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M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

Publié le mercredi 20 janvier 2010 à 00h00min

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Il y a 8 ans, il était secrétaire de direction d’une grande société de la place. Parti aux Etats-Unis pour une virée touristique, il choisit d’y rester. Il entre dans la clandestinité, travaille dans le noir et suit des cours en informatique. Il se marie et obtient un statut de résident permanent. De retour au pays pour des vacances nous lui avons ouvert nos colonnes pour qu’il partage son expérience de vie aux Etats-Unis avec nous. Vous l’avez certainement compris, il s’agit de M. Eugène BOUGMA. Lisez plutôt !

M. Eugène BOUGMAVoilà 8 ans que vous avez quitté votre pays le Burkina Faso pour les Etats-Unis d’Amérique, qu’est ce qui a motivé ce départ ?
M. Eugène BOUGMA (E.B) : Je voudrais d’abord vous remercier pour l’importance que vous accordez à ma personne pour que je partage mon expérience avec vos lecteurs. Cela dit, pour revenir à votre question, il faut dire que quand je partais pour les Etats-Unis d’Amérique, ce n’était pas pour y rester. D’autant plus que j’avais une situation stable dans mon pays. J’étais secrétaire de direction dans une grande boîte de la place. Je suis parti juste en vacance, mais une fois là-bas, le pays m’a séduit et j’ai décidé de rester sans pour autant savoir ce qui m’y attendait. Pour tout dire, je n’avais pas préparé mon voyage.

Vous aviez une situation stable et enviable et en dépit de tout ça vous êtes resté. Pourquoi ?

E.B : Je n’étais pas parti pour y rester comme je l’ai dit tantôt. J’ai pris mon congé annuel, et je suis parti faire 15 jours en Europe notamment en France. Quand je suis revenu de la France, je me suis dit pourquoi ne pas aller au Etats-Unis vu que j’avais beaucoup d’amis là-bas. C’est ainsi que j’ai obtenu un visa touriste qui m’a permis de rentrer dans ce pays. Une fois arrivé au Etats-Unis, ceux que je connaissais m’ont trouvé de quoi faire pour occuper mon temps. C’est ainsi que j’ai commencé à laver des voitures dans ce qu’on appelle en anglais « Cars wash ».

Dans un endroit comme ça, tu te fais rapidement un salaire journalier de l’ordre de 50 dollars US, et dans le temps c’était bien pour moi surtout que j’étais en vacance. Ce travail m’a permis de me faire un peu d’argent pendant quelque une ou deux semaines et continuer mes découvertes de New-York ville où j’étais. Après quelques semaines de vie et de découverte, le pays, son mode vie, de fonctionnement, le style de vie même des Américains, m’ont complètement séduit. J’ai décidé de rester et j’ai démissionné de la société dans laquelle je travaillais ici au Burkina. C’est vrai qu’avec ce que je gagnais dans cette société, qui n’était pas mal d’ailleurs c’est difficile de faire ce choix, mais une fois arrivé au Etats-Unis on pense gagner mieux. On gagne beaucoup mieux c’est vrai, mais il faut se dire que tout reste dans les charges. Charges qui sont d’ailleurs nettement plus élevées que celles qu’on a au pays.

Comment s’est fait l’intégration surtout qu’à un moment donné vous étiez devenu un clandestin ?

E.B : Je dois vous dire que l’intégration ne se fait pas aussi facilement que les gens le croient. Quand on arrive au Etats-Unis, la barrière linguistique pour nous autres francophones nous pose un sérieux handicap. Avant de parler donc d’intégration, il faut donc se fixer des objectifs. On devient clandestin donc il faut se trouver un petit boulot qu’on va faire dans le noir et pouvoir aller à l’école, et c’est ce que j’ai fait. J’ai d’abord travaillé dans une station d’essence pendant près de trois ans, et en même temps j’allais à l’école dans une université où j’ai suivi des cours intensifs pour améliorer mon anglais. Tout cela dans l’optique de pouvoir avoir mieux parce que si tu ne comprends pas anglais ou espagnol, surtout l’anglais, tu ne peux rien faire. C’est dire que quelque soit la volonté de celui qui veux t’embaucher, sans l’anglais tu ne peux même pas t’exprimer, tu ne peux pas comprendre ce que l’on dit. C’est ce qui m’a poussé à rester dans la vente d’essence tout en trouvant le temps pour aller au cours dans le quartier où j’habitais.

De secrétaire de direction au Burkina vous devenez vendeur d’essence aux Etats-Unis. N’avez-vous pas trouvé cela rabaissant quelquefois ?

E.B : Rabaissant ? Oui, quand on pense en tant que Burkinabè c’est rabaissant. Mais j’avoue qu’aux Etats-Unis, les gens n’ont pas cette mentalité de chercher à savoir qu’est ce que tu fais pour te classer dans la hiérarchie de l’échelle sociale. Les gens n’accordent aucune importance à la nature du travail que tu fais. Les gens s’intéressent plus à ton épanouissement. Si ce que tu fais te permet de vivre, personne, de ma propre expérience, personne aux Etats-Unis ne m’a demandé un jour ce que je fais comme travail. C’est plutôt quand j’appelle vers le Burkina, que cette question revient. Et puis, il faut se dire la vérité ; tu ne peux pas quitter le Burkina, vivre dans la clandestinité et vouloir avoir un travail de secrétaire de direction de mon état. Parce que d’abord, il y a la difficulté linguistique et il faut, pour avoir ce genre de travail, être en situation régulière.

