Les intempéries pluvieuses du 1er septembre 2009 ont laissé derrière elles, d’innombrables dégâts matériels et malheureusement, des pertes en vies humaines.
Face à ce triste spectacle et aux images de désolation et de consternation, la solidarité nationale et même internationale s’est promptement manifestée. A cet effet, l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) dit avoir suivi de près l’évolution de la situation. La conférence de presse qu’elle a organisée ce lundi 7 septembre 2009, a d’abord été pour son président, Me Bénéwendé Sankara, l’occasion d’exprimer sa compassion aux sinistrés et de présenter ses condoléances aux familles éplorées.

Pour lui, le parti sankariste n’est pas en reste de l’appel gouvernemental à la solidarité nationale. En effet, les conseillers municipaux du parti de la ville auraient été instruits de s’investir dans les quartiers et arrondissements pour apporter leur soutien aux équipes de recensement des sites d’hébergement. En outre, une permanence a été installée au siège du parti depuis le 1er septembre pour récolter des dons qui seront reversés au CONASUR. L’UNIR/PS affirme totaliser déjà plus de 200 000 F CFA et une contribution en nature d’une tonne de maïs, des habits et un lot de médicaments. Elle a également salué les efforts des militaires et paramilitaires et de la presse nationale et internationale pour avoir bravé cette intempérie afin de sauver des vies d’une part, et d’informer spontanément sur ce désastre, de l’autre. Adhérant pleinement à la campagne de mobilisation de 70 milliards pour la couverture des besoins, l’UNIR/PS demande cependant une transparence dans la gestion des fonds qui seront récoltés. Par ailleurs, cette formation politique recommande entre autres aux autorités de prendre en compte toutes les personnes en situation de sans-abri, de reculer au besoin, la date de la rentrée scolaire à Ouagadougou, de trouver dans des délais raisonnables, des logements aux sinistrés.

L’UNIR/PS recommande également de trouver des mesures de subvention des prix des matériaux de construction pour les compatriotes victimes, réduire ou même supprimer les frais de scolarité des enfants dont les parents sont dans cette situation.
De plus, selon le parti de Me Sankara, le gouvernement doit prendre en charge la question de la santé et de revoir les cas de lotissement dans les cours d’eau et de canalisation dans la ville. Me Sankara a invité les Burkinabè à prendre en main leur destin pour faire oublier ce désastreux phénomène.

Jean-Marie TOE et Lassané OUEDRAOGO (stagiaires)

Sidwaya