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Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

Publié le lundi 31 août 2009 à 03h16min

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Le congrès du CDP de juillet dernier aura fait grand bruit pour rien. Ce qui était en jeu, c’était moins les bla bla sur le fonctionnement du parti, mais le sort de Blaise Compaoré après 2015. Jusque là, les leaders du CDP ne semblaient pas enthousiastes à l’idée d’une énième révision de l’article 37 de la constitution. Ils y ont été finalement contraints. Ils ont acheté le projet et doivent maintenant le mettre en œuvre.

En 2000, devant la pression de la rue et des leaders d’opinion, comme les honorables membres du Collège de sages, le président Blaise Compaoré a concédé le rétablissement de la limitation du mandat présidentiel à deux. Il est même allé loin en acceptant aussi la réduction de la durée du mandat qui passe d’un septennat à un quinquennat. Mais il avait pris la précaution de se renseigner auprès des juristes de renom, pour savoir si les termes du nouvel article 37 pouvaient l’empêcher de se représenter en 2005. Il avait recueilli divers avis.

L’un considérait que si l’on s’en tient à l’esprit de la constitution burkinabè de la IVe république, la limitation des mandats présidentiels à deux était "la règle". De ce point de vue, une interprétation strict du droit lui interdisait d’excéder deux mandats successifs. S’il voulait vraiment respecter la constitution, il devrait s’abstenir de se présenter en 2005. Un deuxième avis tablait plutôt sur l’imprécision de la nouvelle disposition qui laissait la porte ouverte à " toutes les options". Le président étant fondé au moment venu de faire prévaloir l’option qui l’arrange. Cet avis était assorti d’un NB en forme de mise en garde "sous réserve de l’interprétation" en dernier ressort du Conseil Constitutionnel. En quelque sorte, si le président opte de demeurer au pouvoir après 2005, il le peut légalement si le juge constitutionnel lui est favorable.

Avec le Conseil constitutionnel qui était en fonction à l’époque, le président savait qu’il n’aurait pas eu trop de peine à faire accepter "la non rétroactivité de la loi", même si en l’espèce, ce n’était pas d’une rétroactivité qu’il fallait parler, mais plutôt du rétablissement de la "volonté originelle" du constituant qui n’aurait pas dû être contrarié. En tout cas, pas dans les termes dans lesquels elle l’a été. La limitation ou non du mandat présidentiel ouvre une orientation fondamentale du système politique qui ne peut être consenti par le seul suffrage indirect. Il l’eût fallu recourir à un référendum. La constitution ne le dit pas expressément, mais on peut penser que le constituant originel, en imposant la limitation du mandat présidentiel, voulait prémunir le système politique d’une dérive "patrimoniale" que les seules consultations électorales régulières ne pouvaient enrayer. A l’épreuve des choses, on voit bien que le constituant de 1991 avait eu raison. Le régime actuel a des difficultés énormes à se régénérer. Or dans notre pays, la fréquence du renouvellement du personnel politique était de dix ans, en moyenne, de l’indépendance à 1987.

Depuis lors, le renouvellement du personnel politique ne fait plus. Pire encore, il y a une tendance à la patrimonialisation du pouvoir. Les faveurs et les avantages de l’Etat réservés à un clan et une famille. Depuis la reforme du début des années 1990 de l’enseignement supérieur, la proportion des enfants des pauvres qui accède aux bourses étrangères importantes s’est amenuisée. Dans les grandes universités du Nord, ce sont les enfants des ministres et des DG qui suivent les cours. Certains y sont envoyés, alors même qu’ils n’ont pas eu le BAC à la régulière.
Avec la modification de l’article 37 qui est présentement à l’ordre du jour, le système politique s’en trouvera complètement modifié. Cette reforme ouvre la dynastisation du régime. Cela veut dire que ni la loi ni les Burkinabè n’imposeront l’alternance dans le pays, mais plutôt la mort. Il faut attendre que la mort passe. Mais quand la mort passera, dans un système comme celui qui est envisagé, il y aura déjà des successeurs putatifs, quasi désignés pour prendre la place laissée vacante par la mort. Au Gabon, Ali Bongo va succéder à son père, par l’arrangement des urnes. Les Gabonais sont à peine 1millions 300 milles habitants. Il y a cependant plus de 800 000 électeurs.

Ce qui est statistiquement impossible. Au Burkina Faso, nous sommes environ 13 millions d’habitants. La liste électorale contient à peine 6 millions d’électeurs.
Le Burkina Faso s’engage dans une nouvelle voie de la restauration des régimes autoritaires et patrimoniaux. Le président Blaise Compaoré est d’autant fondé à mettre en pratique cette restauration qu’il a gagné ses galons de représentant incontournable de la Françafrique dans notre sous région. Ce titre ouvre droit à la présidence à vie. Sarkozy, après avoir prôné une rupture avec cette françafrique a été contraint par les intérêts français en Afrique à revenir au statut quo. La France a entériné la situation au Niger. Elle a adoubé le général Mauritanien Abdel Aziz. Paul Biya a été convoqué à Paris pour se voir "confié" une mission de garant des intérêts de la Françafrique en Afrique Centrale. A Blaise Compaoré, on ne saurait refuser ce petit arrangement légal avec la constitution de son pays.

