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Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

Publié le jeudi 31 mai 2007 à 08h08min

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Augustin Loada

Les députés de la 4ème législature vont bientôt entrer en fonction. comme en 2002, le Parlement sera dominé par le CDP et ses alliés de la mouvance présidentielle. Mais au-delà des victoires des uns et des récriminations des autres il faut voir les imperfections qui jalonnent toujours notre système électoral, voire l’ensemble du procéssus démocratique pour les corriger.

C’est en tout cas l’avis de deux éminents juristes constitutionnalistes de notre pays, le Pr Augustin Loada et le Dr Luc Marius Ibriga que nous vous proposons de lire.

Ces élections marquent-elles une avancée ou un recul pour notre démocratie ?

Pr Loada : Les élections législatives du 6 mai dernier constituent une occasion manquée pour consolider notre processus démocratique. On a l’impression que ce scrutin est une parenthèse qui se referme, parenthèse ouverte en 2004 avec la réforme du code électoral. Quand on analyse les résultats, on ne peut pas passer sous silence l’impact de cette réforme.

Mais en réalité, au Burkina, nous n’avons pas un système multipartiste. C’est un système de parti unique de fait ou si vous voulez, pour reprendre les catégories du droit constitutionnel, un système de parti ultra dominant. Regardez simplement les résultats du 6 mai dernier. L’écart entre le parti au pouvoir qui est arrivé en tête (73 députés) avec le deuxième qui est l’ADF/RDA (14 députés) est abyssal.

Cela est un indice de parti unique de fait. Beaucoup l’oublient aujourd’hui, mais c’est une réalité historique que le CDP a capitalisé les acquis des structures populaires de la Révolution qui étaient implantées sur tout l’espace territorial. A partir du moment où le CDP s’est constitué sur les ruines d’un tel système, il ne peut être considéré que comme un parti administratif. Le CDP n’est pas un parti ; c’est une institution.

La preuve, c’est que tout ce que le Burkina compte comme élite se retrouve dans ce système-là. Il est donc très difficile de vivre et d’exister en dehors de ce système. Il faut remarquer que la plupart des partis qui viennent loin après le CDP se réclament du même système, c’est-à-dire de Blaise Compaoré. Il est devenu pour beaucoup d’acteurs politiques, un parapluie, un paratonnerre. Ils savent très bien que s’ils ne se réclament pas de lui, ils risquent de recevoir la foudre du système.

Ils se mettent ainsi à l’abri de la foudre de certains caciques du CDP qui ne veulent pas qu’il existe une opposition au Burkina. Il y en a qui disent que le Burkina n’a pas besoin d’une opposition pour avancer. Ces caciques cherchent donc à neutraliser à tout prix toute force d’opposition réelle. Je constate également que le taux d’abstention est élevé. Quand on compare le taux de participation de ces élections avec celui de 2002, on constate un recul de 6 points de pourcentage. La tendance était pire lors des municipales d’avril 2006.

Le phénomène d’abstention est donc réel et permanent lors de nos scrutins. A cela, il faut ajouter le phénomène des non inscrits, c’est-à-dire les citoyens qui boudent complètement le processus électoral. Quand on prend un pays de taille comparable au Burkina sur le plan démographique comme le Mali, on constate qu’il y a près de 7 millions d’inscrits. Au Burkina, nous sommes à 4 millions et demi. Ce qui veut dire que nous dépassons à peine la moitié du potentiel du corps électoral.

Cet écart me semble très grand. Certes, il y a des citoyens qui n’ont pas de pièces d’identification pour pouvoir participer aux élections, encore que c’est facile de les avoir. On a vu des partis et des associations qui ont organisé des opérations plus ou moins licites de confection de pièces d’état civil pour permettre à leurs militants de prendre part aux consultations électorales. En dehors de cet aspect, je pense que la raison principale de l’abstention réside dans le fait que de plus en plus, beaucoup de citoyens estiment que leurs voix ne comptent pas, la qualité de l’offre électorale est mauvaise et ils ont peu d’emprise sur le système.

Par conséquent, ils se disent que si les élections ne peuvent pas apporter de changement, autant ne pas s’inscrire. Voilà comment on se retrouve avec une minorité qui décide du choix de nos dirigeants. De ce constat, on peut s’interroger sur la légitimité de ces dirigeants. Je me demande si la légitimité électorale au Burkina n’est pas une légitimité précaire, fragile à partir du moment où les élections ne sont pas perçues par la population comme un mécanisme qui permet d’exercer une emprise sur le système politique.

