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Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

Publié le mardi 1er septembre 2009 à 01h53min

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"Ici au Faso, la vie est dure". Le refrain ne doit pas laisser indifférents les travailleurs journaliers de l’usine Hage Industrie de Kossodo. Les conditions de travail dans cette usine sont à la limite du supportable.
Hage Industrie est situé en plein cœur de la zone industrielle de Kossodo. Il est à quelques encablures de l’usine de tannerie d’Alizéta Ouédraogo dont les odeurs continuent à rendre la vie difficile aux riverains. A Hage, les jeunes désœuvrés y vont dans l’objectif de monnayer leurs forces. En contrepartie, ils ne reçoivent que des broutilles. Chaque lundi, il y a attroupement devant la grande porte de l’usine.

A 8 heures, ils sont invités à s’aligner. Chacun passe devant une fenêtre à proximité de la même porte et remet sa pièce d’identité en vue d’un éventuel enregistrement. Après ce rituel, ils sont conviés samedi pour d’autres manèges. Le lundi qui suit immédiatement, ils reviennent en masse.

Mais comme l’offre dépasse la demande, on procède à un tirage au sort. Ceux qui ont la chance sont maintenus, les moins chanceux peuvent aller voir ailleurs ou regagner leurs gîtes. L’acte d’inscription n’est qu’une manœuvre, sinon la plupart des journaliers recrutés le sont par le truchement des agents qui travaillent déjà dans l’usine. Une cinquantaine de personnes sont retenues par équipe puisque l’unité industrielle fonctionne 24 heures sur 24. Le groupe de la matinée peut commencer le travail. Dans la cour, un contrôleur procède à l’appel. L’usine vous donne des habits qui permettent de distinguer les journaliers des agents permanents. Le boulot est subdivisé en section et chaque section attend des hommes. A la section 3, on s’occupe du découpage des barres de fer. Une multiplicité de machines vrombit, des machinistes sont à l’œuvre et les journaliers se chargent du classement des barres de fer et les attachent selon des normes édictées.

6 jours pour moins de 10 000 f cfa

C’est un exercice sans relâche. On n’a pas droit à un arrêt. Pendant les pannes des machines ou pendant les délestages d’électricité, les journaliers sont tenus de trouver quelque chose à faire. Autrement, on les renvoie immédiatement. Un des patrons libanais qui fait irruption de façon impromptue dans les sections ne veut pas voir les ouvriers assis à ne rien faire. Il ne cherche pas à savoir pourquoi ils sont inactifs. Ce n’est pas son souci si les mobiles de leur inactivité sont indépendants de leur volonté. Dès qu’il voit des gens inactifs, il les somme a quitter les lieux. Ce faisant, pendant les pannes, les journaliers disparaissent ou s’en vont traîner les pas dans les toilettes.

Le travail d’un journalier a une durée de 6 jours renouvelable une fois. Au cours des 6 jours, ils reçoivent chacun 7200fcfa en raison de 1200fcfa par jours. Le boulot commence à 8 heures par l’interpellation de la sirène et à midi, ils ont une pause de 30 mn. Pendant la sortie pour la pause, ils sont minutieusement fouillés par les vigiles qui sont à la porte. Dehors, des vendeurs et vendeuses leurs proposent une gamme variée de mets allant du haricot aux arachides et en passant des gâteaux au Zom-kom. Les communs des journaliers ne peuvent acheter que des arachides pour 25 ou 50fcfa. Les nantis eux vont manger du haricot et l’arroser avec de Zom-kom.