Par Newton Ahmed Barry

L’Evénement

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Vos commentaires

  • Le 31 août 2009 à 04:39, par kilombo En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Le reveil va être difficile pour les Burkinabè dès cette rentrée gouvernementale.

    Dans aucun pays au monde autant une constitution n’aura été autant manipulée en si peu de temps. Peut-etre le Niger a brillé dans cette prouesse mais le Burkina risque de remporter la palme d’or.

    Lorsque le President de l’AN annonce lui meme la prochaine modification de la constitution, il est clair que le parlement est devenu un instrument otage de l’exécutif. L’AN est donc là pas comme un contre pouvoir, mais comme un pouvoir auxiliaire.

    Cette modification en vue traduit plusieurs choses :

    1. Nous les Burkinabè qui avont voté la constitution de 1991 ne sommes pas des personnes responsables et capable de parler de cette constitution.

    2. Les députés qui ont fait la relecture de l’article 37 de la constitution pour ramener la mandat presisdentiel a 5 ans renouvelable, et a cinq ans renouvelable une seule fois n’ont pas été des gens suffisament compétents pour bien écrire les ligne de cette loi fondamentale.

    3. Les Burkinabè ne doivent pas avoir un avis a donner quant à cette n ième modification.

    Remarque : Le Burkina et le Niger sont les pays classé derniers au monde. C’est ces memes pays qui sont en train de tordre le cou aux constitution et a maintenir des chefs d’états. Ces pays sont voisin.

    S’il vous plait je vais oser comparer des choses qui n’ont pas les memes paramètres : la democratie dans en Afrique de l’ouest :
    - voici les pays ou l’alternance et la democratie sont une defaite et une gène pour les dirigeants du Burkina et du Niger : le Mali, le Ghana, le Bénin, le Senegal........
    - voici les reference du Burkina et du Niger : le Burkina, le Niger, le Togo, le Cameroun, le Gabon, le Congo Brazza, ..............

    Lorsque le 4 aout 1983 Thomas SANKARA prenait les commandes avec les jeunes officiers, la moyenne d’âge frolait les trente ans. Aujourdh’ui nous qui avons trente ans sommes moin intelligents que toutes ces personnes de 1987. C’est cette injure que je ne tolère pas, elle me touche, me blesse, me revolte, c’est une regression. C’est ça aimer la jeunesse ?

    Le Président Rawlings du Ghana a accepté de jouer le jeu de l’alternance. Est-il moins efficace que nos jeunes officiers de l’époque. En tout cas le Ghana a fait un grand bon en matière de développement. Omar Konaré a transmis le flambeau au president ATT, Kerou a transmis le flambeau a Yayi Boni, Diouf a Wade, rendant leurs pays stable et democratique.

    Le Burkina a refusé ou a rejeté le renouvellement de sa classe politique, rendant obsolète tout projet de la jeunesse, pas meme du CDP le parti majoritaire.

    J’ai touors pensé que la constitution appartenait a tous les burkinabès et non pas seulement aux députés qui ne sont sont que des élus mandatés. Ces députés vont donc contribuer a assassiner notre democration si l’article 37 venait a etre modifiée.

    Nous pensons que cette modification doit constituer un malaise pour le President de l’AN et ses honorables députés. Si la révision constitutionnelle devait avoir lieu par cette institution, c’est aux député de nous prouver leur maturité par sursaut de patriotisme et de dire non quitte à risuqre la disssolution. Elle entrera dans l’histoire. Si non par referandum le pouvoir testera son impopularité totale.

    Si nos avis comptent reellement dans ce pays, je dirai que nous sommes fatigué d’avoir des deputés qui ne savent que modifier la constitution. Nous les jeunes voulons citer notre pays en exemple mais c’est difficile a soutenir en face de la jeunesse du Mali, du Senegal, du Ghana et du Bénin.