Les élections ne sont pas perçues comme un moyen de changement alors qu’on sent qu’il y a, dans ce pays, des aspirations au changement. Donc, même élu, le dirigeant bénéficie d’une représentativité, d’une légitimité très faible. Cela devrait amener ceux qui sont élus à plus de modestie. Malheureusement, ce n’est pas ce qu’on constate dans nos pays. Beaucoup pensent que l’élection est un chèque en blanc, ils n’ont pas de compte à rendre. C’est une grave erreur.

L’élection à elle seule n’épuise pas toute la problématique de la démocratie. C’est faux de considérer que notre démocratie avance parce qu’on organise des élections de manière régulière. Je vois certains de vos confrères écrire que le Burkina est en marche vers la consolidation de la démocratie parce que les législatives se succèdent à un rythme soutenu. Pour moi, c’est un critère purement formel pour apprécier la bonne marche d’une démocratie. La consolidation de la démocratie suppose d’autres éléments. L’exercice du pouvoir doit être encadré par la constitution et d’autres règles fondamentales.

Je ne suis pas sûr qu’au Burkina, l’exercice du pouvoir se meut dans des règles constitutionnelles. Qui dit démocratie dit Etat de droit, c’est-à-dire la soumission des autorités publiques au même titre que les citoyens ordinaires au droit. Alors qu’au Burkina, on voit qu’il y a certains dirigeants qui sont au dessus des lois. On a l’impression que la loi, c’est eux. L’Etat de droit n’est donc pas véritablement assuré.

Les observateurs nationaux ont remarqué des cas de fraudes dans certaines circonscriptions. La fraude est devenue un élément de la stratégie électorale des partis politiques, en particulier les plus importants. Je ne cite pas de noms mais prenez le cas du Yatenga, personne ne peut nier qu’il y a eu des fraudes. La preuve, c’est que l’ADF/RDA et le CDP (les deux premiers partis dans la province et au niveau national) se sont accusés mutuellement. Si ces pratiques frauduleuses continuent, on risque d’exacerber la désaffection de la population vis-à-vis des élections, des dirigeants et de la démocratie.

La proportionnelle au plus fort reste est-elle juste pour tous les partis ?

La réforme de 2004 n’a pas touché le mode de scrutin pour les élections législatives. La proportionnelle au plus fort reste a été conservée. En revanche, le découpage électoral a été revu. Au niveau de la liste nationale, on a réduit le nombre de sièges de 21 à 15. Au niveau des circonscriptions électorales, on est revenu aux provinces au lieu des régions comme en 2002. Or, nous savons que dans 15 provinces, il n’y a qu’un siège à pourvoir et dans 22 autres, ce sont 2 sièges en jeu. Ce découpage a rendu notre mode de scrutin mixte. La proportionnelle au plus fort reste est combinée dans les faits au scrutin majoritaire à un tour.

Cela a été fait à dessein parce qu’à l’analyse, on voit que le parti au pouvoir, qui tire sa force de la capitalisation des structures populaires de la Révolution, a raflé la mise dans 13 provinces sur les 15 où il n’y avait qu’un siège à pourvoir. Dans les 2 provinces où il a perdu, on voit qu’il est presqu’au coude à coude avec ses challengers en terme de voix.
Le fait qu’on ait rendu le système moins proportionnel a entraîné des distorsions dans l’attribution des sièges. C’est l’une des lacunes de notre système.

J’entends des responsables du CDP dire que le mode du scrutin est défavorable à leur parti. Il faut que les gens sachent qu’il n’y a pas de mode de scrutin parfait. C’est en fonction du type d’Assemblée que l’on veut mettre en place que l’on choisit le mode de scrutin. Si vous voulez une Assemblée représentative de la diversité des forces politiques, il y a des systèmes appropriés pour cela.

C’est la même chose si vous voulez une Assemblée monocolore. Si nous voulons une Assemblée où beaucoup de sensibilités politiques sont représentées, il ne faut pas se plaindre du mode de scrutin qui favorise les petits partis. Si le parti au pouvoir veut une Assemblée nationale monocolore, je peux lui faire une suggestion, à savoir le scrutin majoritaire uninominal. Avec ce système, je suis sûr qu’il va remporter entre 90 à 100% des sièges. Mais cela va servir à quoi ? En quoi on aurait avancé en démocratie ? Je pense qu’en démocratie, 51% est déjà suffisant pour gouverner. Je ne comprends donc pas cette tendance à vouloir s’approprier tous les sièges en compétition.

Peut-être que c’est pour modifier encore l’article 37 de la Constitution ?

Je ne vais pas faire un procès d’intention, mais ce serait une grave erreur historique de réviser encore l’article 37. Cela risque d’ouvrir la porte à la désobéissance civile. Si c’est vraiment cela l’enjeu, ce serait une grave erreur historique.

Qui est le chef de file de l’opposition ?