A 12 heures 30 mn, le travail peut recommencer et on repart de plus bel dans la dépense de l’énergie physique. A la section 3 où l’essentiel de travail consiste à classer les barres de fer, le soir après la descente, on ressent les maux de reins. Idrissa Kiendré, un des journaliers parlant de courbature et de maux de reins dans un ton amusant dit à son coéquipier : "c’est parce que vous acceptez l’offre de faire l’amour aux vieilles dames que vous ne supportez pas le moindre choc puisque cela exige un travail éreintant.". Son coéquipier de lui répliquer que : "même si on le faisait avec des jeunes filles, on aura les mêmes effets." Pour le même Kiendré, le travail de journalier n’est pas mal : "on ne gagne pas grand chose, mais ça vaut mieux que rien". Contrairement à un autre jeune qui se dit sidéré par les conditions de vie de la jeunesse : "si ce n’est pas parce que l’Etat est irresponsable, je ne serais pas ici avec mon niveau en train de ramasser des barres de fer dans ces conditions exécrables.", se plaint-il. Les locateurs des unités de formations et de recherches (UFR) s’invitent aussi dans ce qu’ils surnomment la misère de Hage.

Des étudiants dans la merde

La longue crise qui a entraîné la suspension des cours à l’Université de Ouagadougou a expédié certains étudiants en quête de pitance journalière à l’usine Hage Industrie. Dans ce haut lieu de travail pour forçat, on se préoccupe peu de parchemin. Ce qu’on veut, c’est de l’énergie du biceps. Salif Ouédraogo est au Burkina dans le cadre de ses études, les parents étant restés en Côte d’Ivoire. L’étudiant est obligé de temps à autre de s’exercer aux travaux manuels du genre de ce que propose Hage pour pouvoir subvenir à l’essentiel. Pour cela, il n’hésite pas à venir dépenser son énergie à l’usine des Libanais. Il pense que les patrons de l’unité industrielle sont moins scrupuleux. Ils n’ont aucun contact avec les journaliers et ne se préoccupent que du rendement qu’ils peuvent offrir à l’usine. Pour lui, rester longtemps dans ce travail, c’est réduire son espérance de vie.

On ne parle pas de sécurité dans cette usine. On exige aux journaliers des chaussures fermées. C’est la seule condition à remplir au cas où on les retient. Mais ces chaussures ne sont pas adaptées à la tâche qui est dévolue aux jeunes. Il n’y a pas de casque alors qu’on leur demande souvent de monter sur près de 3 mètres pour mettre le nœud d’une machine qui est fixé à même le toit et qui conduit les tas de fers dans les camions pour la livraison en ville. Comme risque pendant cet exercice, les barres de fer peuvent retomber sur leur tête. En cas de déséquilibre, il peut rejoindre le sol et se fracasser la tête. Pour minimiser tous ces risques, la solidarité est agissante entre journaliers. Les personnes moins solides qui sont dans les groupes bénéficient du soutien des autres. A Hage Industrie, c’est aussi des incidents vite maîtrisés.

Le court circuit, un risque pour les journaliers

Un jour, pendant que tous les travailleurs étaient à pied d’œuvre, il y a eu dans une des sections, un court circuit. L’incident a failli embraser le bâtiment s’il n’ y avait pas un extincteur à côté. Mais si on ne remédie pas aux installations électriques, une catastrophe pourrait subvenir un jour. A la section 3 par exemple, les fils électriques pendent sur le mur, certains traînent à même le sol sur des flaques d’eaux. Les journaliers pourraient un jour payer un lourd tribut du désintérêt que les responsables de l’unité industrielle manifestent vis-à-vis des installations électriques. Pendant les 6 jours passés à l’usine, on est contraint à des méthodes draconiennes. Pendant que vous-vous préparez pour partir après la descente, vous êtes tenus de vous aligner et de plier vos tenues et a attendre à nouveau un appel.

