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1re édition de la crème de la mode : Dix stylistes africains en résidence de création

Publié le jeudi 10 mai 2007 à 08h10min

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Dix stylistes africains membres de ACREM (La Crème de la mode africaine) étaient en résidence de création du 27 mars au 08 mai 2007 à Ouagadougou. Création collective, formation, défilés de mode et exposition-vente ont été au menu des activités.

La Crème de la mode africaine (ACREM) est une rencontre de dix jeunes stylistes africains ayant pris part au dernier Festival international de la mode africaine (FIMA). Ces dix jeunes talents sont venus du Nigeria, de l’Ouganda, du Mozambique, du Zimbabwe, de l’Ethiopie, du Cameroun, du Rwanda, du Sénégal, du Niger et du Burkina.

Pendant un mois, du 27 mars au 08 mai 2007, ils se sont retrouvés en résidence de création d’une griffe africaine à Ouagadougou. La résidence de création visait à lancer une griffe de jeunes créateurs africains, à créer un label de qualité propre à ACREM et à trouver des créneaux de promotion de leurs modèles en vue de susciter un engouement pour la consommation des productions locales. Issus d’horizons divers avec des goûts et des cultures diversifiés, les dix stylistes ont axé leurs activités sur la création collective, la formation.

A ce niveau, 19 stagiaires du Burkina Faso ont bénéficié de leurs expériences dans les domaines de la gestion du temps du styliste, le processus de création en art vestimentaire, l’activité de promotion et enfin, la création d’entreprise et la demande de financement. Les différentes créations ont pu être découvertes dans les lieux d’exposition-vente (le CCF Georges Méliès) et pendant les soirées de défilés (le site du SIAO et le CCF).

Des conférences-débats ont également eu lieu avec les acteurs de la filière fibres et assimilés. Elles ont permis de discuter des questions relatives à la cherté des vêtements de qualité, l’envahissement des marchés africains par les produits importés, le bradage des matières premières et l’absence ou la faible vulgarisation d’un style vestimentaire reflétant véritablement les cultures africaines.

Ismaël BICABA

Sidwaya

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