Pour moi, le statut du chef de file de l’opposition relève de la politique symbolique du pouvoir en place. Une politique symbolique destinée juste à produire des effets d’annonce. Il s’agit de montrer à l’opinion nationale mais surtout internationale qu’au Burkina Faso, on respecte l’opposition. Le pouvoir veut montrer qu’il respecte son opposition alors qu’en réalité, il fait tout pour qu’elle n’existe pas. Il fait tout pour émietter l’opposition, pour la neutraliser.

La pléthore des partis politique à laquelle certains ne trouvent pas d’inconvénients participe aussi à cette stratégie d’émiettement de l’opposition. Pour moi, la loi sur le statut du chef de file de l’opposition n’a aucun contenu. Elle n’est pas suffisamment claire. Je pense que c’est un os jeté à la face des partis de l’opposition pour les divertir.

Quelles propositions faites-vous pour améliorer le système électoral ?

Au sortir de ces élections, il apparaît une nécessité impérieuse de remettre à plat le système électoral et tous les aspects liés à la démocratie au Burkina. Les différentes forces politiques et des acteurs de la société civile ont suffisamment fait le diagnostic de ce qui ne va pas. Il faut donc profiter qu’il n’ait pas d’élection pendant les 5 prochaines années pour revoir le système électoral. Il faut organiser des discussions avec l’ensemble des acteurs pour parvenir à des décisions consensuelles. C’est la seule voie pour sortir de cette situation mi-figue mi-raisin, cette situation d’apathie, de résignation dans laquelle les Burkinabè sont plongés. Cette situation constitue à mon avis un danger pour la construction de notre démocratie.

Par rapport à la structure d’organisation des élections, je pense qu’il faut mettre en place un corps d’administrateurs professionnels recrutés de manière méritocratique. Ce corps doit être indépendant du gouvernement, des partis politiques et des acteurs de la société civile. J’insiste sur leur indépendance, leur neutralité et leur professionnalisme.

Je pense aussi qu’il faut prendre des mesures par rapport à la création des partis politiques. Nous avons assisté à un record de participation des partis politiques à ce scrutin, 47 au total. Cette pléthore de partis est pour moi l’expression de la maladie infantile de la démocratie burkinabè. J’ai été déçu d’entendre le chef de l’Etat dire que la pléthore de partis politique est tout à fait normale parce que nous sommes au début du processus démocratique.

J’estime que notre processus n’est pas tout à fait jeune. Nous sommes à plus de 15 ans du renouveau démocratique. C’est un temps suffisant pour tirer les leçons du système de partis politiques que nous avons. Il ne s’agit pas de limiter de manière arbitraire les partis. Il faut mettre des conditions rigoureuses qui permettraient d’avoir des partis politiques à vocation nationale, capables de proposer des alternatives au peuple burkinabè.

Il faut revoir le fichier électoral. Il me parait très important de retenir la carte nationale d’identité comme seul document pour l’inscription sur les listes électorales. Le gouvernement doit rendre accessible ce document. Au Ghana, au Togo et bien d’autres pays africains le font. Pourquoi pas nous ? Surtout que nous le recommandons aux autres.

L’implication des chefs traditionnels dans le jeu politique est également une question très préoccupante pour notre démocratie. Contrairement à ce que l’on dit, ces chefs ne sont pas des citoyens ordinaires. Il ne faut pas se voiler la face. Nous sommes dans un pays où 80% de la population vit dans le monde rural avec ses croyances, ses représentations, ses traditions. La position des chefs est très prégnante dans ce contexte. La chefferie est une institution politique comme l’a dit le Pr Basile Guissou. C’est cela justement qui fait que sa place n’est pas dans la politique politicienne. Il faut trouver des voies et moyens pour assurer la neutralité et l’impartialité des chefs traditionnels.

Sinon il n’y a pas d’élections libres parce qu’ils encadrent le vote des populations rurales. Il y a des villages où des consignes de vote sont données et qui sont suivies à la lettre. C’est dans l’intérêt de ces chefs de se mettre au dessus de la mêlée, sinon à la longue, ils sont perdants. Ils vont se compromettre au fur et à mesure, ce qui nuit forcément à leur image.

Déjà, on constate que les jeunes ne respectent plus l’institution traditionnelle. Si les chefs traditionnels se comportent comme des citoyens ordinaires, il n’y a pas de raison qu’on leur voue un respect particulier. il faut préserver l’institution traditionnelle des ravages de la politique politicienne. Il y a des pays qui ont résolu de manière satisfaisante cette question. Je pense au Ghana où la chefferie traditionnelle est très bien respectée parce qu’elle ne prend pas part aux compétitions électorales. Il y a donc des exemples sur lesquels on peut s’inspirer.

