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CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

Publié le lundi 5 février 2024 à 21h25min

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CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

Le moins que l’on puisse dire est que la création de la CEDEAO a été le couronnement d’un long processus. L’on oublie trop souvent les grands ténors de la création de cette institution et on se contente de ne retenir que ceux ayant participé à son avènement officiel. C’est ainsi que certains, par omission ou par ignorance, attribuent la paternité de l’institution à des chefs d’État militaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger de l’époque.

L’actualité brûlante autour de l’annonce de la sortie du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la CEDEAO nous invite à replonger dans l’histoire de cette institution qui semble devenir le bouc émissaire de certains, un cache sexe pour d’autres.

Depuis 1945, les Etas ouest-africains se sont regroupés dans un grand ensemble économique sous l’égide du franc CFA : une première union économique. Ensuite, sous le leadership du président du Liberia William Tubman, une tentative d’intégration aura lieu en 1964 aboutissant en 1965 au regroupement cette fois-ci, des pays suivants : la Côte d’Ivoire, la Guinée, la Sierra Leone et le Liberia. Cet effort d’intégration n’a malheureusement pas pu se propager en attirant les autres pays. Néanmoins, le président libérien a le mérite d’avoir essayé, après les liesses des indépendances et les fractions qui s’en sont suivies, le rapprochement des pays ouest-africains pour la défense de leurs intérêts communs.

Après ce désir d’union moins réussi, il va falloir attendre1972 pour que le chef de l’Etat du Nigeria, le général Yakubu Gowon, et son homologue togolais, Gnassingbé Eyadema, entreprennent des tournées dans la région pour promouvoir l’idée de l’intégration. Ainsi, grâce à leurs efforts, des projets ont été mis en avant et servi de base à l’élaboration, en 1975, du Traité de Lagos qui allait donner naissance à la CEDEAO. A l’origine, le Traité de Lagos se cantonnait à l’économie, mais du fait des problèmes politiques qu’a connus la région, il a fait l’objet d’une révision qui a permis, en 1993, L’élargissement de son champ d’application et de ses prérogatives. De plus, du fait des tensions et des conflits politiques qui régnaient dans la région et compte tenu de la nécessité de la stabilité pour la prospérité économique, la CEDEAO a adopté en 2001 un protocole additionnel sur la démocratie et la bonne gouvernance. Mais que reproche-t-on à la CEDEAO ?

Il semble que la CEDEAO, pour la plupart des Sahéliens et même à voir les communiqués des gouvernements du Mali, du Burkina Faso et du Niger qui viennent de claquer la porte, est devenue une institution aux agendas cachés servant des intérêts impérialistes. A cet égard, il faut dire effectivement que la CEDEAO a géré les crises qui sont survenues dans ces pays avec moins de tac, moins de discernement, renforçant ces sentiments d’une institution sous influence étrangère. La CEDEAO, au lieu d’adopter une posture souple, une méthode compréhensive dans l’analyse de la crise politique du Mali et, dernièrement, du Niger qui était tout à fait complexe et comportait des enjeux énormes, a pris une posture guerrière se donnant l’air d’être une institution va-t-en-guerre. Pire, en prenant des sanctions contre ces pays où sont survenus des coups d’États, elle privait de fait des populations de leurs besoins existentiels, se faisant par là l’institution la plus impopulaire aux yeux des peuples.

Même si l’on peut faire des reproches à la CEDEAO, il semble qu’il est dangereux de s’inscrire dans un registre utopique et fantasmatique qui consiste à dire qu’elle est inutile et que la quitter irait mieux. Il est important de voir la réalité et d’y réfléchir pour ne pas jeter le bébé avec l’eau de bain. Le bras de fer entre CEDEAO et l’AES compliquera davantage les activités économiques dans la région ouest-africaine et conduira à des conséquences dommageables. Car, il faut le dire, ceux qui souffriront, ce sont toujours les pauvres populations qui sont d’ailleurs confrontées déjà aux dures réalités de la libre circulation des biens et des personnes. Si la sortie des pays membres de l’AES devient une réalité, il faut croire maintenant que les populations seront exposées à des prix exorbitants des produits venant dans les différents pays, aux difficultés de circuler et de voyager : des cartes de séjour et des visas verront évidemment le jour. Pourtant, il semble que la CEDEAO avait déjà eu une avancée significative dans ce sens et que malgré les tracasseries douanières, la libre circulation des biens et des personnes était en marche. Aussi, la CEDEAO a mis en place une carte d’identité pour tous les citoyens de ses membres qui restait tout simplement à être vulgarisée.