Et cette situation régulière tu ne peux pas l’avoir sans un certain nombre de papiers notamment une carte de sécurité sociale, à partir de laquelle on va t’embaucher et pour certains postes il y a la difficulté de la langue qui fait barrière. Je dirai donc qu’il faut travailler à améliorer l’anglais avant de chercher à pouvoir exercer ce genre de boulot. Aucun immigrant n’a commencé avec un boulot facile aux Etats-Unis. Moi, j’ai travaillé dans une station d’essence à des températures incroyables, mais avec ça, j’arrivais à trouver le temps pour aller à l’école. Le travail était fatigant, c’est vrai, au fur et à mesure que tu restes dans le système tu découvres certains types de boulots moins rudes. Après donc la vente de l’essence, j’ai travaillé dans une boulangerie comme boulanger. Un travail qui me plaisait parce que je n’étais plus exposé au froid. C’était un endroit chauffé et pendant l’hiver qui est très rude, c’était un boulot parfait pour moi qui vient d’un pays chaud.

Certains disent que pour s’en sortir dans ce pays il faut avoir deux à trois boulots. Est-ce votre cas ?

E.B : Non, ce n’est pas vrai. De ma propre expérience je peux dire qu’on n’a pas besoin de faire deux, trois boulots comme vous dites pour s’en sortir. Tu peux faire un seul boulot et t’en sortir, mais ce qu’il faut s’efforcer de faire, c’est de contrôler ses dépenses. Tu peux gagner 500 dollars US par semaine, mais si tu dépenses 400, c’est comme si tu n’a rien eu. Moi je gagnais 235 dollars par semaine quand j’ai commencé. Je ne dépensais pratiquement rien, je faisais la cuisine à la maison que j’amenais à mon travail, je ne dépensais juste que pour mon transport. Un ticket de transport me fait 8 dollars pour l’aller-retour, ce qui correspond à un salaire horaire. Tu vas travailler 8 à 10 heures par jour et tu dépenses l’équivalent d’une heure de travail ; je crois que c’est pas mal. Donc les 7 ou 9 heures de salaires qui restent, ce sont mes économies. J’ai fait comme ça jusqu’à ce que je trouve quelque chose d’autre de mieux à faire.

Quelles sont les difficultés particulières que vous avez pu vivre ces 8 années aux Etats-Unis ?

E.B : Difficultés, il y en a pas mal. J’ai vécu des situations difficiles telles que celles de pouvoir s’épanouir parce qu’on ne peut pas sortir comme on veut parce qu’on est clandestin. Il y a des endroits que tu ne peux pas aller parce que tu n’as pas d’identité, et en tant que clandestin, on fait attention à là où on met les pieds parce qu’il ne faut pas se faire coincer par les services d’immigration. C’était des situations difficiles. Difficultés pour difficultés, la première difficulté c’était de trouver un travail à l’intérieur pour ne pas être exposé au froid. L’hiver était très rude pour moi et j’avoue que ce n’était pas facile.

Quel est votre statut en tant que Burkinabè aux Etats-Unis ?

E.B : Je suis aujourd’hui résident permanent aux Etats-Unis.

Et comment vous l’avez obtenu ?

E.B : Il y a beaucoup de voies pour accéder à ce statut. Chacun pense à ce qu’il veut faire ou devenir dans ce pays et prend la voie à suivre. Moi, mon statut de résident permanent, je l’ai obtenu parce que j’ai épousé une Américaine. C’est à la suite de mon mariage que j’ai déposé mon dossier pour la demande de résident permanent qui m’a été accordé. Je peux donc dire que j’ai eu ma résidence permanente grâce à mon mariage.

D’aucuns disent que les immigrés en situation illégale se rabattent sur le mariage juste pour les papiers. C’est votre cas ?

E.B : Non, personnellement ce n’était pas mon cas, parce que si tu te maries, juste pour avoir les papiers, ça va se savoir, parce que ça veut dire que tu ne t’es pas marié par amour, mais juste par intérêt. Ça va se savoir parce que quand tu vas déposer ta demande de changement de statut, tu vas être auditionné devant un officier de l’immigration généralement très doué pour déceler les failles. Je connais des Burkinabè qui sont dans cette difficulté ; parce qu’ils ont menti, on les a coincés et ils ne peuvent plus avancer.

Quels sont vos rapports avec les Burkinabè vivant à New-York ?

E.B : Je réside officiellement à New-York et je travaille à New-Jersey. Je peux dire qu’on a de très bons rapports parce que quand il y a une manifestation on se retrouve tous, ou si vous voulez, lorsque nos emplois de temps le permettent, ou encore à l’occasion des rencontres des ressortissants burkinabè, on arrive à se réunir de temps en temps. Les Burkinabè s’entendent bien, c’est vrai qu’il y a des difficultés d’avoir un temps pour les rencontres. En ce qui me concerne, je n’ai pas de problème particulier avec nos compatriotes vivants là-bas.