Mais j’ai l’impression que le système actuel ne veut pas traiter la question parce qu’à court terme, cela lui profite. On sait que la plupart, pour ne pas dire la totalité des chefs sont plutôt proches du parti au pouvoir qui s’en sert pour encadrer le vote des populations rurales. Il faut se pencher rapidement sur toutes ces questions sinon, on risque d’empoisonner la construction démocratique et décrédibiliser totalement notre système.

Interview réalisée par Idrissa Barry


La Région n’aurait rien changé

Au total, 13 formations politiques seront représentées à l’Assemblée nationale. Si l’on garde le schéma de la législature passée, seuls le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, parti présidentiel) qui remporte 73 sièges et l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (l’ADF/RDA) avec 14 sièges pourront former un groupe parlementaire.

En dehors de ces deux partis, aucun des 11 autres formations politiques qui seront présentes au Parlement n’obtient les 10 sièges requis pour constituer un groupe parlementaire. Les deux premiers partis arrivés en tête, le CDP et l’ADF/RDA, totalisent près de 70% des suffrages exprimés (69,55%) et près de 80% des sièges (78,37%).

Le CDP a accru sa surface électorale entre 2002 et 2007 d’environ 9%, passant de 51% des suffrages à 58,85%. Avec ce pourcentage, il s’accapare 65,76% des sièges de l’Assemblée. On voit donc que la proportionnelle au plus fort reste n’est pas aussi mauvaise comme l’affirment les responsables du parti au pouvoir. Elle n’est pas " inéquitable " à 100% pour les grands partis et généreuse à 1000% pour les petites formations.

Malgré ses défaillances, ce mode de scrutin est celui qui assure la représentation la plus juste des forces politiques au Parlement. Les raisons de certaines contre performances sont plutôt ailleurs. Comment expliquer par exemple, les résultats stationnaires du CDP dans les grands centres urbains comme Ouagadougou et Bobo-Dioulasso depuis 2002 ? On remarque qu’il a du mal à étendre son hégémonie dans ces villes. Il conserve certes, ses 4 sièges obtenus en 2002 dans la capitale et les 5 sièges dans les Hauts bassins, mais l’écart des voix entre le CDP et ses concurrents n’est plus abyssal comme au début du processus démocratique.

Le maire Simon Compaoré a beau clamer la bonne performance de son parti dans le Kadiogo, il n’en demeure pas moins que le CDP a perdu la majorité absolue des suffrages exprimés dans la province (113 062 voix contre 131 828 pour les autres). Comparés à ses résultats de 1997, le parti au pouvoir marque un recul de plus de 10%. Certes, le mode de scrutin n’était pas celui de 2007. Mais en terme de suffrages engrangés, on constate une érosion relative du système qui n’est plus aussi hégémonique qu’il était il y a une décennie.

Ces élections marquent surtout un net recul des partis de l’opposition. Aujourd’hui, le rapport de force est nettement en faveur du camp présidentiel d’autant plus que les partis de la majorité présidentielle (notamment l’ADF/RDA, l’UPR, la CFD/B) se taillent la part du loin parmi les 38 sièges qui ont échappé au CDP.

L’opposition a juste le nombre nécessaire pour former un groupe parlementaire. Aucune des six formations politiques que sont l’UNIR/MS, le PDP/PS, le PDS, l’UPS, l’UDPS et le PAREN n’a franchi la barre symbolique des 5%. Elles obtiennent un nombre de sièges variant de 4 à 1. Ces partis ont tout au plus 12 députés. Même si on avait conservé la région comme circonscription, les résultats n’auraient pas fondamentalement changé. Elle aurait repris au CDP tout au plus 6 sièges.

L’UNDD et le PAREN auraient eu chacun 1 siège dans le Centre-Ouest, le PDP/PS 1 siège dans le Centre-Est, le PDS 1 siège dans l’Est, l’UNIR/MS 1 siège dans la Boucle du Mouhoun et l’UDPS 1 siège dans le Plateau central. L’opposition réunie aurait dans cette hypothèse 18 sièges, soit un nombre inférieur à celui qu’ont obtenu les partis de la mouvance présidentielle (24 sièges). Dans l’opposition, seule l’UNIR/MS a fait mieux qu’en 2002.

Le parti de Me Sankara a gagné un siège en plus dans la capitale où il a triplé ses suffrages par rapport à 2002, passant de 10% à 15%. Ces législatives confirment la tendance constatée lors des municipales d’avril 2006 qui l’avaient placée deuxième force politique de la commune après le CDP. Le parti sankariste fait mieux que le CDP en terme de gain de pourcentage (le CDP passe de 44 à 46% entre 2002 et 2007). Toutefois, la progression de l’UNIR/MS reste cantonnée dans la capitale. Elle est très relative dans les autres grands centres urbains comme Bobo, Koudougou, Banfora et Ouahigouya.

