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Clôture de la 4è CIRCAF : "La complexité de la convergence n’est pas une équation insoluble"

Publié le jeudi 5 juillet 2007 à 07h19min

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Les rideaux sont tombés hier sur la 4e Conférence des instances de régulation de la communication d’Afrique (CIRCAF). Cette cérémonie de clôture a été présidée par le président du Conseil économique et social (CES) du Burkina, Thomas Sanon, représentant le président du Faso. C’était à la salle de conférences de Ouaga 2000.

Du 2 au 4 juillet 2007, la capitale burkinabè a abrité la 4e CIRCAF qui a réuni les premiers responsables des organes de l’information et de la communication d’Afrique, des sommités du monde des médias et des professionnels du domaine. Il s’est agi pour ce beau monde de réfléchir sur "Les médias de service public et les défis de la convergence en Afrique".

Différentes communications ont été présentées durant ces 72 heures d’intenses activités intellectuelles axées sur de trois points : les opportunités et défis de la convergence pour les médias et instances de régulation en Afrique ; la question de la régulation de l’Internet et les évolutions nécessaires du droit de la communication pour répondre aux nouveaux enjeux.

A la clôture des travaux, le président du Conseil supérieur de la communication (CSC) du Burkina, Luc Adolphe Tiao, visiblement satisfait de la réussite de la 4e CIRCAF, a indiqué que Ouagadougou a été un cadre enrichissant de réflexion concertée sur des questions importantes qui agitent le monde la communication à l’heure de la mondialisation et qui interpellent les instances de régulation.

La rencontre de Ouagadougou aura également été à ses yeux, un moment fort déterminant pour l’avenir du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC) dont il est le nouveau président. Il inscrit d’ailleurs son mandat sous le signe de la concertation permanente et se donne pour devoir de travailler en sorte que le réseau soit une force de propositions et d’actions, d’idées nouvelles et novatrices.

Par ailleurs, Luc Adolphe Tiao a souligné que la complexité de la convergence ne constitue ni un serpent de mer ni une équation insoluble. "Les questions qui nous occupent et nous préoccupent, a-t-il dit, peuvent trouver des solutions à la mesure de nos attentes si nous les abordons dans un esprit constructif, dans une logique de partage et de partenariat".

Ainsi, les participants à la 4e CIRCAF suite aux échanges fructueux ont fait des recommandations dont la mise en œuvre permettront sans doute de résoudre les problématiques en rapport avec le thème.

Un hommage a été rendu à la présidente sortante du RIARC, Julieta Langa du Mozambique, qui a été faite Chevalier de l’Ordre national du Burkina ainsi que deux autres à titre posthume, René Dossa et Pierre Marie Dong, respectivement membre fondateur et premier président du RIARC.

Le prochain rendez-vous de la CIRCAF, c’est dans deux ans, au pays de Mahammad VI (Maroc). Mais avant, certains des participants à la rencontre de Ouagadougou se retrouveront certainement en 2008 à Abidjan pour le 10e anniversaire du RIARC.

Adama Ouédraogo Damiss

L’Observateur Paalga

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