Ce qui se dessine avec la sortie du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la CEDEAO n’est ni bon pour ces pays, ni bon pour les autres membres restants de la CEDEAO. Cela n’honore pas l’Afrique. Cette sortie fracassante va fragiliser les liens solides entre les peuples bâtis depuis des décennies et exacerber les tensions sécuritaires et politiques en cours dans la région. Il est important que tous les pays comprennent que malgré leurs divergences politiques, ils ont des enjeux et des défis communs à relever. Aucun pays où aucun groupement de pays, quelles que soient ses potentialités en ressources minières ou minérales, ne peut se développer en s’isolant avec ses voisins.

Tout laisse croire que les États-Unis d’Afrique, un vœu si cher à Kwamé Nkrumah et à tous les panafricanistes dignes de ce nom, sont toujours loin d’être une réalité. Les chefs d’Etats militaires des pays membres de l’AES, dans leur quête effrénée de souverainisme, ne savent pas qu’ils contribuent davantage à repousser l’avènement d’un État fédéral africain. Mais il n’est pas trop tard pour bien faire et la CEDEAO, tout comme l’AES, peut toujours écouter l’un des dignes fils de l’Afrique, le savant Cheikh Anta Diop qui déclare en ces termes : « A mon avis, la sortie de l’impasse actuelle est assez claire. L’organisation rationnelle et économique du continent africain ou d’une partie quelconque de celui-ci ne peut précéder une organisation politique commune selon les lignes fédérales régionales ou continentales. La première étape consisterait à organiser politiquement une entité géographique puis, à l’intérieur de cet espace géographique, à procéder à une organisation économique rationnelle. L’inverse n’est pas possible. C’est pourtant ce que les chefs d’Etats africains tentent de faire depuis le tout début. Pourquoi ? Simplement par égoïsme, pour des intérêts de pouvoir personnels et égoïstes. Où en est l’Afrique dans tout cela ? »

Wendkouni Bertrand Ouédraogo

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Vos commentaires

  • Le 5 février à 15:03, par Alpha2025 En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    Je n’ai pas vraiment la culture requise pour parler de ces choses complexes que sont les organisations internationales et sous régionales, mais une chose me paraît claire : ces institutions n’ont pas de personnalité propre. Elles valent ce que valent les dirigeants des pays qui les composent. Partant accuser la CEDEAO de tous les péchés d’Israël et en prendre prétexte pour partir de l’institution n’est qu’un cache-misères qui permet de ne pas se poser les bonnes questions de fond. Elle permet de rejeter sur d’autres, nos propres responsabilités dans les problèmes de nos pays. Au départ de la CEDEAO étaient des chefs d’état visionnaires qui ont fait des concessions afin que l’institution voit le jour. Ils ont engagé les débats et fait les compromis nécessaires. Qu’est ce qui empêchait les chefs d’état de l’AES d’engager un débat franc et direct, sans gants avec leurs pairs de la CEDEAO ? À supposer qu’ils n’aient pas l’écoute qu’il faut, ils pouvaient faire intervenir la commission de l’UA. Ce qu’ils ont fait pour moi est une fuite en avant qui leur permet d’une part d’éviter les pressions de l’institution pour un retour à l’ordre constitutionnel, d’autre part de court-circuiter les partis politiques, ainsi que les syndicats et les vrais acteurs de la société civile (je dis cela par opposition à la société civile vuvuzela qui est née comme par génération spontanée après le coup d’état). Comme on refuse obstinément de prendre en compte leur point de vue dans la gouvernance actuelle, et comme on veut éviter toute forme de-je ne dis même pas contradictions-voix discordante, on prend la décision magique qui permet de faire l’économie de tout cela. L’avenir nous dira si cette sortie de la CEDEAO est une plus value pour notre préoccupation majeure du moment : la lutte contre l’hydre terroriste. Mon point de vue est que cette décision de sortie règle un problème des juntes qui nous gouvernent, et pas ceux des peuples du Liptako-Gourma. Que l’avenir me donne tort, c’est mon plus grand souhait.

