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Nouakchott-Genève-Tripoli-Addis-Abeba : Blaise Compaoré reçoit plusieurs personnalités

Publié le vendredi 27 avril 2007 à 08h03min

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Blaise Compaoré et Kadhaffi

Du 18 au 24 avril 2007, le président du Faso a effectué une tournée dans quatre pays : Mauritanie, Suisse, Lybie, Ethiopie. Dans chacun de ces pays, Blaise Compaoré a accordé des audiences à des personnalités.

Après avoir reçu le 19 avril 2007 Guillaume Soro venu faire le point sur la mise en œuvre de l’Accord de Ouagadougou, à Nouakchott en Mauritanie, le président du Faso a été reçu par le docteur Margaret Chan, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). C’était le 20 avril 2007 au siège de l’OMS, peu avant son intervention à la réunion mondiale des partenaires sur les maladies tropicales négligées.

De retour à son hôtel (hôtel Intercontinental), Blaise Compaoré a reçu successivement les représentants des quatre pays (Burkina Faso, Bénin, Mali, Tchad) de l’initiative sectorielle en faveur du coton à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et le secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications (UIT).

A leur sortie d’audience, le premier groupe representé par l’ambassadeur Samuel Amehou a eu la réaction suivante : « En juin 2004, quand le président du Faso était à Genève pour défendre le dossier coton, la réaction des partenaires était que ce dossier était inconnu au bataillon, qu’il ne faisait pas partie du programme de Doha.

Personne ne voulait en entendre parler. Mais aujourd’hui, sur la scène internationale, le dossier coton, grâce à l’action du président du Faso, est devenu l’objet numero un de toutes les négociations à Genève. Ce dossier est devenu le problème emblématique du programme de Doha ». Le dossier coton a fait du chemin. Il y a eu des retombées positives pour les pays.

Les representants des quatres pays de l’initiative coton sont donc venus dire au président Compaoré que la lutte continue. « Nous sommes sûrs que nous allons gagner d’ici là » disent-ils confiants, malgré le blocage des négociations depuis juin 2006. Blocage du fait de la mauvaise volonté des pays développés face à la demande de plus de Justice pour les pays en développement. Pour Samuel Amehou, le Brésil, l’Inde... sont les porte-paroles des pays en développement. Du fait le leur poids économique, le Brésil, l’Inde arrivent à mettre la pression. « L’espoir est donc permis ».

Après les « cotoniers », c’était au tour du secrétaire général de l’Union internationale des télécommunication, docteur Hamadoun I. Touré et sa suite d’être reçus.
Celui-ci est venu « remercier le président Compaoré pour le soutien du Burkina Faso à sa candidature au poste de secretaire général de l’UIT ».

La reconnaissance du Dr Hamadoun Touré

Pour lui, le soutien du Burkina Faso a été très déterminant pour son élection. « Ce soutien a permis de mettre en accord le continent africain autour de ma candidature ». M. Touré a mis également à profit sa rencontre avec Blaise Compaoré pour lui exposer les grandes lignes de son programme. Le nouveau secrétaire général de l’UIT dit vouloir mettre un accent particulier sur la réduction de la fracture numérique.

Pour y parvenir, Hamadoun Touré propose une sorte de « Plan Marshall » en faveur des pays en développement. Ce plan dit-il, sera lancé en octobre prochain à Kigali au Rwanda. « J’ai demandé au président Compaoré de supporter cette initiative et d’y participer pleinement ».

Interrogé sur la nécessité des privatisations constatées dans le secteur des télécommunication en Afrique notamment au Burkina Faso, le premier responsable de l’IUT a eu la réaction suivante : « La libéralisation des télécommunications au Burkina Faso et la privatisation de l’ONATEL ont entrainé un boom dans le secteur ».

Pour lui, la tendance est la même dans les autres pays africains ayant pris la même option que le Burkina Faso. « Le continent africain est sur une bonne plate-forme. « L’avènement du privé dans les télécommunications a permis à la fois de reduire la fracture numérique et la fracture sociale du fait des créations d’emplois ».

A Tripoli, le président Compaoré a reçu le secrétaire du comité populaitre à la coopération le 21 avril 2007 dans sa suite de l’hôtel El Mahary. Accompagné de l’ambassadeur de la Libye au Burkina Faso, Mohamed Syala a échangé avec Blaise Compaoré sur des sujets divers : les problèmes économiques du continent, les questions d’énergie, la coopération bilatérale...

Compte tenu des richesses du continent, les deux ont convenu qu’une bonne coopération économique mettra le continent à l’abri des situations difficiles. Sur les relations entre les deux pays, l’accent sera mis sur la coopération hôtelière, bancaire, pétrolière.

L’O.I.T. reconnaissante

A Addis-Ababa, le 24 avril 2007, Blaise Comporé avant de se rendre à la XIe réunion régional africaine de l’Organisation internationale du travail (O.I.T.) s’est entretenu avec deux personnalités. Le président de la Tanzanie, Jakaya Kikwété et le directeur général de l’O.I.T., Juan Somavia.

Ce dernier est venu « remercier le président du Faso pour sa présence à la rencontre de l’OIT qui met en valeur les questions de l’emploi et du travail décent en Afrique ». Pour lui, le président Compaoré était à l’origine du sommet sur l’emploi et la lutte contre la pauvreté organisé à Ouagadougou en septembre 2004 qui a eu une répercussion mondiale. « A la suite de Ouagadougou, il ya eu des sommets similaires dans les Amériques.

150 chefs d’Etat ont repris le dossier à l’ONU, le conseil économique et social a demandé aux organismes internationaux de mettre la question de l’emploi et du travail décent au centre des politiques de cette rencontre ». Pour le directeur général de l’OIT, suite au sommet de Ouagadougou, l’emploi est de plus en plus au coeur des décisions politiques économiques et sociales. Quant à la rencontre avec le président Tanzanien, rien n’a filtré.

Rabankhi Abou-Bâkr ZIDA,
Envoyé spécial

Sidwaya

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