En outre, du don fait par la grande famille BCB, les femmes de Sakoula ont été gratifié entre autres, de deux tonnes de riz.

« Ce geste à l’endroit de nos mères, nos tantes se justifie par leur vécu. Leur situation est précaire et grâce à Dieu, les sœurs religieuses les ont portées par le bras pour les aider à se relever. A travers ce geste, nous voulons réitérer le prix que nous accordons au bien-être et à l’épanouissement de nos populations, car nous demeurons une banque citoyenne à leur service », a affirmé Madame Irène Combary, directrice générale par intérim de la BCB.

« Nous serons toujours auprès de nos frères et sœurs burkinabè dans le besoin », Irène Combary

Au total, ce sont 180 femmes qui bénéficient de ce don. Et pour la sœur Germaine Sawadogo, assistante au Centre Delwendé de Sakoula, cette main tendue intervient à l’occasion d’une journée des plus nobles pour les femmes, mais surtout, dans un contexte où les populations sont de plus en plus vulnérables.

« Au centre Delwendé, nous avons des femmes qui ont beaucoup souffert. Certaines ont été battues, violentées. Pour se nourrir ou même se vêtir c’était souvent compliqué. Aujourd’hui nous recevons des vivres de la BCB. Ce que nous pouvons dire c’est un grand merci aux femmes de la BCB. Il y a tellement de personnes en difficulté en ce moment, mais malgré tout, cette entreprise ne nous a pas oublié. Nous leur disons infiniment merci », a-t-elle salué.

« Que Dieu bénisse les femmes de la BCB ainsi que tout le personnel », Sœur Germaine Sawadogo

Le personnel de la BCB donne son sang pour sauver des vies

« Donner son sang, c’est sauver des vies », a-t-on coutume de dire. Le besoin en sang au Burkina est pressant et partout, dans les hôpitaux, beaucoup de malades en meurent. « Pour le moment, nous n’arrivons pas à couvrir les demandes de sang. Mais de plus en plus, les choses avancent, avec la communication et le soutien des partenaires comme la BCB. Nonobstant, le don de sang demeure un sujet encore tabou et n’est toujours pas encore dans nos mœurs. Toutefois, il faut retenir qu’il n’y a pas un acte aussi fort que de donner son sang pour les malades. C’est un acte de générosité qui n’a pas de prix parce que le sang ne se fabrique pas », a laissé entendre Marguetou Derra, responsable à la promotion du don de sang au Centre de transfusion sanguine.

« Nous souhaitons que les populations s’engagent de plus en plus à donner leur sang », Marguetou Derra

Convaincues donc de cet état de fait, la journée d’aujourd’hui est aussi consacrée au don de sang. Pour les femmes de la BCB, ce geste constitue une manière de remplir un devoir moral, envers toutes ces personnes qui souffrent par manque de ce liquide vital. « Une collecte de sang, c’est pour sauver des vies. Tant que nous sommes en bonne santé et que nous pouvons le faire, nous ferons tout pour continuer de le faire, encore et encore », a laissé entendre Carine Oulé, directrice des ressources humaines de la BCB.

La directrice des ressources humaines de la BCB, prête à donner son sang

Les femmes de la BCB contribuent à la lutte contre le terrorisme

En marge de ces deux activités qui se sont tenues le jeudi 7 mars, 2024, l’idée est venue aux femmes de la BCB de faire un geste pour réaffirmer leur patriotisme, en ces temps où le pays est en proie à l’hydre terroriste. Sur place donc, une collecte de fonds a été faite pour soutenir le gouvernement. Le montant obtenu se chiffre à 1 500 000 FCFA, lequel a été remis à la directrice générale par intérim.

La directrice générale par intérim de la BCB, recevant un montant de 1 500 000 FCFA des mains des femmes de l’institution

En recevant cette contribution des femmes de son institution, Madame Irène Combary a promis l’acheminer auprès de qui de droit.

Erwan Compaoré
Lefaso.net