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CIRCULATION A OUAGADOUGOU : Bientôt la fin du calvaire sur la RN1

Publié le jeudi 22 octobre 2009 à 04h30min

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Avec la construction de l’échangeur de Gounghin (Echangeur de l’Ouest- Ouagadougou), il était nécessaire d’élargir les routes d’accès, notamment celle menant à la sortie vers Bobo qui du reste est devenue trop dangereuse pour les usagers du fait de son étroitesse. L’échangeur étant désormais accessible, les travaux de désengorgement de la circulation se poursuivent avec la deuxième phase, celle de l’élargissement de la route nationale n°1, en commençant depuis le pont devant le siège du FESPACO jusqu’au poste de police à la sortie de la ville.

L’entreprise SACBA/TP à laquelle les travaux ont été confiés est déjà sur le terrain. Au bonheur des usagers. Et même de la plupart des riverains qui disent comprendre le bien-fondé du projet. En tout cas, contrairement à bon nombre de chantiers du genre qui se déroulent à Ouagadougou, celui-là semble avoir reçu les bénédictions de la population. Mais on ne peut pas faire des omelettes sans casser des oeufs, dit-on. C’est pourquoi les acteurs, principalement l’entreprise d’exécution et les autorités communales, devraient aussi savoir répondre, aussi vite que possible, à quelques souhaits exprimés par les riverains. Les travaux de la route auront nécessairement pour conséquence, le déguerpissement des commerçants installés tout le long de cette route, jusqu’au poste de péage. Malgré cela, ces commerçants semblent être coopératifs, surtout que des mesures ont été envisagées par la commune, en vue de leur réinstallation en d’autres lieux.

Cependant, des inquiétudes subsistent. D’abord, les commerçants se demandent s’ils auront vraiment un endroit pour exercer leur activité. Deuxièmement, seront-ils dédommagés ? Car, il y en a parmi eux qui paient régulièrement la patente. L’ensemble de ces soucis est exprimé par Arouna Kinda, à Gounghin : "Avec les travaux, nous sommes obligés de quitter la voie. Beaucoup parmi nous sont ici depuis environ 16, 17 ans. Maintenant, nous devons quitter. C’est vrai que le maire de Boulmiougou a promis de nous aider. Mais où irons-nous ? On devait commencer par nous trouver d’abord un endroit pour nous y installer avant même de commencer les travaux. Finalement, qu’allons-nous devenir ?"

Non loin du barrage de Pissy, les riverains se plaignent surtout de la poussière que propagent les machines. Aussi ont-ils une requête à l’endroit de l’entreprise chargée des travaux : "Il faut qu’elle (l’entreprise) songe aussi à arroser quelquefois le sol, pour nous permettre de respirer tranquillement et nous éviter des maladies respiratoires", dira l’un d’eux, Adama Zougmoré.

Par Lassina Fabrice SANOU

Le Pays

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