Quant au taux de participation, on note un recul entre 2002 et 2007 de plus de 8%. De 65% en 2002, on est retombé à 56,43%. En revanche, le nombre de partis en compétition est passé de 30 à 47

Idrissa Barry

L’Evenement

P.-S.

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Vos commentaires

  • Le 31 mai 2007 à 10:53, par Passakziri En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

    Merci au Pr. Loada qui fait honneur à sa profession, en analysant sans complaisance notre système démocratique. C’est la preuve que tous les intéllectuels du pays ne sont pas marionettes du pouvoir ; Vivement que beaucoup suivent son exemple.

    passakziri

    • Le 31 mai 2007 à 14:20 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

      Chers internautes,
      Je partage l’intégralité de l’analyse du Professeur LOADA qui est, pour moi, un promotionnaire que j’ai toujours respecté car il a toujours été Major de sa promo, et moi, bien sûr, non loin derrière lui. Pas de fausse modestie, rires !!! Nous avons débuté notre 3ème cycle à Bordeaux et, je ne suis pas surpris de la qualité de son analyse politique sur la situation de notre pays. L’intérêt de mon intervention n’est pas de révéler les qualités exceptionnelles de ce constitutionnaliste hors pair qu’est le Professeur LOADA, qui n’en a cure, certainement (je le connais bien pour sa simplicité) mais, surtout, d’indiquer aux lecteurs du Fasonet que tous ceux qui interviennent sur ce journal en ligne ne sont pas des griots au sens piètre de ce terme comme le supputent certains internautes malveillants, mais, animés par l’amour de notre pays pour l’avancée du processus démocratique. C’est le socle même du développement. Je rappelle que si Le Président Blaise COMPAORE fait des choses merveilleuses, nous avons le droit et le devoir de le souligner et de l’encourager par tous moyens. Si, le cas échéant, il fait de moins bonnes choses, nous aurons également le droit et le devoir de les dénoncer afin qu’il corrige la trajectoire. C’est, d’ailleurs, lui rendre un service inouïe et gratuit que d’apporter une critique constructive. Alors chacun doit garder son calme et sa serénité et ne pas toujours tenter de jeter l’oprobre sur tous les internautes qui font un compliment au Président COMPAORE. Je suis de ceux-là, même si je n’ai pas la carte du CDP et, le Professeur LOADA me connaît suffisamment bien pour savoir que je ne sais pas faire la langue de bois. A un moment donnée de notre histoire, il conviendrait de compter sur toutes les compétences de notre pays au-delà des clivages politiques qui ne sont, le plus souvent, que l’expression de chapelle idéologique obscure, et parfois, néfaste au progrès de notre pays. Me Kéré, France.

      • Le 31 mai 2007 à 15:16, par le gêneur En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

        maître kéré ,
        on ne vous a jamais entendu critiquer ce pouvoir même quand ça va mal. Laissez nous rendre hommage au Pr Loada pour son courage car il n’est pas facile d’être au pays et de dire ce qu’il dit alors que des intellectuels vice-majors de leur promo restés à l’étranger donc soumis à de moindres pressions se convertissent en flagorneurs du système en place.
        Pour en revenir à l’analyse du Pr Loada, je pense qu’il a posé avec scientificité le diagnostic de la démocratie au burkina . Mais je crois que ce constat n’est pas nouveau , la nouveauté de l’analyse du Pr est d’interroger l’avenir. Les dirigeants du CDP sont-ils prêts à tirer les leçons des limites du processus démocratique en cours afin d’accepter la structuration d’une opposition crédible et surtout l’humilité qui sied à des dirigeants conscients de la fragilité de notre démocratie ? Le Pr le rélève à juste titre que le CDP est une institution qui s’est constituée en s’appuyant sur les structures populaires de la revolution . Mais beaucoup ne semblent pas en être conscients si on entend Salif diallo dire que le parti a gagné parce qu’il est conduit par de bons généraux. Ce propos est de courte vue car n’importe qui peut conduire le CDP à la victoire car c’est un système et tout le monde sait que tout est interchangeable dans un système.
        Pour revenir à notre propos nous dirons que l’avenir sera un prolongement du passé car rien ne changera. Le CDP est un parti de personnes et chacun veut son gâteau sans s’interroger sur la credibilité du système démocratique. La seule solution réside dans le départ du Président Compaoré. C’est seulement après son départ que les masques vont tomber et le jeu démocratique s’ouvrir et être plus clair