Celui qui ne plie pas bien sa tenue est rabroué et menacé de suspension. Le contrôleur qui agit comme un régisseur dans une "Sinjala" donne des ordres qu’il faut scrupuleusement respecter au risque de se faire virer. L’usine semble avoir le monopole du fer au Burkina. On y trouve une gamme variée allant des tôles aux fers des ouvertures des maisons et d’autres accessoires pour le bâtiment. Les jeunes sont sollicités à fond, et beaucoup se plaignent des conditions de travail, du manque d’intérêt des patrons à leur égard et des broutilles qui leurs sont servis après 6 jours de dur labeur. Les ballets quotidiens des camions qui viennent charger le fer sont permanent. Et c’est souvent dans la faim que ceux qui œuvrent pour que ces bolides repartent avec le plein de marchandises travaillent.
Comme dit la sagesse des Mossé : "ce n’est pas le paysan qui est forcement le mangeur de tô. Il peut se manger pendant que le pauvre paysan dorme de faim".


Les journaliers sont-ils pris en compte par la loi ?

Le code de travail indique en sont article 47 que "le contrat de travail à temps partiel est un contrat de travail dont la durée d’exécution est inférieure à la durée hebdomadaire légale".
"Le travail à temps partiel est rémunéré au prorata du temps de travail effectivement accompli". L’article 48 du même code souligne que "le contrat du travail à temps partiel peut-être à durée déterminée. Il est alors conclu, exécuté et résilié dans les mêmes conditions que le contrat de travail à durée déterminée". Cette littérature qui étaye le contrat de travail prend-t-elle en compte le cas des journaliers des usines de Kossodo ? La réponse est négative. De toutes les façons, c’est le dernier souci des patrons des usines. Le journalier apparaît dans cette situation comme quelqu’un qui, face à un danger, est même prêt à grimper sur un arbre épineux. Le manque d’emploi conduit beaucoup de personnes à accepter de travailler dans ces usines sans protection aucune. L’Etat et les services habilités devraient intervenir pour que ces jeunes ne soient pas la proie des gens dont le seul objectif c’est le profit au maximum. Ces mercantilistes n’ont cure de la santé de leurs travailleurs. Un travail arrachant pendant 8 heures pour 1200fcfa dans des conditions plus qu’inhumaines. Kossodo accueille l’essentiel de ces travailleurs.

Merneptah Noufou Zougmoré

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 1er septembre 2009 à 11:21 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    beh ! c’est toujour comme ca....le sindicat est mort au burkina faso,pourquoi laisser le pays a la main des padron escro etranger ? je suis desoler car la pauvretee nous mene dans la direction de mandian meme en travaillant comme un esclave..le gouvernement ne fais rien et pius on ne peux pas laisser les habitants de kosodo a vivre dans l’odeur de tous les jours a la profite des autres..kossodo est devenu le poison du burkina faso et les habitants de kosodo auront toute sorte de maladie si le gouvernement nes met pas en garde sur certainne personne en commencant dans leur propre amies...merci

    • Le 2 septembre 2009 à 21:25 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

      Directement des escrocs étrangers ,
      La pauvreté et le manque d’ambition mène au racisme .
      Les ennemies de l’Afrique sont les africains .
      Vos dirigeants ont des villas non seulement au BURKINA-FASO mais partout en Europe , dépense l’argent des pauvres .
      Pour qu’il existe des escrocs étrangers il faut des escrocs locaux .

  • Le 1er septembre 2009 à 15:51, par burkinabe Fier En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    Il y a des complices burkinabe de cet esclavagisme moderne ! on sait tous qu’il y a des entrepreneurs étrangers (français, Libanais et autres) soutenus par des personnes influentes dans ce pays, contre des avantages financiers ! regarder les histoires de Megamonde, et maintenant Hage Industrie. Je ne veux pas que mon pays devienne comme la Chine ou l’inde, l’homme est la bas méprisé et exploité et ramené au rang d’animal. NON a ça ! Tant qu’il y aura de la corruption, ce sera difficile de changer cela, car les entrepreneurs ne sont pas les seules responsables, les personnes qui perçoivent des pots-de-vin et qui agissent contre les intérêts de leurs peuple sont encore plus dangereux !