Vous êtes rentré après 8 ans d’absence du pays. Comment vous trouvez aujourd’hui le Burkina Faso ?

E.B : J’avoue que mon pays a beaucoup changé, les gens bougent, les gens bossent comme nous le faisons aux Etats-Unis. C’est vrai que cela n’a pas encore atteint la vitesse de croisière, mais je crois que si nous continuons sur cette lancée, nous sommes sur une bonne voie. J’ai été surpris de voir qu’il y a des services qui ne ferment pas ou qui ouvrent même les dimanches, j’avoue que c’est ce sur quoi notre pays doit mettre plus ses efforts. Les gens ont le temps ici, la preuve, il y a des services qui ferment à midi et demi qui rouvrent à 15h c’est vrai, mais on peut mettre en place de petites permanences où on va continuer à recevoir les usagers qui voudront faire des opérations. Ces permanences permettront à ceux qui ne pouvaient laisser leur poste vacant aux heures normales de service, de venir entre 12h 30 et 15h pour soit légaliser leurs papiers, payer leurs factures comme le font certaines sociétés etc. J’ai remarqué par contre que rien n’a changé dans certains domaines. Je vois que dans certains services, les gens peuvent laisser leur poste aux heures de service pour aller faire des courses personnelles ; j’avoue qu’aux Etats-Unis ça ne se fait pas. Mais si les Burkinabè continuent à bouger comme je l’ai observé pendant mon séjour, je dirai que notre pays sera parmi les pays qui bossent beaucoup et bien et on ne peut qu’avancer.

Aujourd’hui, de plus en plus de Burkinabè ne rêvent que du pays de l’Oncle Sam et l’immigration vers ce pays s’est nettement accrue. Comment vous appréhendez cela ?

E.B : Je crois que c’est une bonne chose si les Burkinabè sortent de plus en plus. Mais de ma propre expérience, je dois dire que c’est mieux d’immigrer légalement dans ces pays-là. Que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, il vaut mieux immigrer légalement parce qu’aujourd’hui la situation dans ces pays de rêve fait déchanter. Tout le monde a entendu parler de la crise financière et économique ; ce sont des crises qui sont venues rendre encore plus rude le marché de l’emploi. Ceux qui sont là-bas sans papiers vous le diront les patrons diminuent les heures de travail, on donne des jours de repos auxquels tu ne t’y attendais pas, parce qu’il n’y a plus d’argent. Mais si tu es en situation légale, tu te mets au dessus de la mêlée parce que rien ne peut t’arriver une fois que tu es en situation légale. Je pense aussi qu’il faut que les Burkinabè qui partent aux Etats-Unis prennent le temps pour aller à l’école et apprendre l’anglais. C’est nécessaire. J’en connais pas mal qui malgré le fait qu’ils aient duré dans ce pays parlent difficilement la langue. Mais à part les étudiants ceux qui sont partis là-bas comme moi et qui ont décidé de rester, beaucoup ne vont pas à l’école.

Ils se cantonnent beaucoup plus à la recherche de l’argent, alors que ce n’est pas une vie ça. Ils ont peut-être leur plan qui est de ne pas s’intégrer, mais pour ceux qui cherchent à s’intégrer, trouver un moyen pour aller à l’école c’est très important. Par expérience je sais que si tu dis à quelqu’un de ne pas venir que c’est difficile on te dit oui pourquoi toi tu es là-bas et tu ne rentres pas ? Mais je dis que si c’était à recommencer je ne le ferai plus parce que la quantité de travail que nous faisons là-bas, nous pouvons réaliser le même investissement personnel et physique et nous aboutirons aux mêmes résultats. J’ai pris l’exemple de certains services qui ne ferment pas, c’est parce que les choses tournent à plein feu et que les gens bougent que tout marche. Celui qui veut immigrer, il n’a qu’à tout faire pour venir légalement. Parce que quand tu rentres de façon illégale, j’avoue que ce n’est pas facile.

Avez-vous des projets pour votre pays ?

E.B : Projet pour le Burkina ce ne sera prétentieux de ma part parce que je ne suis qu’un des pauvres immigrés burkinabè là-bas. Je le dis parce que je ne suis pas le plus nanti mais je suis venu juste en vacance pour rendre visite à ma famille. Si j’étais milliardaire, je ne sais pas, peut-être que ça va venir parce que je peux peut-être gagner à la loterie et avoir des milliards. En ce moment, je pense que je pourrai parler de projet pour mon pays. Projet personnel, c’est retourner, finir mon école parce que je prends des cours d’informatique et puis dès que j’aurai fini, je verrai dans quelle mesure je pourrai ouvrir une petite maison d’informatique au Burkina tout en travaillant là-bas.