        • Le 31 mai 2007 à 19:25 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

          Monsieur ou Madame Le Gêneur,

          Moi "flagorneur" du système en vigeur : cela constitue une véritable diffamation que je pardonne bien évidemment compte tenu de votre parfaite ignorance et de la basesse de votre attaque.
          Je dirai, au contraire, avec beaucoup de sincérité, que je suis (et il faut le retenir une bonne fois pour toute) un véritable supporter, sans aucune réserve de Monsieur Le Président Blaise COMPAORE et de toutes les institutions républicaines du Burkina Faso. J’ai horreur qu’on m’impose des clichés. Je vous informe, très officiellement que je suis un inconditionnel du pouvoir de Son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE et toute son équipe. Ne vous en déplaise ! Pouvez-vous, désormais, au moins, me foutre la paix maintenant et gardez vos piètres analyses pour vous ? Il suffit de la comparer à celle du Professeur LOADA pour comprendre la nullité de votre message. Si j’étais professeur de sciences po, je dirai que votre analyse vaut, moins de zéro. En plus, en dépit de ma générosité habituelle, je constate, à mon corps défendant, qu’il n’apporte aucune pierre à la construction du débat démocratique. Je vous exhorte à éviter de faire tourner le débat autour de Me Kéré. Me Kéré, France.

      • Le 31 mai 2007 à 16:27, par kgb En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

        Me Kere, don’t you have anything else to say ? Faut pas vous gener de dire clairement vos avis sur cet article. On a l’impression que vous n’etes pas satisfait, Du genre "oui mais on peut feliciter le gouvernement sur certains faits aussi"

        • Le 31 mai 2007 à 19:13 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

          Cher compatriote,
          C’est exactement ça. Le Président COMPAORE a fait beaucoup de choses très bonnes pour le Burkina et je le reconnaîs bien volontiers. Mon promotionnaire LOADA reconnaît également cet état de fait et le CDP est un parti politique au service du Chef de l’Etat, peu importe qu’il soit issu des institutions révolutionnaires de Thomas SANKARA et de ses anciens camarades. Et alors, j’encourage Monsieur Le Président COMPAORE à poursuivre, en dépit des "têtes brûlées", les réformes nécessaires au renforcement de l’Etat de Droit. Tout le reste des différents discours est creux et vaseux et je n’entends pas participer à un débat qui n’est pas constructif pour notre peuple. En tout état de cause, c’est bien de glauser et de théoriser sur les insuffisances de notre démocratie. J’aimerai bien que mon Ami et Frère LOADA nous propose quelque chose de mieux au lieu de s’arrêter à une analyse que je trouve pertinente, mais incomplète, s’agissant des perspectives d’avenir de notre système politique. En tout état de cause, je ne répondrai désormais qu’aux messages d’internautes que je jugerai, au terme de critères subjectifs qui me sont personnels (tautologie) digne de réponse. Avec mes regrets. Me Kéré, france.

          • Le 1er juin 2007 à 16:20, par kgb En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

            Il faut vous mefier des gens qui parlent de critiques constructives : toute critique est constructive. On peut bien savoir ce qu’il ne faut pas faire et le dire (donc ca permet aux autres de chercher les autres solutions possibles) et ne pas avoir de belles idees de sortie de probleme. Deja l’idee qu’on est dans une mauvaise passe est lancee c’est a tous d’y reflechir. Loada et Ibriga disent la meme chose : profiter des 5 ans a venir pour mettre tout a plat. Qu’est ce qui n’est pas constructif ici ? L’idee de mettre a plat et de demander a tous les acteurs d’envoyer leurs idees pour de meilleurs scrutins ???

          • Le 4 juin 2007 à 02:57 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

            Cher compatriote pour que notre jeune democratie avance,rejetons tous ensemble le negative et soutenons le positive quelque soit le bord dans le quel on s’impraigne.

        • Le 31 mai 2007 à 20:15 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

          svp, un peu de tenu, arrétez de nous raconter vos vies. M kéré donc par la meme occasion vous avez appris à tous les internotes que vous avez fréquenté à bordeaux, bravo mes félicitations,

          • Le 1er juin 2007 à 01:39 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

            Félicitations au Pr Loada pour cette analyse sans complaisance. Avec la renommée dont jouit Me kere dans ce pays, et pour tout le respect que j’ai pour lui , je pense que cette manière de s’en prendre à certains internautes finit par dérouter nous autres, par rapport au caractère constructif et à l’interet juste qu’il pense vouloir donner aux débats.

            Je reviens au Professeur Loada pour indiquer qu’il était d’ailleurs l’un des rares intellectuels courageux à penser que la candidature de Blaise COMPAORE à la présidentielle n’était pas le meilleur signe d’un pas de géant de notre démocratie. Malheureusement, il a conclut plus tard que la question était juste une affaire de rapport de forces comme si ce rapport devrait prendre le dessus sur le droit.