  • Le 1er septembre 2009 à 17:16, par jean paul SIRLANDE retraité du ministère de l’equipement ,président de l’ ONG OTSHOA ensemble avec l’AFRIQUE En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    si chez hage industrie ,il semble que le travail soit difficile , mal rénuméré et sans sécurité:ce n’est pas le cas dans d’autre activité de la zone de kosodo.
    j’ai mis en place une unité de fabrication de pavés dans cette zone en 2008 et je peux assurer que le personnel que j’ai formé et dirigé a toujours été bien traité ,payé et considéré.
    de plus les intallations electriques ont été faites dans le respect des normes de sécurité.
    pendant mon séjour ,j’ai mème assuré le repas du midi des 40 personnes,ce repas pris en commun a renforcé l’esprit d’entreprise des hommes.
    je remercie tout particulièrement monsieur le président d’EBOMAF de m’avoir laissé toute initiative dans ma mission.
    le travaillur BURKINABE est courageux et tres intelligent,je garde en moi un bonheur innoubliable de cette mission et ne souhaite que la renouveller là ou ailleurs:la formation des hommes est très importante pour le développement du pays

  • Le 1er septembre 2009 à 18:52 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    Ahum ahum ahum,
    Avant de critiquer les étrangers voyez vos semblables qui emploient et font travailler des enfants, des jeunes , sans rémunération car ils sont logés et nourris .

  • Le 2 septembre 2009 à 09:39 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    merci pour votre intervention,mais il faut reconnaître que les riches en Afrique profitent toujour sur les pauvres et personne peux venir en aide a ses pauvre..Le Burkina faso est bavée sur la corruption a bon vraie pas tout les niveaux mais la plus part attente payer et voir régler leur affaire avancer. personnellement quand je suis en vacance je voie comment vivent les gens au burkina faso ,ils vivent dans la corruption totale. premièrement : le gouvernement burkinabe fais quoi pour lutter réellement la corruption en commencer dans leur propre famille,regarder a kossodo une industrie de peau a la pourriture et plein de produit toxique car ce qu’on prend pour travailler la peaux est un produit chimique très dangereux et vous savez la ou il a une odeur fort il a sûrement quelque chose qui ne va pas, mais voila les gens vivent dans ses conditions sans que personne voie ni entendre. deuxième : le sindica Burkinabe ques-ce qu’il fait pour aider réellement les travailleur qui sont dans ses conditions t’exploitation par les entrepreneur étranger qui ne sont pas égale vis-a-vis de la loi au burkina faso. troixiement : les travailleurs font quoi pour amélioré leur condition de vie et leurs droits. entre un employer et son patron, l’employeur a toujours raison quelque soie alfa mais c’est pas le cas au burkina faso..Vous voyez je voie beaucoup qui travaille dans le noir avec hage industrie, en cas d’accident qui assurera leur droits, en cas de maladie qui dois les soigner ? écouter les occidentaux et libanais en Afrique doivent respecter les conditions de la loi du Burkina pot de vin va se faire foutre ,sinon vous ferez en cas de problème accidentelle dans une usine non en règle la population commencerons a manifester ou a mettre a feux l’usine qui a semé le dégât car les cas suivant est que le patron ne pas en règle. au burkina hors la douane on dois créer des agents fiscaux spécialement pour ses genres de profit qui met le pays en retard et en combattant aussi contre l’exploitation des travailleurs analphabète qui sont profiter par leur patron. le pays ne peux pas être gérer par ce qui croient qu’ils sont riche. le burkina veux vivre dans sa culture d’honnêteté et sa disponibilité envers les autres. Être Burkinabe est une fortune et ça mérite ! Donc ensemble commençons a changer les choses sans violence mais avec l’intelligence..
    Merci

    • Le 2 septembre 2009 à 19:21, par kio En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

      Je crois que c’est la demande d’emploi qui depasse l’offre sinon on allait pas faire des tirages au sort.

    • Le 2 septembre 2009 à 21:19 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

      As tu déjà vu les conditions de travail d’un burkinabé chez un burkinabé ?