    Honorable deputé, il faudra dores et déjà savoir que vous etes capables de refuser catégoriquement cette modification et et meme la verouiller. Tous les burkinabès vous regardent. S’il vous plait ’’’’’’’’ TOUCHE PAS A MA CONSTITUTION ’’’’’’’’’’’’’’

    • Le 31 août 2009 à 18:04, par J.L KABORE En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

      Cher Kilombo j’avoue avoir bcp souri à la lecture de ton message et j’affirme sans doute que tu merite un pays plus democratik surtt un pays dans lequel les députés peuvent s’opposer à un projet de revision et ne pas s’inquieter pour son prochain mandat.Tu le sais sans doute, mais la politique au Burkina Faso c’est juste un moyen de s’enrichir comme tte activité lucrative et non une tribune pour plaider la cause d’un peuple.J’en profite pour demander à la genration 40-50 qu’on les a assez vu.PASSEZ LE TEMOIN.LE PEUPLE BURKINABE MERITE MIEUX

  • Le 31 août 2009 à 08:05, par Tapsoba en hollande En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Très bien vu.Que ceux qui se font des illusions se le prennent pour dit.Les occidentaux avec la France en tête se fichent de notre démocratie.Leur objectif est d avoir un homme fort capable de bien "maitriser" sa population dans son pays et non bien "gouverner" afin que leurs entreprises puissent continuer de nous piller.C est seulement Obama ,encore novice en politique étrangère, qui croit qu il nous faut des institutions fortes. Ou s il ne l est pas ,c est dû à son origine africaine ,il a jugé necessaire d être sincère avec nous mais il ne pourrait s imposer face aux puissants lobys.

    Que cette fois-ci ,on ne laisse pas seulement la CODECO mener la lutte comme l a été dans le passé où la société civile était restée timorée.Déjà qu elle s exprime à travers la presse ,c est positif mais ca ne peut se limiter à là.

  • Le 31 août 2009 à 10:01 En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    NE TOUCHEZ PAS A MA CONSTITUTION. LE BURKINA N’EST PAS LE GABON ENCORE LE NIGER, MAIS LE BURKINA RESTE LE PAYS DES HOMMES INTEGRES RESTE TEL. NE TOUCHEZ JAMAIS A CETTE CONSTITUTION ENCORE MOINS A L’ARTICLE 37. ON EST TOUS D’ACCORD LA DESSUS, LE PARDON DU 8 MARS SERA REMIS EN CAUSE SI JAMAIS ON OSAIT TOUCHER A CETTE CONSTITUTION. NOUS SOMMES VIGILANTS. TROP C’EST TROP

    • Le 31 août 2009 à 14:29, par SARAKANI En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

      Salut, j’ai du mal à comprendre que les gens ne sachent pas interpréter les messages, lors de la céremonie commémorative de la journée des communautés, Son excellence le Larlé NAABA, porte parole de sa Majesté le MORO NAABA, a dit ceci :"le Burkin est prêt à mourir que de subir la honte, le Burkin est prêt à mourrir pour la conquête du pouvoir" fin de citation. Que croyez vous, Le président Blaise n’est il pas un Burkin, alors mettez vous le doigt dans l’oeil jusqu’au coude si vous pensez que le poste sera vacant en 2015. A entendeur salut.

  • Le 31 août 2009 à 10:04 En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Je vous admire tout simplement Mr Barry.Vos efforts ne resteront pas vains .

  • Le 31 août 2009 à 10:18, par Un de la Diaspora En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Lisez svp le Psaulmes 37,dans la Bible !
    Un message edifiant à l’endroit de personnes ou peuples persécutés : signes annonciateurs de l’apparition imminente de vérités compressées depuis plus 2 decennies.

    Persécuter des innocents est un signe annonciateur d’apogée d’un système(Cas de Mobutu).

    Retournez vos regards vers vos vrais ennemis, sinon Dieu agira dans les prochains jours pour faire disparaitre de leurs places,ceux qui prennent goût à abuser de parcelles de pouvoir octroyées par des circonstances(situations) méritées, hasardeuses ou opportunistes ; dont les objectifs de départs étaient bons et non ce qu’ils sont en ce moment.

    Ceux qui sont utilisés pour ces basses besognes sont des traitres ;les traitres on les utilises,mais personne n’en veut comme proche !

    En quoi un souffle du Seigneur peut-être une barrière

    Lisez et relisez le Psaulmes 37 ; il epargnera des crises profondes à notre pays. Reparez ce qui est reparable et attachez vous aux missions confiées par le peuple ; seul sur ces voies la paix réelle et durable pourra tenir ;sinon...laissons ce psaulme 37 s’appliquer ...

  • Le 31 août 2009 à 17:05, par N’dabi En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Peuple du Burkina, comme un seul homme sans aucune réserve, pour bâtir une nation de demain. Debout et mettons fin au rêve de confiscation éternelle du pouvoir que veut nous imposer le clan au pouvoir.Celui-là même qui médisait le : "malheur à ce qui bâillonne leur peuple" après un certain 15 octobre 1987, a bâillonné son propre peuple, et qui plus est, serait sur le point de l’écraser à nouveau.
    Hé ! M’babiga, tient à ta parole, car un capitaine reste loyal.