Un retour définitif au pays est-il dans les projets de M. BOUGMA ?
E.B : Oui sans doute. Je travaille au service clientèle pour le compte d’une société aux Etats-Unis mais je pense que quand il sera temps je reviendrai pour m’installer parce que vu ce qui se passe là-bas,, il est mieux de s’installer au Burkina parce qu’on vit mieux ici que là-bas. Le retour s’impose pour plusieurs raisons. Au Burkina, je ne paierai pas un loyer pour habiter alors que, aux Etats-Unis, ma femme et moi nous sommes en train d’acheter une maison et ce n’est pas facile.o

Frédéric ILBOUDO

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 21 janvier 2010 à 01:31 En réponse à : Le mariage fonctionne

    Mr Bougma
    je suis content pour vous que vous ayez obtenu votre green card par le mariage a une americaine. Cependant vous encouragez les autres burkinabes a immigrer dans une situation legale. Comment etant hors des States, on peut obtenir une green card sans le mariage ? A part la loterie americaine qui reste incertaine puisque c est une loterie.
    De toute facon, votre interview et votre experience prouve qu on peut reussir en rentrant illegalement aux States. Il suffit de faire comme vous, y aller illegalement et trouver une americaine pour se marier. Ne deconseillez donc pas aux autres d y aller illegalement puisque apres les souffrances du debut comme pour tout immigrant, vous vivez relativement bien maintenant. Dites nous si votre femme americaine acceptera aller vivre au BF comme vous le souhaitez surtout si vous etes entrain d acheter une maison actuellement aux States. Ne decouragez pas les autes burkinabes, on vous voit en costume cravate sur la photo, laissez les autres tenter leur chance et reussir comme vous par le mariage.

  • Le 21 janvier 2010 à 01:51 En réponse à : mariage arrange

    Mon ami Bougma,
    si tu veux nous convaincre que ton mariage n est pas pour les papiers comme tous les autres illegaux le font, confirme nous ceci :

    - as tu fait au moins un enfant avec ton americaine ? Planifie tu lui faire un enfant ?

    - ta femme est elle obese ? Aurait elle pu avoir un mari americain ?

    Merci

    • Le 24 janvier 2010 à 03:45, par Sam En réponse à : mariage arrange

      M, je ne sais pas qui vous etes,
      Mais faites preuve de maturite, vous ne comprenez rien de la demarche du compatriote, ne soyez vexer car je pense que :
      1) Intellectuellement vous etes limite, car le but de l’interview etait de faire savoir les difficultes auxquelles font fassent,
      2) Nous devons chercher a voir comment ensemble nous pouvons faire ; pas pour arreter l’immigration clandestine, mais comme il le dit : immigrer legalement comme le font les autres. Allez faites des recherches sur le site de l’immigration vous trouverer que le BF y figure avec l’un des plus bas taux de participants et dc de reussite.
      3) s’acharner sur son epouse nous nous menera nulle part,
      le # d’enfts, sa taille, son obesite, ou meme sa beaute,sont la des aspects sur lesquels nous ne pouvons pas nous y attarder. Qu’est ce que vous specialiste en mariage peut dire sur votre vecu, et memes vos debuts aux usa,visiblement cela semble vous avoir bcp marquer .. bref.
      Ici au canada, nous ne sommes pas aussi nombreux, mais cela doit nous servir....
      Cesser de raisonner de la sorte et surtout soyez positif, et aller vous cultiver davantage....

      Peace

  • Le 21 janvier 2010 à 02:13, par koutou En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Merci pour ce témoignage édifiant et sans tabous. Il y en a d’autres qui rentrent au pays pour frimer et mettre plein la vue sans jamais dire la vérité sur les conditions de vie. Je sais que "ventre vide n’a point d’oreilles" mais au moins ceux qui liront cet entretien sauront à quoi s’en tenir. Ma seule "inquiétude" est que contrairement à ce que dit M. Bougma, lorsqu’on s’est marié (sincèrement comme il le dit) à une americaine et qu’on est en train d’acheter une maison aux USA dont les achats s’étalent sur environ 20 ans, ce n’est pas demain la veille de son retour. Mais bon...En tout cas bon vent et merci encore pour le témoignage.

  • Le 21 janvier 2010 à 03:20, par Taram En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Tres belle interview. M. Bougma, vous etes tres humble dans votre peinture tres realiste des USA. Je suis un compatriote qui y reside aussi. J’ai ete a l’ecole et j’ai eu mes diplomes.Malheureusement avec la crise financiere et economique, j’attends touojurs. mais comme vous le dites, avec mes papiers je suis a l’aise. J’ai aime aussi la reponse a la question "quels sont vos plans pour votre pays ?" Les gens croient que tous les compatriotes aux USA sont riches, non, pas du tout. Beacoup sont meme devnus moins riches, seulement ils ont la paix du coeur, et ont foi en l’avenir. Une autre belle lecon de votre sejour est - meme si vous ne le dites pas ouvertement- l’effet du American Spirit sur vous : "on se fout de ce que vous faites, tant que c’est legal, et vous epanouis." Oui, avec cet esprit, vous comprenez maintant pour Mustafa Thiombiano est si creatif, non ? Peace, Bro, and Best of luck with your endeavors.

