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Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

Publié le samedi 9 mars 2024 à 09h00min

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Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a présidé, ce jeudi 7 mars 2024, à Ouagadougou la première rencontre Gouvernement-Partenaires Techniques et Financiers (PTF) de l’année 2024. Il a appelé à une nouvelle approche dans l’aide au développement.

Dès l’entame de la rencontre, le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a lancé un appel à une réévaluation profonde de l’efficacité de l’aide au développement au Burkina Faso.

Il a ainsi soulevé des questions importantes qui demandent une réflexion sérieuse de la part de tous les acteurs impliqués dans le processus de développement.

"Depuis des années , le pays a reçu pas mal de financements en matière d’aide au développement et on ne ressent pas les résultats sur le terrain", a-t-il déclaré.

C’est pourquoi, le Premier ministre a appelé à une introspection collective, soulignant que les raisons de cet éventuel échec sont multiples et complexes.

"Peut-être que cela vient de nous ou peut-être de l’aide", a-t-il souligné, signalant ainsi la nécessité d’un examen minutieux de toutes les parties prenantes.

Le Chef du Gouvernement a ensuite insisté sur la nécessité d’une transition vers un modèle de partenariat plus équilibré et constructif.

"Ce que nous cherchons de vous, c’est de nous fournir de l’aide qui peut nous aider à nous passer de votre aide pour devenir des partenaires", a-t-il affirmé.

Cette vision audacieuse de sa part met en lumière la volonté du Gouvernement burkinabè de ne plus être simplement bénéficiaire, mais un contributeur actif au processus de développement.

Dans un monde où l’aide internationale est souvent critiquée pour son manque de résultats tangibles, Dr Kyélèm de Tambèla a plaidé pour une approche plus ciblée et stratégique.

"Nous ne voulons plus du saupoudrage. Nous voulons que quand vous dites que vous nous aidez, après la phase de l’aide, qu’on puisse dire voilà ceux en quoi la population a progressé, ceux en quoi il y a eu comme émancipation des citoyens. Nous voulons que les partenaires internationaux interviennent dans les domaines structurants de l’économie", a-t-il martelé.

Par cette demande qui reflète une aspiration légitime à une aide qui soit véritablement transformative et durable, le Premier ministre a cité l’exemple positif de la coopération sino-zambienne, mettant en lumière le succès du projet de construction du chemin de fer Zambie-Tanzanie, appelé Tanzam.

Cette référence du Chef du Gouvernement illustre la puissance des partenariats structurants et la nécessité pour le Burkina Faso de suivre cette voie.

« Si les partenaires veulent réellement le développement du Burkina Faso, ce n’est pas à eux de proposer leurs canevas, mais de venir nous dire, quels sont vos besoins, nous pouvons intervenir dans quels secteurs pour vraiment vous être utiles aujourd’hui et demain et c’est à ce moment que nous pourrons cheminer ensemble », a-t-il insisté.

Il a par ailleurs exprimé le vœu que la rencontre Gouvernement-PTF soit un tournant au niveau de la coopération multilatérale.

« Si votre intervention est structurante, quels que soient les aléas politiques de demain et d’après-demain, nous serons toujours des partenaires, mais si votre intervention n’est pas structurante, elle sera volatile », s’est-il exprimé.

Pour lui, il y a plusieurs secteurs prioritaires au Burkina Faso qui nécessitent des investissements.

« Pour les projets structurants, nous en avons à revendre, nous avons des routes, des chemins de fer, des aéroports à construire, des universités, des écoles, des centres de santé à construire, et dans l’instant présent la lutte contre le terrorisme », a relevé le Chef du Gouvernement.

Du reste, il a souligné l’impératif de la paix et de la sécurité pour permettre au pays d’avancer vers le développement.

Il a exprimé sa préoccupation face au refus de certains partenaires internationaux d’apporter leur aide dans le rétablissement de la sécurité, élément indispensable pour garantir des investissements stables.

"Avant de dérouler tous les programmes structurants, il nous faut la paix et la sécurité, car sans sécurité, il n’y a pas d’investissement sécurisé.", a-t-il expliqué, avant d’indiquer que le partenariat avec les pays étrangers devrait être orienté vers une coopération réelle, prenant en compte les réalités spécifiques du Burkina Faso.

Et le Premier ministre de poursuivre : "Il faut savoir s’adapter, vous ne pouvez pas venir intervenir au Burkina Faso avec les mêmes créneaux et critères que dans les pays qui ne sont pas en situation d’insécurité."

