Faisait également partie de la mission Roger Gbégnonvi, ministre de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales. A leur sortie d’audience le chef de mission a abordé certaines questions avec la presse burkinabè. S’agissant de l’objet de la visite Sina Bio Gounou Idrissou a déclaré qu’il était porteur d’un message du chef de l’Etat béninois, le docteur Yayi Boni à son frère aîné Blaise Compaoré, président du Faso.

Concernant sa teneur, l’émissaire béninois a fait savoir que lorsque les chefs d’Etat s’écrivent, il n’appartient pas à un ministre de prendre connaissance du contenu. "Tout ce que je peux dire, a-t-il poursuivi, c’est que ce message entre dans le cadre des bonnes relations de coopération qui existent entre nos deux pays". La presse a également voulu savoir davantage sur le différent frontalier qui oppose le Bénin au Burkina. Là-dessus le ministre béninois s’est montré rassurant. "Je voudrais dire quand même qu’il ne peut pas y avoir de problème majeur entre nos deux pays qui ne puisse pas être surmonté.

S’il y a des problèmes, c’est qu’il y a nécessairement des approches de solutions. Et de préciser qu’il n’est pas venu dans ce cadre. Aussi a-t-il conclu sur ce point que s’il y avait des difficultés, des contraintes majeures au développement des relations entre les deux peuples, les deux chefs d’Etat et les ministres en charge des questions frontalières devraient pouvoir échanger afin de trouver des approches de solutions. L’affaire Ibrahim Coulibaly (IB) a également été évoqué par la presse. A ce sujet le ministre béninois a dit n’avoir pas parlé avec Blaise Compaoré

Par Gontran Zoungrana

Le Pays