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    • Le 6 février à 12:32, par Abdoulaye M En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

      Mon cher votre analyse regarde la situation avec un seul œil. Le Niger mon pays a tout essayé avec la CEDEAO. En tout cas pour le dialogue le Niger a ouvert ses portes. Cependant la CEDEAO à refusé. La deuxième absence au rdv pour le dialogue à Niamey coïncide comme par hasard avec la visite en France de Tunubu et Ouattara en France le même jour. Dans la soirée le Niger apprend que la délégation du Nigeria et du Bénin ne seront pas à Niamey. Que voulez vous que le Niger fasse devant une telle imposture ?
      Revenons à cette question de démocratie tant chantée et l’arrivée des militaires au pouvoir dans nos pays. Hier 5 février qu’est-ce qui s’est passé au Sénégal ? Soit objectif avec toi même et ta CEDEAO d’aujourd’hui. La même institution condamne les pays de l’AES et caresse Maky Sall. Quel mépris ? Vous continuez à avoir du crédit à cette cette institution ? Qu’est-ce que tu demandes à la CEDEAO de faire pour garder l’hégémonie de ses membres et tendre vers l’intérêt des peuple africains ? Tu souligne avec légèreté les actes posé cette institution à l’endroit des peuples du Sahel. Tu ne pas un seul mot sur la situation du Sénégal et le comportement de la CEDEAO fasse à cette situation. Tu te moques de nous alors !

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    • Le 7 février à 14:57, par CHARME En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

      Il serait normal que la sortie des trois États de l’AES de la CEDEAO ne règle que le problème des juntes actuellement au pouvoir puisque l’adhésion de ces États à cette institution ne règlait que le problème des démocrates qui y étaient avant ces juntes.
      Par ailleurs, je me demande quand est ce que nous, les Africains, nous allons cesser de se comporter en idiot. Démocratie à gauche, démocratie à droite. Pensez-vous que si elle avait été une bonne forme de gouvernance, les Européens nous l’auraient prosée ? Ils savaient bien que n’étant qu’une politique de laisser faire, elle introduirait chez nous du désordre, nous laissant à leur merci. Si vous doutez, citez moi un seul pays dans le monde qui s’est développé dans la démocratie.
      En exemple, le Nigeria continue d’être en proie au terrorisme au nom de la démocratie et des droits de l’homme. Alors, la démocratie ne pouvant pas règler la question du terrorisme, souffrez que le Mali, le Burkina Faso et le Niger change de stratégie en essayant une autre forme gouvernementale.
      En outre rappelez-vous que ceux qui font les lois, les font à leur guise et selon leurs intérêts. Par conséquent, les prédécesseurs des juntes ont institué la loi contre les coups d’Etat dans la charte de la CEDEAO pour protéger pouvoir. Souffrez aussi que les juntes actuellement au pouvoir dans ces trois États en sortent pour protéger le leur.

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  • Le 5 février à 15:08, par Indjaba En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    Qu’est-ce que la CEDEAO doit faire ? Les pays membres se sont entendus sur des règles où il est dit clairement qu’en cas de coup d’État, le pays est suspendu et des sanctions doivent tomber. Il y’a eut coup d’État au niger, on fait comment ? Les gens rétorquent que la CEDEAO doit tenir compte du contexte qui est le terrorisme qui est le justificatif du coup d’État. Ils disent aussi que la CEDEAO n’a apporté aucune aide aux pays attaqués en oubliant que le Nigeria qui est un fervent défenseur de la CEDEAO est en proie au terrorisme. Ces arguments ne tiennent pas . Il revenait à Thiani, auteur du coup d’État de faire profil bas et de demander des circonstances atténuantes. Il y’a des voleurs qui ont de très bonnes raisons de voler mais est-ce qu’on les écoutent ? il y’a des voleurs qui sont tellement démunis qu’ils décident de voler pour payer les médicaments de leur maman grabataire ou la nourriture de leurs enfants. Ils ont là de belles raisons mais est-ce qu’ils ne sont pas lynchés lorsqu’ils sont appréhendés en tant que voleurs ?
    La CEDEAO va certainement disparaître mais il faut que nos mentalités changent sinon nous allons créer de nouveaux regroupements qui vont aussi agoniser et disparaître.
    J’entends les défenseurs de l’AES tirer à boulets rouges sur la démocratie et les élections chaque matin dans les radios. Curieusement Ces mêmes personnes condamnent actuellement Macky Sall pour avoir reporté des élections. Bizarrement Ces mêmes personnes demandent à IB de reporter les élections de juillet et d’interdire les partis politiques. Etc etc. Nous sommes toujours entrain de demander une chose et en même temps son contraire. Que voulons nous au juste en Afrique ?

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  • Le 5 février à 16:48, par Gb En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    Quand je vois nos dirigents se faufilier à elysé, et au pays European ça me fait pitier et nos intelectuels qui n’arrivent pas a trouver des solutions a nos problèmes ça m’atriste de plus.