  • Le 21 janvier 2010 à 03:49 En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Parents du pays, lisez bien les commentaires de Mr Eugene avant de vous engager pour l’exterieur, sinon ah ! Si nous tous savions, on n’allait pas etre ici. Tout simplement parce que beaucoup venu de l’Amerique mentent. Mon premiere boulot etait le nettoyage, ensuite travailler dans une compagnie de journal, ensuite travailler dans un supermarche ou je travaillais toute la nuit et partais a l’ecole la journee, apres jai travailler comme "stocker"(dechargeur) pour une compagnie, apres encore jai fais la livraison du pizza ou quelque soit le climat, t’ai sur ton velo entrain de livrer. Actuellement je suis "taximan" a New York. Jai mene tout ces boulot en moins de 3 ans, pas facile les freres. Dieu merci que je suis reste etudiant jusque la et doit meme avoir mon bachelor en Juin prochain. C’est pas du tout facile et j’en ai beaucoup d’amis qui ont perdu leur statut etudiant parce qu’ils n’ont pas pu tenir. Courage a ceux qui veulent venir mais venez toujours avec des statut legal et vous allez vous en sortir. Parents du pays, arreter de demander beaucoup a ceux qui sont a l’exterieure

  • Le 21 janvier 2010 à 05:14, par Sidbebe New York En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Je respecte ton honetete, ta sagesse et ton humilité. Je suis aux USA comme toi et tout ce que tu as dit reflete la realité.

  • Le 21 janvier 2010 à 05:19 En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Yes ;you know New York City !
    Epuis si tu es clandestin on ne te paye pas le salaire normale pcq’on sait que tu ne peux pas te plaindre. Et ca c’est pas les americains hein, ce sont les gens d’autres pays qui ont leurs petites boutiques, restaurants, garages et autres. les americains eux ils ne te prennent pas si tu n’a pas tes papiers.

  • Le 21 janvier 2010 à 05:31 En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Dans les boutiques la ; tu vas t’arreter sur pied jusqu’aaaaaa tu as mal partout.
    ca peut etre pendant 7, 8, 9, 10, 11 ou meme 12 heures de temps que tu es sur pied.
    (Au Faso le client va trouver le boutiquier entrain de dormir dans sa boutique et il le reveille pr qu’il lui vende les articles)

  • Le 21 janvier 2010 à 05:38 En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Ici personne n’a le temps pour toi ; ton probleme c’est ton probleme. De fois tu as envie de crierrr !
    Tu as mal au coeur comme ca ; tu veux parler meme avec quelqu’un pour te defouler mais tu n’as pas cette occasion.
    Le Faso est bon de !

  • Le 21 janvier 2010 à 06:16, par washingtonien En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    salut mon frere eugene je suis burkinabe aussi vivant aux etats-unis depuis 7 ans et demi. je suis etudiante donc en situation reguliere et fini mes etudes cette annee en business administration et compte rentre au burkina des que je fini. je voudrais juste apprecier ton example et dire que tous ce que tu as souligner est totalement vrai et que les burkinabes doivent se servir de ton experience pour au contraire rester au pays et se trouve une situation meilleur car l’europe ou les etats-unis n’est plus bon pour l’aventure mais plutot pour decouvrir ou encore y passer des vacances. soyez fier de notre pays et batissons-la pour y vivre.
    une fois de plus chapeau pour ton commentaire

    • Le 24 janvier 2010 à 03:09, par Felix En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

      Chere soeur,
      Bonne replique, certains n’ont rien compris de la demarche de M. Bougma qui a juste voulu faire profiter son experience personnelle. Il n’y a rien de telle que des vacances ds un village au NY, mais pour y vivre ; NON reflechissez encore avant de vous decider. Je vis ici voila 4 ans mais pas du tout gateau, dur comme cailloux, pas aussi dur que celui de M. Buogma. La verite blesse, rougit les yeux mais ne le crevent pas..... belle experience a profiter.

      thanks

  • Le 21 janvier 2010 à 07:33, par nycguy En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    de grace mon ami il faut pas parler comme c’est toi seul qui est au usa comment gagner $230 et aller dans une universite a new york please tu prenais des cours d’englais ESL ok et puis tu mens en disant que si tu n’as pas les papiers tu peux rien faire c’est faux il faudrait aussi savoir tous les burkinabes sont venus legalement au us et puis pourquoi ce n’est pas facile de payer une maison au us t’a les papiers non ?

  • Le 21 janvier 2010 à 08:09, par Tapsoba En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Mr Bougma ferrait mieux de se taire et circuler que remplir tout un papier de non -sens et de contradiction.Et pour cause :

    1.M Bougma dit avoir choisi sa voie à suivre pour acceder au statut mais il s est marié par amour.Lol !!

    "Je gagnais 235 dollards par semaine mais je ne dépensais rien car je faisais la cuisine à la maison".Ce repas que vous faites à la maison,d où proviennent ses composantes ? Vous faites croire aux gens que tout le monde peut s exempter de charges de loyer,d électriciter,et de chauffage,alors que vous étiez peut- être pris en charge par un bien-faiteur.Si tel était le cas,vous n êtes quand même pas gentil à son égard ,sinon vous auriez pu nuancer vos propos.