Après avoir également mis en lumière les priorités de son Gouvernement, à savoir la sécurité, la refondation de l’État et le développement, il a souligné que les élections seront organisées que si elles contribuent à atteindre ces objectifs, rejetant ainsi l’idée de tenir des élections pour le simple exercice démocratique.

"Nous ne ferons plus d’élections pour faire des élections, il faut qu’il y ait un objectif. Il faut que nous sortions notre pays de cet engrenage de pauvreté dans lequel nous sommes depuis longtemps. Il faut être clair, si les élections étaient un moyen de développement, nous serions déjà développés. On n’organise pas les élections pour organiser, on organise des élections pour atteindre un objectif. C’est quand on est des hommes politiques sans objectif qu’on organise des élections pour les élections. Nous, nous ne sommes pas des politiciens, nous sommes des hommes de mission », a-t-il précisé.

Alors que le pays se trouve à un moment décisif de son histoire, confronté à des défis multiples, le Premier ministre a appelé à une solidarité internationale plus authentique et pragmatique.

"Nous pensons que les partenaires internationaux devront s’adapter à notre situation et en tenir compte dans leur relation avec le Burkina Faso", a-t-il exprimé, mettant ainsi en avant la nécessité d’une approche flexible et adaptative dans la coopération internationale.

DCRP/Primature

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Vos commentaires

  • Le 9 mars à 12:14, par zemosse En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    BRAVO ! MONSIEUR LE PREMIER MINISTRE. ON ATTEND DE VOIR LA SUITE D’ICI FIN 2024.

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    • Le 11 mars à 10:55, par kwiliga En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

      Bonjour zemosse,
      Ah oui, Braaavo !!!!!!!! Braaavo !!!!!!!!! (devinez qui j’imite) !!!!!!?
      Ouais, les nous autres, on est souverains, donc, il faut nous donner l’aide que Nous, on demande. Mais sinon, on prend quand même, parce que les temps sont durs dèh !
      Et puis, les nous autres, on veut plus entendre parler d’élections, parce que dans élections, y’a pas la sécurité et y’a pas développement... enfin, chez nous en tous cas... chez les autres, je sais pas, ça m’intéresse pas.
      Et puis, on va pas faire élection pour faire élection, il faut qu’il y ait un objectif... et sortir d’un régime de junte dictatoriale, ne nous semble pas un objectif valable...
      Comme nous sommes mandaté par Dieu, les russes et les wayinyans, nous n’avons pas d’objectif, non, Nous, nous avons une Mission.
      Et pour nous, contrairement à ce qui a été proclamé au début, une mission, c’est devenu trois missions : la sécurité (c’est en cours depuis 18 mois), la réforme de l’état (ça marche plutôt bien, parce que, dans ce cas là, les opposants ne sont pas armés), le développement (on a posé des premières pierres partout et on attend de voir ce qui va pousser).
      Question, lequel des partenaires de la Troïka a été le plus outré de cette arroga..., heu pardon, par cette "vision audacieuse" ?

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  • Le 10 mars à 15:24, par Alpha2025 En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Au lieu comme à l’acoutumée de rester dans des propos vagues, il devrait donner des exemples bien précis. Personne ne nous a obligé à accepter ce que ce Monsieur appelle saupoudrage. Maintenant l’exemple Zambie pris par le premier ministre relève de la malhonnêteté intellectuelle, car le chemin de fer visé n’a pas été construit dans le cadre de l’aide au développement. Il s’agissait d’un contrat en bonne et due forme conclu entre la partie Zambienne et la partie chinoise. Le premier ministre, puisqu’il cite la Zambie, devrait aussi parler de la situation de ce pays vis à vis de sa dette. M. le premier ministre, vous qui êtes si érudit, quand vous nous instruisez, faites le à 100%, ne faites pas de saupoudrage !