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  • Le 5 février à 17:06, par Soledade En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    TRES BON TITRE : HISTOIRE DUNE INSTITUTION QUI AGONISE
    EH BIEN POURQUOI AGONISE TELLE ???
    TOUT SIMPLEMENT A CAUSE DU MANQUE DE VISION DE CETTE INSTITUTION ET SURTOUT DES CHEF DETAT QUI EN ONT FAIT LEUR SYNDICAT. SINON ELLE AURAIT PU SIMPOSER PAR SA CREDIBILITE CAR GOUVERNER CEST PREVOIR DIT ON . DONC CEUX QUI LONT CREE AVAIENT PREVU DE BONNES DISPOSITIONS EN CE TEMPS LA
    MALHEUREUSEMENT CEUX QUI ONT SUCCEDE LES ANCIENS NONT PAS PRIS EN COMPTE LINIQUITE EN INCLUANT DANS DES DISPOSITIONS NOUVELLES LES COUPS DETAT CONSTITUTIONNELS. AINSI NAQUIT LE DEUX POIDS DEUX MESURES .
    ECOUTER AU NIGER LE COUP DETAT NA PAS TUER UNE SEULE PERSONNE TANDISQUEN COTE DIVOIRE ET AU SENEGAL IL YA EU DES CENTAINES DE MORTS ET DANS BIEN DOTRES PAYS
    AU REGARD DE TOUT CELA LA CEDEAO AURAIT PU PRENDRE DES MESURES POUR ANTICIPER CE TYPE DE COUP DETAT MAIS HELAS ... ELLE PREFERE AGONISER AGONISER AGONISER ET ELLE VA DISPARAITRE PAR LINCOMPETENCE ET LA CUPIDITE DE CEUX QUI LANIMENT.

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  • Le 6 février à 00:33, par Black En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    Pourquoi les gens sont hypocrites lorsque un soit disant démocrate fait coup d’état on ne dit rien mais lorsque c’est les militaires toute la planète nous en parle. Lui le président ivoirien il a fait quoi ? Ce n’est pas coup d’état et le sénégalais il a fait quoi aussi ? Ce n’est pas coup d’état , c’est quoi votre problème à la fin . La bonne question à se poser c’est pourquoi les coups d’état ne finissent pas en Afrique et pour au Niger la population les a soutenue . On vous pense quoi ça fait 12 ans que le peuple nigérien souffre.

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  • Le 6 février à 00:48, par Black En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    Au Niger l’éducation zéro, la santé zéro , l’élevage zéro, l’agriculture zéro , le travail on en parle même pas il faut que ton oncle ,ta tante ,ta mère ou ton père soit dans le gouvernement pour espérer quelque chose.donc le chômage même est une maladie pour le peuple . La pauvre du peuple on en parle pas mais avec tout ça en période de 12 ans ils ont pris une dette que le pays n’a jamais eu dans son 2000milliards de fcfa. Il y a plusieurs exemples que je peux donner mais l’écriture sera longue même pour faire route on a des personnes qualifiées qui on fait des études pour ça mais on prend des étrangers on amène . Le malheur du Niger a été le jour où Mahamadou Issoufou est arrivé au pouvoir il nous a appelé la guerre avec sa propre bouche ensuite la perle qui sort n’importe quoi de sa bouche Bazoum . Alors il faut nous laisser en paix nos problèmes nous suffisent on en a assez. Comme ci ce n’était pas suffisant la CEDEAO a rajoutée une couche à cause d’un président qui n’a rien à faire de son peuple . Alors ceux là qui veulent des raisons pour le coup d’état peuvent me demander il y en a plus encore

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  • Le 6 février à 10:44, par Crésus Kagambega En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    J’attends de voir leurs plan pour nous sortir de cette impasse , si non cette sortie me semble précipitée sans de franches discussions avec la CEDEAO

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  • Le 6 février à 11:35, par Zadi-bagnon En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

    Pitié. Comment des pays se disant panafricain veulent sortir d’une organisation sous régionale chèrement acquis. S’il y a des remarques à faire, faites la car c’est dans les contradictions qu’on construit une entité. Sortir de la CEDEAO est une maladresse sur tous les plans. Économique et politique. Avez-vous pensé un instant à la souffrance de la population des pays de l’AES. Soyez réaliste messieurs les politiques.

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    • Le 7 février à 14:13, par CHARME En réponse à : CEDEAO : Histoire d’une institution qui agonise

      Vous avez peut-être raison. Seulement, comment discuter quelqu’un qui vous a déjà sanctionnés sans vous avoir jugés ? Par ailleurs, il égal à celui qui agonise d’être exécuté. La faute incombe à la CEDEAO qui se comporte immature, irréfléchie et comme au service du néocolonialisme occidental.

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