    Et plus grave encore ,vous dites que "lorsqu on a sa résidence permanente rien ne peut t arriver une fois que tu es en situation légale.".Mr Bougma,voulez vous dire que les milliers de licenciement qui s effectuent chaque mois,faisant grimper le taux de chomage à 10% de la population active,les victimes ne sont que des sans papiers ? Que quelq un qui a fait 8 ans à l extérieur ait une vue aussi caricaturale qu incongrue,c est vraiment decevant.Que vous a permis d ailleurs de dire que "si c était à recommencer,vous ne le ferrez plus" ? Pas à travers cette entretien en tout cas.

  • Le 21 janvier 2010 à 10:16, par ADAMA EN ITALIE En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    MR BOUGMA,JE VOUDRAIS VOUS FELICTER APRES VOTRE INTERVENTION SUR DEUX POINTS VU QUE JE SUIS AUSSI IMMIGRé DANS UN PAYS EUROPEEN :
    - PRIMO SUR VOTRE COURAGE A DIRE LA VERITE SUR VOTRE VIE D’IMMIGRé ET CELLE DES IMMIGRéS EN GENERAL AUX USA,CAR LA PLUPART QUAND IL RETOURNENT AUX PAYS ,ILS LAISSENT CROIRE QUE TOUT BAIGNE LABAS.AU CONTRAIRE CERTAINS VIENNENT POUR FAIRE QU’ILS SONT "RICHES" ET PEUT ETRE SUPERIEURS AUX AMIS ET CONNAISSANCES QU’ILS ONT LAISSéS AUX PAYS AUPARAVANT,EXCUSEZ MOI CHERS MAIS JE SUIS PAS CONTRE LE CHOIX DE CERTAINS MAIS JE PENSE CEST MIEUX DE DIRE LES REALITéS QUE NOUS VIVONS A L’EXTERIEUR SANS HONTE.
    - SECONDO,LE JOURNALISTE VOUS A POSé LA QUESTION A SAVOIR SI A VOTRE RETOUR,VOUS AVEZ VU UN CHANGEMENT AU BURKINA ?BIEN VOTRE INTERVENTION,MAIS JE VOUDRAIS AJOUTé LE MIEN:LE BURKINA A BEAUCOUP CHANGé MAIS EN QUOI ?EN MATERIEL CAR CE SONT DES IMMEUBLES,DES ROUTES,DES OUAGA 2000,DES VOITURES GROSSES(QUI ONT DU MAL A CIRCULER).....CEST BIEN LE DEVELOPEMENT DUN PAYS NE SE BASE PAS SEULEMENT SUR LE COTE MATERIEL,MAIS AUSSI LE PLAN SOCIAL,HUMAIN QUI EST PRESQUE NUL
    COMME MR BOUGMA L’A SI DIT ON A ENCORE DU CHEMIN A FAIRE,TRAVAILLER SANS ARRET CAR MOI AUSSI QUI PARLE VOIT COMMENT FONCTIONE LES CHOESE EN EUROPE ET UN PEU PARTOUT CAR JAI BEAUCOUP TOURNé.MRS LES AUTORITES,DONNEZ LA POSSIBILITES AUX JEUNES CHOMEURS DE SORTIR POUR CONNAITRE ,TRAVAILLER,AVOIR UN PETIT GAIN MEME SI CEST DUR CAR RIEN NE SERT DE LES SERRER S’ILSNON RIEN A FAIRE QUI,DEFOIS LES POUSSE A TOUS
    MR BOUGMA JE SUIS AU 00393206932468

  • Le 21 janvier 2010 à 11:19, par un burkinabe vivant a l’est des USA En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    au moins mr bougouma a dit la verite’ceux qui viennent comme artiste musicien certain ki on laver des assiettes sous mes yeux on dit a la rtb qu’il n’ont pas fais ses petits boulots cet artiste ce reconnaitrait . il ya des gens qui gagne 600 dallard par semaine ici mais c’est notre porte kon tape pour dire de les pretter souvan 20 dollard . ici la question n’est pas combient tu gagne ? mai c’est combien tu economise ?

  • Le 21 janvier 2010 à 14:52, par JOBIL En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    bien dit mr bougma !!!moi j’en suis pour a peu pres une annee mais sincerement dit c ;est pas du tout facile.si tu oses dire a quelqu ;un de ne pas venir,tu seras traite de tous les noms puisse que moi meme je le fesais a mon cousin qui osait me dire de ne pas venir. Un petit conseil mes freres’SI TU PEUX TE FAIRE UN SALAIRE MENSUEL DE 150 000F CFA VOIRE PLUS,ENLEVES SON IDEE SUR LES USA : COURAGE A CEUX QUI VIVE CETTE SITUATION QUE DIEU NOUS AIDE AFIN QUE NOUS PUISSIONS REGAGNER NOTRE CHER FASO MEME S ;IL EST PAUVRE !!!!!!!!!!!!

  • Le 21 janvier 2010 à 15:16, par theophile le grec En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Merci a M. Bougma pour avoir dit toute la verite, et je pense que si beaucoup de nos freres qui sont a l’etranger disaient toute la verite, cela decouragerait certaines personnes a tenter l’aventure, oooh, combien difficile !!!