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  • Le 10 mars à 17:24, par VAR En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Monsieur le 1er ministre,
    Savez vous que les PTF travaillent avec vous dans le cadre de partenariats bien balisés et signés par l’état burkinabè ? Donc, au lieu d’être un faux donneur de leçon, vous feriez mieux d’avoir une vraie feuille de route pour le développement du pays et non passer votre temps à vous pavaner pour ne rien dire ! Si vous aviez parlé que vous alliez vers une gouvernance vertueuse et demandez l’accompagnement des PTF, nous aurions applaudi. Les élections ne visent qu’à élire démocratiquement nos représentants. Nous avons en réalité des institutions faibles. Vous auriez pu supprimer l’ALT pour éviter de gaspiller nos maigres ressources car cette ALT est une caisse de résonance pour les hommes forts de l’heure. Quel représentant de l’ALT va critiquer ouvertement le président dans le contexte actuel ? Monsieur le 1er ministre, soyez un peu plus honnête avec vous même car la VAR est là !

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  • Le 10 mars à 21:48, par ahah En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    J’attends le jours où le mendiant viendra me tancer parce que je lui donne à manger au lieu de lui donner une moto.
    Quand on est dépendant on doit faire preuve d’humilité.

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  • Le 11 mars à 01:36, par Nimembao En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    J’attends que le PM dise clairement que nous avons cessé de quémander l’aide au développement et que dorénavant, nous allons nous-mêmes financer notre propre développement ! Voilà c’est cela de la VRAIE SOUVERAINTEÉ !! Mais non, il ne le fera pas. Vous savez pourquoi ? Parce que tout simplement, pour gérer notre propre développement, il nous faut des institutions fonctionnelles, solides et transparentes. Il nous faut être intelligents. Pas juste faire du bla bla de divertissement.

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  • Le 11 mars à 10:19, par Sacksida En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    De toute facon, le 1er Ministre Kyelem de Tambela denote le 1er Ministre Incompetent que le Burkina Faso ait connu depuis les 40 dernieres annees. Declarations Populistes Inutiles qui frisent le Ridicule. Combien de Millions ou meme Milliards de FCFA ou de Dollars le Burkina Faso contribue t-il aux Budgets des Pays que vous citez ? Si ces Pays Occidentaux Imperialistes vous exigent des Conditions Democratiques, parce qu’ils apportent des financements publiques a l’Etat Burkinabe et donc ils ont un droit de regard en matiere de gouvernance Politique et Democratique Credible et des Droits Inalienables de l’homme dans le cadre de la Solidarite Internationale. Depuis 18 mois vous etes Incapables de Dresser un Bilan Exhaustif de vos activites operationnelles sur les Plans : Securisation du Territoire National Burkinabe, Economique et Social Fondamental. C’est cela la Verite Incontournable. Salut

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  • Le 11 mars à 10:57, par Kouda En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    M. de Tambela, et si vous mobilisiez et utilisiez les ressources propres du Burkina Faso pour financer ces projets structurants, ne serait-ce pas idéal ?
    Le mendiant qui impose ses conditions et fait preuve d’une grande ingratitude envers la main qui le nourrit. On aura tout vu avec vous.

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  • Le 11 mars à 13:54, par caca En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Je me demande quel PTF a empêché le train burkinabé à deservir Kaya une ville à 100 km depuis le prolongement du rail. Quel ptf empêche le déloppement de notre rail ou aereport et compagnie air Burkina ? Le Japon qui a construit les échangeables à ouaga sont-ils structurant ? Sans parler les barrages et hopitaux, je pense que la liste est longue.

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  • Le 11 mars à 14:20, par J.E. Sonde En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Ce que le premier ministre oublie de dire, c’est que cela fait de très nombreuses années que les budgets de coopération octroyés au Burkina Faso par les bailleurs occidentaux sont implémentés par les ministères et par des organisations de la société civile du pays.
    Affirmer que les stratégies déployées sont identiques à celles déployées en Mongolie ou au Brésil est totalement inexacte et insultant pour les PTF et pour les nationaux qui s’investissent sérieusement pour le développement et le soutien aux populations les plus pauvres du Burkina Faso (de nombreuses organisations locales font d’ailleurs un travail admirable).
    En réalité ce discours hautain ne sert-il pas juste à entretenir la liesse des jeunes ouagalais et à détourner l’attention du drame qui se joue dans les campagnes (plus de 700 civiles assassinés depuis le début de l’année) ?

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  • Le 11 mars à 18:47, par Malo En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    C’est décevant cette approche du PM. toujours dans la fanfaronnade ! effet de show politique et de pseudo diseur de vérité ! Il se croit toujours sur un plateau d’animation et quand il voit le micro il est est excité !. Quand on est à e poste il faut savoir que tout ce que nous disons doit apporter quelque chose de bien à son pays. Il faut arrêter de se faire plaisir !!!! C’est égoïste.