    • Le 2 septembre 2009 à 21:22 En réponse à : Hage

      Avant de parler des autres parle de ceux de ton pays, des rapports de la banque mondiale disent clairement que les systèmes administratifs , banquiers et sanitaires , sont les plus lents du Monde, des gens fainéants et incapable d’assurer les taches nécessaires .
      Chacun salit personne nettoie.

      Un burkinabé travaillant chez un autre burkinabé n’est pas rémunéré car il est nourrit ou logé ou les deux . Ce n’est pas de l’exploitation ?
      Une femme qui travaille dans la rue pour la mairie en guise d’agent de nettoyage gagne 22 750 fcfa par mois , moins que le revenu d’un journalier .

    • Le 11 octobre 2009 à 18:44 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

      Tonton faut calmer ton Ardeur
      Quand une femme fait mettre en place le monopole du cuir et exploite des individus , qui parle ? Personne , car elle est burkinabé . Quand le projet autour de l’aéroport qui d’entre les burkinabé a soutenu son confrère "chassé" pour une maigre somme ?
      Le problème ce n’est pas les occidentaux c’est le peuple , les gens ne s’aiment pas , pour de l’argent des voisins vont se détester , pour de l’argent des frères vont se frapper
      . BETISES .
      Vous êtes là , LIBANAIS , FRANCAIS , ETRANGERS , ESCROCS , quand Simon fait mater des populations qui s’expriment vous vous prosternez .

  • Le 2 septembre 2009 à 18:39, par ecya En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    bonsoir a tous ;
    Je suis à la fois heureux et soulagé qu’enfin on en parle dans les journaux,dans cette société là,le noir c’est comme un mouton,une chèvre ou même un chien.Surtout les journaliers.Aucun respect pour eux,les gants sont troués et les tenues qu’on donne sont des genres de boudriers qui ne peut en aucun cas proteger celui qui la porte en cas de chute ou de glissade,j’y ai fait un tour quand j’etais etudiant,je n’avais plus mon foner car j’etais sous derogation,il fallait vivre.Ce fut des moments penibles et voire autant de cruauté chez des gens c’etait vraiment la première fois.Un collègue qui pendant le boulot s’est accroupis pour boire a été chouté dans les fesses par un libanais,pour lui dire que ce n’est pas le moment,de boire ou de prendre la pose.Comment peut on passer la journée a soulever tôles,fers... sans pouvoir un temp soit peu se desalterer ?le comble c’est le salaire,c’est vrai ce qui est dit dans l’article vous savez,manger de l’arachide 25 ou pendant une semaine tout en soulevant chaque jour des tonnes de fer et autre,Peut on fer cela chez eux ?peut on maltraiter ainsi autrui sans avoir peur des retombés ?sur quoi ou qui compte t’ils ?Nos dirigeants sont ils informés.Je suis heureux de lire ces ligne mais cela reveil aussi en moi des souvenirs que je ne peux ici raconter,sur cette usine qu’on dit de reference.
    C’est le lieu de lancer un vibrant appelle a ceux la qui sont la pour nous et a cause de nous,pensez à nous un peu,pensez à votre peuple qui se meurt.LUTTONS VRAIMENT CONTRE LA PAUVRETE S’IL VOUS PLAIT.

  • Le 21 février 2011 à 19:53 En réponse à : Zone industrielle de Kossodo : Dans les ateliers de Hage industrie avec les journaliers

    Pour y avoir travaillé durant 2 mois, je n’ai pas eu le courage d’y rester, soit disant en tant que responsable de production et qualité, étant jeune francais, et ma langue n’étant pas trop bien rangée dans la poche...j ’AFFIRME avoir vu et vecu un calvaire au milieu de ces exploitants de libanais...je n’en dirais pas plus mais j’ai eu honte de voir comment étaient traités les ouvriers...

    A bons entendeurs Mr Hage et Mr Sleiman, je n’ai pas quitté le pays la tête basse ...

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