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Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

Publié le jeudi 5 octobre 2023 à 15h50min

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Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

Le Premier ministre, Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, a reçu en audience, ce mardi 3 octobre 2023, à Ouagadougou, une délégation de diplomates européens conduite par la Représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, Emmanuela C. Del Re. Cette rencontre a permis de passer en revue les différents domaines de coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso.

Lors des échanges, le Chef du Gouvernement a rappelé "la coopération harmonieuse" que le Burkina Faso entretient avec l’Union européenne.

« Nous avons toujours eu de bonnes relations avec l’Union européenne, contrairement à la France. Nous n’avions pas de bonnes relations avec la France parce que nous avons été colonisés par elle et qu’elle nous considère toujours comme sa colonie. Elle pense qu’elle doit toujours agir comme si nous étions encore ses colonies. Nous refusons cela. C’est à nous maintenant de définir notre vision. La France souhaite constamment nous maintenir sous sa domination et comme nous refusons cela, le Gouvernement français n’hésite pas à utiliser les institutions internationales pour entraver tous les projets en faveur du Burkina Faso. Si elle ne change pas, nos relations vont se détériorer, car nous sommes ici pour garantir notre pleine souveraineté et construire notre pays », a-t-il souligné.

Le Premier ministre s’est ensuite interrogé sur la nécessité de se précipiter pour organiser des élections :"nous en sommes à notre troisième Transition, depuis 2015. La question que nous nous posons est la suivante : comment instaurer la stabilité des institutions du Burkina Faso ? Faut-il se précipiter pour organiser des élections folkloriques pour plaire aux autres, au risque de voir le régime élu victime d’un coup d’État ? Ou devons-nous prendre le temps de poser les bases d’une société solide avant de tenir des élections ? C’est la question à laquelle nous sommes confrontés ».

Pour le Premier ministre, « il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité du territoire. » Il poursuit que " les populations doivent être libres de circuler, d’aller et venir, et les candidats aux élections doivent pouvoir faire campagne dans tout le pays. Nous devons réinstaller les électeurs et faire des listes électorales crédibles qui incluent tous les électeurs ».

Il a également expliqué la nécessité pour le Burkina Faso de se doter d’une nouvelle Constitution.

À entendre Dr Apollinaire Joachimson Kyélèm de Tambèla, c’est un impératif pour la refondation de la société burkinabè.

« Nous avons constaté que notre société est fragile. Nous avons donc besoin d’une organisation solide enracinée dans les structures de la société pour que les institutions soient fiables. C’est pourquoi nous voulons refonder notre Constitution. Très peu de gens se reconnaissent dans la Constitution actuelle, car elle est une copie conforme de la Constitution française, alors que nous ne sommes pas Français. Nous avons donc besoin d’une Constitution qui reflète notre histoire, notre culture et nos aspirations. Nous devons jeter les bases de l’écriture de cette Constitution qui définira de nouvelles institutions qui pourraient être différentes de celles qui existent actuellement », a expliqué le Premier ministre.

La Représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, Emmanuela C. Del Re, a exprimé, à sa sortie d’audience, le souhait que le Burkina Faso et l’Union européenne travaillent, de concert, sur des questions prioritaires.

« Il est important que l’Union européenne et le Burkina Faso collaborent pour résoudre des problèmes d’intérêt commun tels que la sécurité, la coopération au développement et surtout l’aide humanitaire », a-t-elle indiqué.

DCRP/Primature

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Vos commentaires

  • Le 5 octobre 2023 à 11:24, par tengen-biiga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Le président de la transition ne préside t-il pas sur une partie du territoire ? En quoi ca pose problème qu’un président soit élu par cette partie du territoire ?. Le Nigeria a fait des élections alors que Bokom Haram est toujours actif dans le pays.

    Dans les élections, ne voyons pas seulement un président élu. Il y a surtout la restauration de la démocratie avec à la clef l’équilibre des pouvoirs. Sous un régime militaire, ce n’est pas le cas. On a tous été témoins de l’intrusion de l’exécutif dans la justice, des enlèvements, des suspensions de radio alors que le CSC qui est l’organe habilité à le faire, etc.

    Le coup d’Etat de Damiba a été déposé par un autre coup d’Etat, celui de IB. Et depuis ce coup, combien de tentatives de coup d’Etat avez-vous énumérés alors que c’est bien un militaire qui est au pouvoir ?