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  • Le 12 mars à 12:59, par Bob En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Quelle est la valeur ajoutée de ce personnage ? Aucun mendiant ne veut des piécettes mais malheureusement c’est le donateur qui décide selon ses priorités. Au lieu de se ridiculiser, pourquoi ne pas décider SOUVERAINEMENT de refuser les aides que nous trouvons ridicules ? Au moins on ne nous traiterait pas de mendiant gonflé. J’imagine un garibou me dire à la mosquée que désormais il n’accepte plus que des aumônes de 1000Fcfa et plus. Certains lui répondraient sûrement violemment. De toute façon si le monsieur craignait le ridicule il ne mettrait ni JOCHIMSON, ni DE TAMBELA dans son nom.

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  • Le 12 mars à 13:03, par Le Marechal du Burkina En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Il faut être efficace.
    En quoi ce langage du PM fait avancer les choses.

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  • Le 12 mars à 13:52, par El Hadj Sidi Brahim En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Nos partenaires, qui semblent nous venir en aide et nous offrir leur soutien gracieux, vivent en réalité du pillage de nos richesses. Sans nous, ils seraient aujourd’hui réduits à mendier. Merci à son Excellence Mr Le Premier Ministre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla pour son discours éclairé. Je félicite le peuple burkinabè pour sa direction nationale brillante et ses orientations clairvoyantes.
    El Hadj SIDI BRAHIM
    Ingénieur de Pétrole
    Nouakchott - Mauritanie

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    • Le 12 mars à 15:53, par Kem En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

      Où avez-vous vu que tous ceux qui apportent leur contributions au développement économique du pays pillent tous le Burkina ?
      Ce Premier Ministre intérimaire fait une erreur en indiquant qu’il faut que les pays aidants donnent en réalisant un projet et qu’ensuite l’autonomie viendra.
      Ce n’est pas ainsi que le Burkina pourra avancer.
      Il faut CONSTRUIRE DES PROJETS AVEC et pas tout attendre de l’extérieur.
      C’est un programme ambitieux car l’argent est le nerf du développement économique, en insistant sur économique car il faut garder les qualités du développement humain propre au Burkina.

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    • Le 12 mars à 15:58, par Enfant de Boussé En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

      Comme vous , je suis derrière un écran à écrire ce message.
      L’ordinateur ou le smartphone que je t’utilise a été imaginé, créé ou inventé par les PTF.
      Ont t-ils eu besoin de nos ressources pour imaginer et inventer cet ordinateur, cet smartphone que j’utilise et dont je suis encore prêt à payer une fortune pour m’en procurer ? Non, ils ont utilisé, avant toute chose, leur cerveau. Ils ont fait des recherches pour apprendre, comprendre. Puis ils ont utilisé leur savoir acquis pour imaginer et créer le smartphone ou l’ordinateur avec lequel je sui entrain d’écrire ce message.
      Nous sommes là, à reprocher à la terre entière de piller nos ressources.
      Mais qui nous empêche d’utiliser nos ressources pour imaginer, inventer, créer et vendre ?
      Le fer que la Mauritanie vends à l’état brut , qui vous empêche de faire comme d’autre pays ont commencé à le faire, de le transformer. Est-ce les pays qui ont à transformer leur matière première pour lui conférer d’avantage de valeur ajoutée rencontrent des oppositions ?

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    • Le 12 mars à 16:32, par ahah En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

      Mon frère mauritanien, pouvez-vous nous donnez un exemple de pillage du Burkina s’il vous plait ? Un exemple aitayé pas de généralité.

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    • Le 12 mars à 18:51, par J.E. Sonde En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

      El Hadj Sidi Brahim
      Ne pensez vous pas faire un amalgame entre la période coloniale terminée depuis 60 ans et la période post-coloniale ?
      Depuis 60 ans, les Burkinabés ont-ils vécu sous la coupe réglée des colons ou sous la présidence de Burkinabés ?
      Avant de porter la faute sur l’ancien colon, n’y a t’il pas lieu de balayer devant sa porte. ?

      Son excellence le premier ministre a beau jeu de critiquer la France … lui qui à largement bénéficié de ses faveurs pour faire ses études de droit à Nice !
      Il a aussi beau jeu de critiquer la coopération, alors qu’il en a lui même été un acteur privilégié au travers de l’Association Amitié France Burkina Faso dont il fut l’un des membres fondateurs (voir son cv en ligne).

