Selon le ministre en charge de l’environnement Roger Baro, ce projet est conçu pour restaurer les écosystèmes dégradés, promouvoir la conservation de la biodiversité et renforcer la résilience aux changements climatiques dans les communes de Boussé, Niou, Laye et Toéghin. « Les principaux résultats attendus sont, entre autres, quatre espaces de conservation qui seront créés, restaurés et classés. 250 ménages auront amélioré leurs revenus par la promotion d’activités génératrices de revenus à travers les activités des jardins nutritifs et d’apiculture.

2 200 ha de terres seront restaurés par les bonnes pratiques de gestion durable des terres. La diffusion des foyers améliorés permettra d’éviter 100 000 tonnes de carbone. Aujourd’hui, nous ne lançons pas seulement un projet, nous présentons un espoir pour un avenir meilleur. L’objectif du PRE-PCL ne se limite pas à la préservation de l’environnement, mais englobe également le renforcement des capacités des communautés locales, la création d’emplois verts et la promotion du développement durable », a expliqué Roger Baro.

Roger Baro, ministre en charge de l’environnement

Au cours de cette cérémonie, une remise d’équipements informatiques composés d’ordinateurs, de GPS, de smartphones et aussi de petit matériel comme des brouettes, des pics, a été faite aux parties prenantes du projet.

« Ces différents outils renforceront les capacités des acteurs en termes de suivi, d’évaluation et de communication, tout en assurant une gestion transparente et efficace du PRE-PCL », a laissé entendre le ministre en charge de l’environnement.
Selon Yacouba Ouédraogo, représentant de l’Agence de coopération internationale de la fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie, ce nouveau projet, orienté vers la mise en œuvre concrète des actions de Gestion durable des terres (GDT) et d’adaptation au changement climatique, a une durée de cinq ans (2022-2026).

À l’entendre, le projet entend contribuer à l’inversion de la tendance à la dégradation des terres tout en améliorant la sécurité alimentaire et nutritionnelle et les revenus des femmes et des hommes des communes de Boussé, Niou, Toéghin et Laye.

Yacouba Ouédraogo, représentant de l’Agence de coopération internationale de la fédération Wallonie -Bruxelles et de la Wallonie.

« Le projet est mis en œuvre par la coordination nationale de l’Initiative de la grande muraille verte au Sahara et au Sahel (IGMVSS) et I’APEFE, avec l’appui des services techniques déconcentrés des ministères en charge de l’environnement et de l’agriculture, d’organisations locales comme l’association Tiilpalga et l’Association Tind Yalgré (ATY) et des collectivités territoriales. Il est financé à hauteur de 1 676 456 000 de francs CFA par la coopération belge au développement et le gouvernement du Burkina Faso », a indiqué Yacouba Ouédraogo représentant de l’Agence de coopération internationale de la fédération Wallonie-Bruxelles et de la Wallonie.

Carine DARAMKOUM
Lefaso.net