            Il s’illustre encore aujourd’hui comme l’homme de droit qui ne parle pas forcement pour plaire, mais propose plutôt que notre système démocratique se regarde dans le miroir. Je suis particulièrement d’avis avec lui concernant la question de la chefferie traditionnelle. J’espère que cette fois-ci le Pr Loada va résister jusqu’au bout. C’est seulement l’impartialité dans l’analyse des intellectuels qui peut faire avancer notre système. C’est dommage de constater que la plupart de ces intellectuels (malgré leur potentialité en la matière) croient que dire la vérité, c’est faire du mal au Pouvoir et par voie de conséquence, se retrouver hors du cercle du privilège. Le peuple naïf et innocent vous regarde. c’est triste que de voir ceux qui semblent savoir, ceux qui semblent être l’espoir de notre peuple, opter de la manière la plus indigne pour leurs misérables propres interets.
            Dommage, Dommage.

            Encore Bravo Loada !

            • Le 1er juin 2007 à 08:06 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

              Je vous remercie pour la teneur et la justesse de votre message. Je m’excuse humblement, d’ores et déjà, de vous dérouter à travers les conclusions responsives que j’ai, légitimement, apporté à certains internautes que je trouve, personnellement, à raison, malveillants. Dans le débat constructif également, malheureusement, certains dégats collatéraux sont inévitables. Quoi qu’il en soit, je m’efforcerai à l’avenir, de ne plus répondre aux messages centrés sur des attaques personnelles qui me sont servies, via le net. Restons donc concentrés sur ce débat qui va, certainement, "conditionner" l’avenir de notre beau pays. Avec mes sincères compliments pour vos compliments et surtout toutes mes félicitations à Augustin. Me Kéré, France.

          • Le 1er juin 2007 à 07:58 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

            Est-ce un délit pénal que d’avoir fréquenté à Bordeaux ? Vous n’êtes pas obligé de lire le passage et vous pouvez le "zapper". Je vous exhorte à rester dans le cadre des propositions de rénovation de notre système politique. C’est ça l’intérêt du débat. Me Kéré

            • Le 1er juin 2007 à 16:04, par kgb En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

              Il fallait que Me Kere en arrive la. Oui on te sentait venir et c’est plus courageux de dire a haute voix ce que nous tous on lisait entre le lignes depuis hier. C’est aussi courageux que ce que Loada a fait : defendre publiquement son point vue. Faut pas eu honte. Donc plus jamais d’insinuation. Quant aux fautes de Flancais, il faut que vous grand avocat n’a qu’a nous excusez. Si on se comprend, tant mieux pour notre democratie.
              Le gouvernement est paye pour poser de bonnes actions (et non le contraire), on n’a donc pas besoin de l’aclamer pour ca : on paie deja le prix. Mais s’il ne fout rien ou recul (comme la corruption, les ponts bacles...l’insecurite) on n’est en droit de s’interroger. Toi tu fais comme si tu n’es pas en France. Est ce que la bas on ne demande pas chaque jour des comptes aux dirigeants ? Certains qui vivent a l’etranger nous ramenent souvent des mauvaises idees. Comme cet ambassadeurs qui a passe dix ans au Japon et des qu’il est devenu ministre de la Communication a commencer a interdire les debats comme Presse dimanche a la TNB. Heureusement que les autres nous ont debarrasse de ce Roi du Welbinde.
              Tout ce que tu apportes de la France c’est de nous dire de ne pas critiquer.

              • Le 1er juin 2007 à 20:07 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

                tres content en lisant l`interwiew de Monsieur Augustain Loada car j’avais perdu l’espoir croyant que tout les intellos du B.f etaient tous d’accord avec le systeme en place mais a ma grande surprise non, chose positive pour le B.f suite aux declarations de monsieur Loada. que tout ceux qui veulent le developpement du B.F n’ont qu`á osè comme LOADA au lieu de rester quelque part en france ou ailleur et raconter de la salade sur le forum.Thanx a lot fasonews all the best.Big up

