SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Ce communiqué de presse fait le point de la dernière session des comités techniques spécialisés du CAMES, où le Burkina s’en tire la tête haute.
Les Comités techniques spécialisés (CTS) du Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) se sont réunis à Yaoundé (Cameroun), du 13 au 18 juillet 2009 pour évaluer les compétences des enseignants chercheurs des dix-sept (17) pays membres. Les universités de Ouagadougou ont honorablement représenté le Burkina Faso à cette 31e session de la prestigieuse institution panafricaine.
En effet à l’issue des travaux, les candidats burkinabè ont obtenu un excellent score. Sur cinquante-deux (52) dossiers soumis aux CTS par les universités de Ouagadougou, pour des inscriptions dans les différentes listes d’aptitudes du CAMES, quarante-trois (43) ont été retenus, soit un taux de succès de 82,69%. Il y a lieu de préciser que les Unités de formation et de recherche sciences humaines (UFRlSH), lettres, Art et Communication (LAC) et l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP), se sont particulièrement distingués en réalisant un taux de succès de 100%. Les heureux lauréats se répartissent ainsi qu’il suit : . Liste d’aptitude aux fonctions de professeur titulaire (LAFPT) : 6 candidats inscrits ; . Liste d’aptitude aux fonctions de maître de conférences (LAFMC) :12 candidats inscrits ; . Liste d’aptitude aux fonctions de maître assistant (LAFMA) : 25 candidats inscrits.
Outre cette performance, quatre (4) professeurs des universités de Ouagadougou ont été élus ou désignés présidents d’un Comité technique spécialisé (CTS) sur les sept que compte le CAMES. Il s’agit du : . Pr Mahamadé Savadogo, pour le CTS lettres et sciences humaines ; . Pr Mamadou Sawadogo, pour le CTS Médecine ; . Pr Filiga Michel Sawadogo pour le CTS sciences juridiques et politiques ; . Pr Alain N. Sawadogo, pour le CTS Sciences et techniques de l’ingénieur. Notons que Monsieur Gnissa Konaté, Directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST) a été élu, président du CTS Sciences naturelles-agronomie.
Ce qui revient à dire que 5 des 7 CTS sont désormais présidés par des universitaires burkinabè. Par ailleurs, le président de l’Université polytechnique de Bobo Dioulasso, le Pr Hamidou Boly, a été élu rapporteur général du Comité consultatif général (CCG), une structure importante du CAMES dans laquelle siègent les recteurs, présidents d’universités et directeurs nationaux de la recherche. Ces excellents résultats viennent conforter le second rang qu’occupe l’université de Ouagadougou dans le classement de Shanghai (Shangaï’s Universities Ranking) en matière d’excellence des universités d’Afrique francophone au sud du Sahara.
Le service de presse et de Communication de l’UO
Voir aussi : http://www.univ-ouaga.bf
P.-S.
- Liste des promus au CAMES 2009
Vos commentaires
1. Le 11 août 2009 à 10:08, par Africainbf En réponse à : SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Toutes mes féliciations et encore du courage pour la suite !
Que Dieu vous benisse
2. Le 11 août 2009 à 11:38 En réponse à : SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Félicitations ! par le travail nous émergerons malgré l’hostilité de la nature.
3. Le 11 août 2009 à 19:54, par Machiavel En réponse à : SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Bravo au service de presse de l’UO. CNRST, Bobo et Koudougou devaient présenter leur résultats aussi.
4. Le 11 août 2009 à 23:27, par L.SosCo En réponse à : SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Felicitation a nos vaillants soldats des Universites de Ouagadougou. Le probleme n’est pas la c’est pas que l’on est pas bon, on est meme tres tres bon mais ou est ce que l’on va avec la releve qu’il faut imperativement assurer sans question ? Egoisme intestinal malhonnetete et non collaboration avec vos etudiants pour des raisons mesquines vous ombrageront. Alors s’il vous plait former et ouvrer nous les portes pour que votre lumiere ne s’eteingne pas apres vous. Parole d’un homme averti. Aux bonnes oreilles SALUT !!!!
Le 12 août 2009 à 12:35, par soulby En réponse à : SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Mon frère L. SosCo tu as vraiment raison. Etre bon n’est pas une fin en soi. Encore faut-il pouvoir assurer la relève. Je parle surtout des profs de LAC. En effet, il est rare de voir par exemple un étudiant d’anglais dépasser le cap de la maîtrise parce que par égoisme aucun professeur ne veut encadrer de mémoire. Ils acceptent de le faire mais vous étudiants vous finirez par abandonner. Un professeur qui prend un draft d’un étudiant et qui le perd ou qui ne fait un feedback qu’après 6 mois. J’en connais pas mal qui ont abandonné. Ceux qui soutiennent sont ceux qui ont l’opportunité d’aller dans les autres universités de la sous région (Sénégal, Bénin par exemple).
Mais tout cela c’est de la mesquinerie ! Vous avez gracieusement bénéficié de bourses pour aller étudier en Europe et en retour vous etes fiers d’être les seuls experts dans tel ou tel domaine.Et vous travaillez à le démeurer. Où est votre fierté ? Je connais des profs qui réfusent totalement de donner leur contact téléphoniques à des étudiants qu’ils encadrent, arguant que ces derniers vont les emmerder. En fac d’anglais, les profs se meurent, obligeant à faire recours à des profs du Togo et autres. Quelle honte !!!. ceci est une évidence dans la mesure où il n’y a pratiquement pas d’étudiants qui dépassent le cap de la licence. On oblige les gens à se rabattre sur l’ENSK pour finir leur carrière en brousse. Vraiment, je crois que les responsables de l’université doivent se pencher sur ce problème.
Par ailleurs, ces memes vieux profs "loups" avec un attardement faramineux continuent d’enseigner aux étudiants des cours d’il y a vingt ans oubliant que le monde évolue. Il faudrait au moins apprendre à actualiser vos cours.Internet par exemple vous en donne l’opportunité. En faculté d’anglais, certains profs refusent meme que les étudiants fassent des recherches complémentaires à leurs cours. Si vous le faites, vous méritez un zéro au dévoir.’’Il faut just vomir ce qu’on vous a enseigné en classe". MAis où se trouve l’esprit de recherche tant cher à l’université même ?
Franchement on peut etre fier mais de grâce faisons notre introspection.
5. Le 11 août 2009 à 23:53, par abbas En réponse à : SESSION DU CAMES A YAOUNDE : D’excellents résultats pour le Burkina
Il faut donc bien payer nos enseignants chercheurs. Pour le travail ils sont les meilleurs et pour les salaires ils sont les derniers. Ce n’est pas normal. Leurs mérites doivent être reconnus autrement que par les mots.Toutes mes félicitations aux universités de Ouagadougou et aux lauréats.