas mal de vos problemes.
    mettez un peu d’eau dans votre vin en discutant de maniere calme. il y va de votre avenir.
    prenez l’exemple sur l’universite de ouagadougou !!
    bon entendeur salut !!

  • Le 29 janvier 2010 à 00:03, par Etudiant a Lille en France En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Les revendications sont justes mais je voudrais juste souligner que meme dans les pays où plus de moyens sont mis pour les étudiants on ne se repose pendant 2heures après avoir mangé (Pas de sièste de luxe)... Dans la plupart des Université de France par exemple les étudiants disposent souvent de 1h30 le midi...Et pourtant c’est pas la longueur des queues qui n’est pas effrayante... Je dirais juste bon courage aux étudiants de Bobo et allez doucement sans vos revendications car les enfants de ceux à qui vous pensez nuire sont très loin !! Encore courage...

  • Le 29 janvier 2010 à 00:05, par BADO En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    c tout de meme dingue, cette histoire. permettez moi l’expression.

    il ya 6ans , a l’U.O ,nous nous alignions deja 30mns sous 40 degre, avant d’avoir un plat au R.U. il fallait aller a 6h pour etre a une place qui vous permet de lire les croqui au tableau (medecine).

    jai fini par faire marketing depuis ! Dieu soit louer, pour m’avoir permis de m’offrir cela ailleurs.

    Aujourd’hui, on nous apprend qu’il faut aller a 3h ou 4h du matin pour s’assoir (il y aurait 3000 inscrits pour 1500places assises). aujourd’hui, il faut s’aligner 1h pour manger...
    et j’en passe.

    utiliser la strategie du ballon, n’est pas une issus. quand on presse d’un cote’, sa glonfle tjrs de l’autre cote’.on deplace simplement de l’air.

    j’ignore les realites de l’univ au senegal, mais lors du sommet sur le travail decent, A. WADE a declare’, consacrer 40pcent de son budget a l’education, et que tous les etudiants senegalais etaient boursiers."s’il ya n’en un qui n’est pas boursier, c’est que je ne suis pas au courant !" a til conclu. c’est extra !! ses homologues, burkinabe et autres etaient assis comme de petits garcons, qu’on grondait !

    c’est donc une question de choix, la banque mondiale et autres ny sont pour rien.

    c’est triste, quand n’a pas de solution, a proposer a une population, on s’en va.

    ni plus, ni moins.

  • Le 29 janvier 2010 à 10:36, par Oumar En réponse à : Université polytechnique de Bobo : Les étudiants dans la rue

    Au gouvernement ,je voudrais dire que l"éducation est la seule clé de devlpment de notre pays.Il faudrait qu"il essaie d"aider les étudiants avec des bourses , construire des amphithéâtres.Concernant , le transport , je dirai aux étudiants qu’ils avaient la chance d"avoir des bus qui les ramenaient à la fac, j"étais parmi les premiers étudiants de koudougou et jamais on a eu cette chance , 50% des sous que nous donnaient nos parents, étaient destinés aux carburants.Maintenant , je suis en europe depuis plusieurs , je voulais dire qu"ici , nous mangeons en amphi car tas pas le choix , tu finis souvent à midi et tu reprends à 13h , desfois , tas td de midi à 14h donc dire qu"on n’a pas le temps de digerer est absolument un faux probleme
    j"accepte que le gouvermenent change leur politique sur l"education ,mais aller jusqu" à certaines revendications farfelues , je suis po daccord
    mais c’est juste mon point de vues
    voilà
    vive le burkina et que les politiques se reveillent et nous donnent la chance de reussir

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