              • Le 1er juin 2007 à 21:58 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

                Cher KGB de Moscou,
                Toi KGB, si tu révélais ton identité, ce serait plus simple et nous pourrions échanger sans passion et sans préjugé. Ce pseudonyme me rappelle les années noires de l’Union Soviétique où les citoyens honnêtes étaient enlevés à leurs familles et déportés en sibérie. Liberté, je chérie ton nom. Cette liberté, vous l’avez en "rasant les murs" sur le fasonet. Rires !!! C’est ce système obscurantiste que vous voulez instaurer au Burkina ? Vous n’aurez, ni les moyens, ni l’opportunité de le faire. Que vous lisiez entre les lignes ou pas, je constate avec une certaine amertume que vous êtes moins courageux que moi car je dresse mes opinions à visage découvert. Certes, je ne suis pas un modèle pour vous, (je m’en doute) mais ayiez un minimum de respect pour moi en révélant au moins votre véritable identité. Je suis convaincu que dans ce débat avec vous, vous n’aurez pas le dernier mot, je vous le conjure. J’attends impatiemment votre réponse sur l’amélioration de notre système électoral. C’est ça le débat et pas mes opinions politiques. En conclusion, vous me faites quand même plaisir en vous intéressant à mes idées, même si c’est dans le mauvais sens. N’est-ce pas la démocratie ? Me Kéré, France.

              • Le 1er juin 2007 à 23:17 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

                Critiquons et critiquons toujours. C’est d’ailleurs par les idées contradictoires que jaillissent les meilleures solutions. Tant que tout le monde fera le griot, nous irons tout droit au mur. C’est pour cette raison que le Pr Loada estime qu’il faut aller au dela de la légalité pour assoir la légitimité de la représentation. Et C’est encore pour cette même raison qu’il ne comprend pas le comportement de certains caciques du CDP `a penser que le TOUK KILLI est une victoire réelle. Tout pour nous et rien pour les autres, autant effectivement revenir au parti unique. Je profite en même temps dire que la candidature indépendante pourrait être un début de solution `a la démesure du nombre des partis, en ce qu’elle permettra a ceux qui jouissent d’une grande légitimité auxpres de leur base, (dans le contexte de la communalisation intégrale) de se présenter sans l’aval du parti dont on connait d’ailleurs le mode de désignation des candidats. Elle pourra même favoriser une meilleure gestion des partis, les assainir. Les gens seront libres de réclamer une juste désignation des candidats sans risque d’être débarquer du parti, puisque, même sans parti, ils peuvent aller `a la recherche de l’électorat. le mode actuel fait des députes qui sont vomi par leur base,ou qui n’en ont même pas. Tout simplement des fonctionnaires politiques. ils ne sont donc pas des représentants du peuple

  • Le 31 mai 2007 à 11:38 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

    Interview sans complaisance qui est l’expression d’un dépit. Quand je pense qu’il ya moins de 2 semaines certains sur ce forum ont accusé
    le prof. Loada et M. Ibriga de boire à la soupe du pouvoir....Sanwé

  • Le 31 mai 2007 à 12:38, par KINDA Yves En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

    Je tiens à féliciter le Pr LOADA pour cette analyse on ne peut plus réaliste des dernières élections législatives et de l’état de la démocratie au BF.
    De la part d’un de vos anciens étudiants de droit constitutionnel, actuellement en études du côté de l’Hexagone

  • Le 31 mai 2007 à 16:21 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

    Voici de vrais eclaireurs.
    On a compris : Me Kere est proche de Loada. Et puis quoi ? On attend toujours une analyse similaire de votre part en vain. Ok, disons vous n’etes pas du CDP, en tout cas on vous a pas entendu dire que ces elctions etaient un recul au contarire vous les avez salue. Preuve que vous et Loada ou Ibriga vous ne partagez pas les memes points. Ce que personne ne vous reproche. Mais franchement quand on rien a dire on se tait.

    • Le 31 mai 2007 à 19:37 En réponse à : > Démocratie burkinabè : " Il faut tout remettre à plat " (Augustin Loada)

      Cher Compatriote,

      Si ce que j’ai écrit ne vous intéresse pas, je vous exhorte à passer à autre chose au lieu d’exposer, avec des fautes d’orthographe élémentaires, votre ignorance et votre mépris sans vergogne. Si vous estimez que je ne partage pas les mêmes points de vue que Messieurs IBRIGA et LAODA, je ne pense pas que cela puisse constituer une tare, au point de réagir en haineux malveillant comme vous l’avez fait. L’expression plurielle en politique signifie que l’on peut avoir un avis différent de l’autre sans pour autant manquer de respect à ce prochain. J’espère que cette leçon vous est bien administrée et que vous réagirez mieux la prochaine fois.
      Je suis tout de même libre de militer dans le parti politique de mon choix. Et alors ? Je peux même créer un parti politique. Vous n’allez tout de même pas convaincre les burkinabé que militer dans le CDP, ADF/RDA ou tout autre parti de la mouvance présidentielle est un délit pénal. C’est vraiment le comble. Ressaisissez-vous et, à défaut, je ne vous répondrai plus. Je m’excuse, mais je n’ai pas de temps à perdre avec des gens qui ne pensent qu’au recul de notre pays à travers des critiques viles et des critiques non-constructives. Avec mes regrets. Me Kéré, France.

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