      Voyez vous. Il est facile de faire du populisme et de mettre sans nuance tous les problèmes du pays sur le compte de l’ancien colon. L’idéologie politique populaire se nourrit de l’espoir de ceux qui croient en elle.

      Mais au-delà de la dénonciation dogmatique du neo-colonialisme que est le projet politique ? Depuis 60 ans, tous ceux qui après avoir dénoncé la mauvaise gestion, la corruption et l’affairisme, ont accédé au pouvoir (par coup d’Etat ou par élections toujours contestées) n’ont jamais fait mieux (et souvent ont fait pire) que leurs prédécesseurs. Y a t’il une raison de penser que cela soit différent aujourd’hui ?

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  • Le 13 mars à 09:10, par Jean Le Celeste En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Après lecture de cet article et des commentaires qui s’en sont suivis, je perçois une des explications clés du sous développement de l’Afrique et c’est à en pleurer : incapacité de s’unir pour défendre une cause et ce depuis les régimes passés. Trop de connaisseurs inutiles !!! Soyons humbles de temps à autre, mettons notre égo de côté et ne pensons pas que les autres sont incapables tant que nous ne sommes pas associés. Si tous pensent ainsi quand vous serez aux commandes les autres aussi penseront ainsi de vous.A quand la fin de ce cycle ? Nul n ’a le monopole de la stratégie parfaite de développement mais en mettant ensemble nos intelligences nous pourrons emprunter le bon chemin. Je prêche dans un désert j ’en suis certain mais ce message a l ’avantage de me soulager. Pensons nation !!!! Ce n’est pas impossible.

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  • Le 13 mars à 15:47, par Bonus En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    @LUI
    Merci pour cette contribution. Je constate avec amertume dans les interventions que les intervenants doivent avoir un probleme personnel avec Mr. le Premier Ministre. Au lieu de donner leur avis sur la soutenabilité de l’aide et de son impacte, ils passent leur temps a vilipender le premier ministre. Il faut reconnaitre que les textes liés a l’aide au developpement ont ete signes sous pression. On met vos economies en difficultes et on vous impose des conditionalites aupres de la banque mondiale, FMI, Club de paris et autres pour vous maintenir dans la mendicité. Les agences comme Moody, Fitch, Poor and standard et autres agences de notation donnent a nos pays africains de mauvaise notes pour permettre aux institutions preteuses de nous preter a des taux exorbitants. Il est temps que l’afrique met en place ses propres institutions financieres et si l’Union Africaine etait serieuse, elle devait s’y atteler. Gaddaffi a voulu le faire et l’otan l’a trucidé. Tant que nos jeunes africains ne comprendront pas les enjeux géostrategiques, nous resterons a la traine

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  • Le 14 mars à 13:51, par Jean Le Celeste En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    M. LUI. Si vous preniez le temps d’analyser mes propos vous sauriez que le morceau de phrase "Nul n ’a le monopole de la stratégie parfaite de développement mais en mettant ensemble nos intelligences nous pourrons emprunter le bon chemin" concerne également la teneur du discours du Monsieur Le Premier Ministre !!!! Ne soyons pas omnibulés. Vous avez juste lu avec des appréhensions.

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  • Le 14 mars à 15:14, par J.E. Sonde En réponse à : Aide publique au développement : Le Premier ministre rejette le "saupoudrage" et veut des investissements structurants

    Le problème avec le PM c’est qu’il adopte une posture accusatrice en mettant toute les formes de coopération dans le même sac.
    Nombre de burkinabés qui comme moi travaillent pour une organisation de développement occidentale ne peuvent accepter cette critique sans broncher car avec l’aide de citoyens européens nous avons pu soutenir dans les campagnes du pays des projets qui ont changé la vie de milliers de paysans. Pendant ce temps nombre de burkinabés profitaient à Ouga du système sans se plaindre. Il est donc bien trop facile de mettre tous les problèmes du pays sans aucune nuance sur le dos des « impérialistes occidentaux ». C’est ce que j’appelle une idéologie politique populaire qui s’éloigne des faits objectifs pour galvaniser ceux qui croient en elle.
    Au lieu de chercher des puces à la coopération, le PM ferait mieux de regarder du côté des entreprises multinationales qui officient au Burkina.
    C’est plutôt de ce côté qu’il trouvera ceux qui exploitent sans vergogne le pays !

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