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Forum panafricain des Technologies de l’information : Favoriser les meilleures pratiques dans l’utilisation des TIC

Publié le mardi 22 avril 2008 à 12h05min

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A l’occasion de la IVe édition de la Semaine nationale de l’Internet, se tient à Ouagadougou du 21 au 23 avril 2008 le 2e forum panafricain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies, de l’information et de la communication pour le développement. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Blaise Compaoré. Il avait à ses côtés le président de la république du Togo, Faure Eyadéma et du président directeur général de Microsoft, Steve Ballmer.

Pour la seconde fois consécutive, Ouagadougou accueille le Forum panafricain sur le partage des meilleures pratiques dans le domaine des technologies de l’information et de la communication. Cadre d’échanges, ce forum réunit les acteurs et responsables de haut niveau venus des différentes régions de l’Afrique et d’autres pays en développement. Il est le témoin de la prise de conscience par les parties prenantes des défis à relever pour permettre à l’Afrique d’entrer dans la société mondiale de l’information.

A l’instar de la première édition consacrée pour une bonne part au thème du gouvernement électronique, ce forum se veut la poursuite de la réflexion en focalisant les échanges sur les facteurs clés pouvant permettre à nos pays d’effectuer avec le maximum de succès, la réplication des exemples de mise en place réussie de gouvernements électroniques. Au cours de ce forum, sera évoqué l’état actuel de la politique des TIC en Afrique, les programmes de développement des compétences et le renforcement des capacités dont l’Afrique a besoin. Aussi, l’infrastructure susceptible de créer les fondements pour la numérisation de l’information, la création et la sauvegarde de registres des citoyens dans des bases de données sécurisées, l’accès à ces informations via différents équipements seront au menu des échanges.

Si le premier forum a reconnu que les TIC peuvent permettre à l’Afrique de renforcer la bonne gouvernance, d’améliorer l’efficacité et la compétitivité, de fournir des services publics de meilleure qualité, cela rappelle la pertinence des Objectifs du millénaire pour le développement des Nations unies. Objectifs qui visent entre autres à mettre les avantages des nouvelles technologies à la portée de tous. Comme l’a souligné le Président du Faso, Blaise Compaoré, « pour y parvenir, il est primordial de créer un environnement politique et un cadre réglementaire favorable à l’investissement, à la concurrence et à l’innovation dans le secteur des technologies de l’information et de la communication ».

L’Afrique, continentà fortes potentialités

Initié par Microsoft-Afrique en partenariat avec le gouvernement du Burkina Faso et le soutien de l’Union européenne, le forum connaît cette année la présence du président directeur général de Microsoft, M. Steve Ballmer. « Nous sommes ici pour aider à conduire le changement, pour favoriser l’adoption des technologies et pour travailler en partenariat avec l’ensemble des parties prenantes afin de faire de la compétitivité de l’Afrique, une réalité », a-t-il relevé.

Aujourd’hui, l’Afrique est un marché extrêmement important pour Microsoft. Les statistiques montrent en effet que l’an passé, le chiffre d’affaire de cette multinationale en Afrique était supérieur à celui enregistré en Inde ou en Chine. Depuis 2005, la croissance moyenne de Microsoft en Afrique a atteint les 20%. Mais, beaucoup de choses restent à faire pour engager véritablement l’Afrique sur la voix de la transformation. Cette transformation lui permettra de prendre la place qui lui revient sur la scène mondiale, selon le président de Microsoft-Afrique Cheick Modibo Diarra. Pour sa part, les initiatives pilotes réalisées ces dernières années par le Burkina Faso ont commencé à produire des résultats perceptibles.

Elles ont permis aux différents acteurs de découvrir le potentiel de ces technologies et de participer activement à l’élaboration et l’adoption d’une cyber-stratégie nationale, visant à faire de ces technologies, un puissant levier de développement. Selon le Président du Faso, Blaise Compaoré, cette cyberstratégie nationale engage le gouvernement à garantir une large diffusion de ces technologies dans la société, leur accessibilité et leur appropriation par toutes les couches sociales ainsi que la mobilisation de leur potentiel au profit des politiques de développement. A l’image de Microsoft, l’Union européenne s’est également investi pour la tenu de ce forum.
A l’occasion, le représentant résident a livré un message d’engagement et de soutien à cette initiative de développement des TIC engagé par l’Afrique. « Nous avons une nouvelle fois l’occasion de marquer l’histoire. Assurons-nous de ne pas le manquer », a conclu Cheick Modibo Diarra.

Antoine W. DABILGOU
negro1er@yahoo.fr


Ils ont dit...

Son Excellence Blaise Compaoré, Président du Faso

Le retard de notre continent sur le chantier du développement peut être rattrapé avec les réelles opportunités offertes par les technologies de l’information et de la communication. Il nous revient de les saisir et de nous assurer du soutien des partenaires au développement, afin d’améliorer les conditions de vie de nos populations. En conséquence, nous devons travailler à pérenniser ce cadre de partage et de concertation, mais aussi à l’élargir, en vue d’associer tous les principaux acteurs pouvant permettre de réaliser avec efficacité notre vision commune.

Steve Ballmer : président-directeur général de Microsoft

Depuis l’émergence des ordinateurs personnels, il y a environ 30 ans, l’informatique a joué un rôle pour aider les entreprises à réduire leur coûts, à améliorer leur niveau de qualité, à créer de nouveaux produits et à conquérir de nouveaux marchés. En permettant aux gens d’accroître et de valoriser leurs compétence et leur savoir-faire, l’informatique est devenue un moteur essentiel de l’innovation et de la croissance économiques. Au cours des dix prochaines années, nous assisteront à une augmentation croissante de la puissance de traitement d’appareil aux dimensions de plus en plus réduites. La capacité de stockage ira grandissante. Parallèlement, les interfaces utilisateurs naturelles qui s’appuient sur la reconnaissance vocale, sur l’écriture et sur les gestes, seront monnaies courantes et les écrans hautes résolutions deviendront plus abordables et facile à transporter.

A.W. D.

Sidwaya

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