    J’aimerais confirmer que les 1eres annees de l’immigration sont particulierement dures et c’est le moment decisif pour orienter sa vie.

    Contrairement a ce que les gens pensent, c’est pas facile de se faire de l’argent et speciallement quand on est marie. M. Bougma a bien fait de souligner en toute modestie qu’il n’avait pas d’argent pour un projet pour le moment mais s’il en avait il en ferait un.

    Concernant les papiers, cela depand du continent, en Europe tu peux beneficier de papier en demandant un statu de refugier, mais je ne sais pas en Amerique comment cela se passe.
    Tu peux aussi te marier pour avoir les papiers mais il faut surtout faire attention a cette solution si ce n’est pas pour du vrai, car apres le ciel te tombera sur la tete.

    J’ai toujours demande a ce qu’on essaie d’offrir une tribune d’expression ( a travers un site web par ex ou souvent a travers ce genre d’interview ) aux immigres pour partager leurs experiences et mieux former les autres candidats a l’immigration.

    cordialement

  • Le 21 janvier 2010 à 18:15, par Ancien SG du RBNY devenu ABNY En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Il n’ya absolument aucun risque à se déplacer où on veut aux USA notamment à New York même si on n’a pas de papiers, même si on y réside illégalement. Il faut rectifier cela. C’est un pays de freedom. L’immigré illégal s’expose à des ennuis lorsqu’il est impliqué dans des action non tolérées par la loiu. Exemples : bagare,affaire de drogue, trafic divers, contrefaçon de papier ou de marchandise, affaire de sexe..... C’est lorsqu’il ya infraction remettant en cause l’immigré que la police régulière fait recours à la police de l’immigration qui cherchera à connaître qui tu es ? D’où tu viens ? Depuis quand tu séjourne aux USA ? Quel est ton statut ? etc. Et c’est à partir de là que les ennuis commencent pour quelqu’un qui y réside illégalement. Dans le cas contraire, on peut y résider pendant des décenies et exercer librement ses petits boulots sans être inquiété pour peu qu’on est une bonne conduite.

  • Le 22 janvier 2010 à 08:46, par CESSONS LA NEGATIVITER En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    C’EST POUR REPONDRE AUX GENS QUI SEULEMENT PENSE NEGATIVEMENT SUR LE MARRIAGE. LA PROBABILITEE DE MARRIER UNE FEMME OBESE AUX ETATS UNIS EST DE 2 SUR 3.ET AVOIR UN ENFANT AVEC UNE FEMME C’EST DIEU QUI DONNE,EN PLUS N’ ENCOURAGER PAS LES GENS DE RESTER ICI SANS PAPIER. JE RESIDE AU USA ET J’ AI VU L IMMIGRATION RENTER DANS CERTAINS BUS A NEW YORK ET DEMANDER PAPIER AU NON RESIDENT DE CE PAYS, NUL NE PEU PREVOIR DANS QUEL EMBUSCADE TU SERA DEMAIN.ALORS SOYONS TOUS INTEGRE ET CESSONS D’ETRE AIGRIT LES UN ENVERS LES AUTRES. C’EST DIEU QUI DONNE PAPIER LUTTER AUSSI, TOUTES LES VOIES MENE A ROME. UNE CHOSE EST QUE LE MARRIAGE EST LEGALEMENT INDEPENDANT, JE VEUT DIRE PAR LAS PAS SEULEMENT LES PAPIERS, IL ENGENDRE UN BRASSAGE CULTUREL. CESSONS D’ETRE INGNORANT, REGARDER LES ETATS UNIS. LES SEUL AMERICAIN SONT LES INDIENS CHACUN EST VENU CHERCHER, D’AUTRE ON EUT LA CHANCE DE N’ETRE PAR CEUX QUI SONT VENU CHERCHER. ALORS DE QOUI PARLER VOUS ? MARRIER VOUS SI VOUS PENSER QUE PAPIER EST FACILE A AVOIR PAR MARRIAGE. EUGENE A ETE HONNETE ET JE SUIS FIER DE VOIR UN VRAI BURKINABE INTEGRE....

  • Le 23 janvier 2010 à 00:04, par M Compaore En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    Je n ai aucun pouvoir d´empecher quelqu´un de venir nous rejoindre á l´aventure mais si j´ai quelque chose á dire je ne conseille memme pas mon ennemi de venir en Europe. Et je le dis haut et fort un africain benis de ses ancetres ne vient pas en Europe pour y resider.