  • Le 31 août 2009 à 17:23, par congo En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Salut a tous, excusez moi, que se,passe t-il sur le reseau internet pour que l’observateur et le pays ne puissent pas être en ligne ? La censure a commencé. Il faut que nous nous reveillons pour sauver ce qui nous reste. Si la presse est muselée, il restera les telecomùunications, mais nous ne pourrons pas nous exprimer sans controle.

    Depuis une semaine nous n’arrivons pas à lire les deux principaux journaux sur le net. Pourtant les sites .bf comme sidwaya marchent. C’est suspect, meme très suspect.

    Lorsque ces journaux cesseront d’etre en ligne, et cesseront d’alimenter les forums, la constitutions sera toilettée comme le veut le CDP. En realité, personne n’en veut au CDP, c’est le discourt que les gens du CDP tiennent secrètement a Ouagadougou, me semblerait-il. En tout cas nous pensons que les deputés attendent le texte fermement a l’assemblée.

    Le deputé Mahama SAWADOGO va avoir du travail, parce qu’il aura en face tous les intellectuels dignes de ce nom, meme Salif DIALLO.

    Wait and see
    ETRE BURKINABE çA SE MERITE

  • Le 1er septembre 2009 à 01:30, par karassamba En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Vous gueulez pour rien ; personne ne vous écoute ;vous êtes trop petits pour comprendre ;ceux qui vous entretiennent avec les bonus des téléphonies c’est à dire vos maitres eux mêmes ne sont pas aussi propres que ça ;ils mangent sur votre dos et ils ne sont pas honnêtes comme vous le croyez ;utilisez votre temps d’internautes pour des choses qui vous rapportent plus ;les sous qu’on vous donne pour allez dans les cyber peuvent être utilisé pour manger du benga chaud pauvres types ;le pays ne vous appartient pas .On est où là ?

  • Le 2 septembre 2009 à 11:47, par congo En réponse à : Article 37 : La disposition qui gène Blaise Compaoré

    Article 37, Ouagadougou a connu le desastre, plus besoin d’aller faire la mediation hors du Burkina, il y a du travail a faire a Ouagadougou. Qui va payer l’addition ? Le regime actuel ? Je pense. Pendant 22 ans aucune politique reelle de la ville n’a été menée sauf Ouaga 2000 qui a conduit a créer le deversoirn de toutes les eaux de pluies sur le rive gauche.

    Les chanitiers qui ne se terminent jamais, le Projet ZAKA, ZAD et Ouaga 2 000 qui sont des chantiers qui ont bouché les canaux de circulation des eaux.

    Ce matin sur un organe de presse, quelqu’un accuse les Ouagalais d’occuper les abords des caniveaux et les avoir bouchés. Hei, je ne suis pas d’accord avec eux.

    Zaka, Ouaga 2000 et la ZAD sont là et inachevé, je vous laisse le soin d’apprécier

  • Le 12 septembre 2009 à 18:24, par Henri En réponse à : Bonjour à tous les Burkinabés

    Bonjour à tous les Burkinabés. J’écris de france, je suis tombé presque par hasard sur votre sîte internet. Je vois que partout dans le monde nous avons les mêmes problèmes, à savoir des hommes politiques qui s’accrochent au pouvoir pour le pouvoir. C’est, malheureusement un comportement très humain. La preuve en est, qui que vous mettiez au pouvoir, il aura le même comportement. Ah bien sûr, il y a les promesses pré-électorales, et puis après, tout est oublié et on soigne ses petits intérêts. Alors quoi faire ? franchement je n’en sais rien. En France on a fait la révolution et on est constamment en train de contester tout et n’importe quoi. Est-ce que ça fait avancer les choses ? Je ne crois pas, au contraire. Mais la France n’est peut-être pas un bon exemple ! Il faudrait changer "l’humain" mais ça, seul Dieu le pourrait. J’ai 64 ans, je suis un ouvrier à la retraite et je ne roule pas sur l’or. J’ai appris depuis longtemps que dans ce monde de requins il faut faire ce que l’on croit juste et bon, pour soit et pour la communauté et pour le reste s’en remettre à la grâce de Dieu. ça ne veut pas dire qu’il faut rester les deux pieds dans le même sabot, mais se méfier des agitateurs et des semeurs de rêve. Souvent le réveil est encore plus brutal. On en a un bon exemple en France actuellement avec notre président, qui pourtant avait promis (une fois de plus) une rupture totale avec le passé. A tel point que je ne reconnais plus ma belle France et je ne suis pas spécialement fier d’être français, ce qui est triste. Le Burkina est un beau pays, peuplé de gens sages, veillez au grain, mais veillez aussi à ne pas céder au chant des sirènes. Que le bon sens et l’Amour du prochain soient vos guides avec Dieu Lui-même. Amicalement.

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