  • Le 23 janvier 2010 à 09:14, par RESTONS UNIS En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    tout d’abord je suis personnelement fier de toi et une fois de plus content que l’un de mes compatriote ait trouver sont way out "voie de sortie" dans un pays ou comme mentionner par lui meme plus dur que cailloux. ou seul toi et ta destinee jouer le match...
    ce qui m’enbarasse le plus ici c’est de voir que des ignorants reagissant ici, qui peut etre seul par destinee sont arriver dans ce pays et comme par hasard ce retrouve dans la plus grande ville du monde, new york.un compatriote comme eugene nous devons tous d’abord etre team up avec lui, montrer notre soutient ; apres tous ce qu’il a vecu, et par honesty l’as mentionner en francais clair, la langue peut etre que ces ignorants qui raegissent a travers ce reseau ne comprennent pas, ne pouvant meme pas parler la langue de ces americains. je m’attaque particulierement a ces gens qui au lieu d’apprecier eugene qui a put rester strong dans ce pays connu par tous ces citoyens burkinabe y vivants, cherchant a lE juger par chaques mots mentionner dans son recit. je prends l’exemple de ces gens qui mentionne les femmes grosses ou whatever.. et si monsieur eugene avait des enfants.first it’s none of your bussiness, traduction francaise si je peut me permettre pour me faire comprendre par ces arriviste des usa, ce n’est aucun de votre bussiness.
    on ce connait tous ici particulierement ces aigrit coaguler, je m’excuse du largot,l’engage parfait pour certains de ces ignorants qui vivent a new york. qui meme s’il venaient a avoir une femme de 1000 tonnes seronts les hommes les plus heureux de ce pays, dans tous les sens, a savoir ce decoagulersex et de suite ; comme le parent la si bien dit toutes les voies menent a rome. je m’excuse d’etre si arrogants par mes mots Mes qui connait mieux, et sage ne doit juger nul personne dans ce pays.
    je suis tres choquer de voir que entre nous il n’ya toujours pas d’evolution considerable, choquer de savoir que les tonnaux vident arrivent dans un pays comme les usa, particulierements burkinabe et s’adressant de telle a leur concitoyens. chicken shuet comme les americains le disent qui n’ont pas de couille pour ce m’etre en critique et veulent enlever la paille qui ce trouve dans l’oeil d’autrui.je suis d’accord que l’on critique, cela fait partir de tout debats, mais dans certaines critique tu peut ressentir l’aigritture de ces personnes.
    Dieu mes tres chere, aime les gens endurants comme eugene, 8 ans au usa a supporter la souffrance et finallement dieu le delivrant ; que les femmes soit grosses, maigre, affames, jaunes,vert,bleue,ou est votre probleme. chaqu’un as une destinees, et une femmes c’est celles qui accepte rester avec toi et meme prete a bruler sa propre personnes pour toi, no matter what you lookin on her. certains marri des femmes minces ici par amour et n’ont toujours pas un bout de papier, et nous tous on se connait c’est meme ces gens la qui veulent papier. c’est dieu qui donne mes tres chere.
    deuxiemement, les gens qui demande a notre concitoyen eugene pourquoi, ou s’il a des enfants avec la femmes, ou si il aime reelement la femme il devrait avoir des enfants avec elle. encore une fois de plus c’est dieu qui donne, c’est dieu qui prends. voyer vous pourquoi je dit qu’il sont ignorant ? etre marier ne veut forcement pas dire qu’il faut sistematiquement avoir des enfants. monsieur eugene est certainement intelligent " he took time to look back, and moove forward." il veut certainement des enfants et Dieu lui viendra en recour au moment opportun. cesser de vivre la vie des autre, et viver la sienne, cesser de juger les gens et juger votre popre personne, cesser d’essayer de ressembler a ces americain et soyer integre comme monsieur eugene, en disant la veriter sur votre personaliter et la realiter vecu dans vos aventures. la vie est la sommes des experience que tu as vecu. si vous en avez ancune, et si vous en vouler un, je prierez le bon dieu qu’il vous en accorde une. eugene vie, libre, heureux, experimenter, et rien de telle pour continuer a embrasser la vie tout les matin quant tu te reveille. nous sommes une nations, et une nations reste unies, fiere,esperant, et travaillant pour leur futures generations. nous perdons toujours le temp mes amis. lever la tete et regerder l’amerique, le seul soucit est de se suffisent a eux memes et de venir en aide au autre pays quant il en ont besoin, et sont par la meme voler unies qu’aucun pays au monde. je suis citoyen burkinabe fier de l’etre, et encore plus fier par le recit de monsieur eugene, et espere que tous ensemble nous lui apporteronts le soutient. et l’encourager a poursuivre sa reussite et pourquoi pas il peut meme etre un conseille pour vous autre egarer le critiquant a trouver votre voie ici. comme on le dit ici " HE GOT SWAGG" HE CAN WHIP IT. WHATS YOURS ? BRING IT................

    VIVE LE BURKINA,VIVE MONSIEUR EUGEUNE BOUGOUMA,ET ABBAT LES AIGRIT. ICI C’EST L’AMERIQUE FREE COUNTRY, CHERCHER A VOUS DELIVRER DE VOS CHAINE ET VIVER LA LIBERTER QUE EUGENE VIE ACTUELLEMENT. A BON ATTENDEUR SALUUUUUUUUT.

  • Le 18 août 2016 à 20:34, par soumaila En réponse à : M. Eugène BOUGMA, Burkinabè vivant au Etats-Unis d’Amérique : « …Si c’était à recommencer, je ne le ferai plus… »

    vous vivre en amerique etas-uni nous somme au burkina faso mais on prefere pour allez a etas-uni mais on connais personne la-ba est ce que tu peut nous
    anbauchez merci et merci beaucoup merci a ton comprehension

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