    Il faut ouvrir un dialogue franc et sincère sur cette question des élections ?

    • Le 5 octobre 2023 à 14:35, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

      @ Tengen-biiga, ici Nabiiga :

      Je te dis ceci mon frère, en tant compatriote. Si le Burkina disposait des gens comme toi, nous ne serions pas ici.

      Dès lors qu’on avance une hypothèse qui va l’encontre de ceux et celles dont leurs parents et consorts bénéficient d’un coup d’état, l’on est mitraillé des annêries, des balivernes, des arguments vides de toute logique et de finir : à bas les impérialistes leurs valets locaux, à bas les putschistes (pourtant il crient pour des putschistes)

      Nabiiga en a encaissé un lot sans compter d’être taxé de n’être motivé que par des velléités partisanes.

      Excellent posting et du courage surtout. N’abandonne surtout pas.

      • Le 6 octobre 2023 à 08:38, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

        @Tengen-biiga Nabiiga
        Vous êtes allés à une certaine école de la démocratie, et défendez âprement ce à quoi vous croyez. Mais il ne vous est pas interdit de réfléchir par vous-même au lieu de répéter servilement les leçons apprises par cœur. C’est pour cela que je vous’pose des questions dont les réponses permettront de savoir si le premier ministre n’à pas raison quelque part d’affirmer que ”sans sécurité il n’y aura pas d’élections ”
        - 1- Après l’insurrection de 2014, dès qu’il s’est agit de transition, la fameuse’communauté internationale n’a-t-elle pas exigé et obtenu un transition courte qui ne devait pas excéder 1 an ! N’a-t-elle pas obtenu les élection au bout de cette courte transition qui a été secouée par le tristement célèbre RSP qui a tout tenté mais que le vieux sage KAFANDO a pu dissoudre ! Dès que cette transition a cédé la place à une régime issu ”d’élections libres et transparentes” n’a-t-on pas vu paraître les premiers actes terroristes ? Depuis cette étape, les choses n’ont-elles pas empiré ? Alors la plus grande question ici est celle-ci :pourquoi a-t-on voulu d’une transition précipitée ? N’aurait-il pas été préférable de lui laisser le temps de mieux préparer le terrain pour des institutions plus fortes en dépolitisant l’armée et l’administration selon la recommandation du rapport des sages de 1999 qui n’à jamais été pris au sérieux par le régime Compaoré ? Qui dit que ce n’était pas à dessein que ceux qui n’ont pas intérêt à une autonomie réelle du Burkina ont travaillé pour imposer une transition très courte ?
        - 2- Vous prétendez qu’on peut aller aux élections malgré l’insécurité. Pourtant, sous le régime de Rock Marc Christian élu ”démocratiquement ” alors que nous étions dans une vie constitionelle normale, suite à un dialogue politique qui n’à réunit que les partis politiques, ce régime à fait voté par l’AN le report sine die des élections municipales pour cas de force majeure, à cause de l’insécurité qui rendait une campagne politique impossible à ce temps-là. Depuis, les choses se sont empire faisant tomber le régime par coup de force et un 2e coup d’état s’est imposé. Par quel mystère ce qui était impossible dans un contexte moins grave durant une période de ”vie constitutionnelle normale” deviendrait subitement possible dans un contexte où l’existence même de la nation est en question pour cause de terrorisme ?
        - 3- Admettons même que le PM et le PF aient un agenda caché de présidence à vie, faut-il pour cela écourter la transition et prendre trop de risque pour la survie du Burkina en tant que nation ? On peut constater, si on est de bonne foi, qu’avec eux, les terroriste qui harcelait à loisir les populations et les FDS sous RMC reçoivent beaucoup de coups durs et subissent des pertes en tout genre maintenant. C’est ce qui a poussé les populations qui ne se trompent pas sur leurs intérêts à accepter des sacrifices pour que l’armée soient plus nombreuses, mieux formée, équipée et organisée. En plus il y a objectivement un combat réel suivi d’actes courageux qui est mené sur le plan diplomatique et géopolitique pour une vraie souveraineté de notre pays. Peut-être que ce régime militaire est prétentieux, mais pour l’intérêt national, prenons les aux mots et soutenons les. Tant mieux pour nous s’il réussissent. N’est-il pas totalement absurde de les empêcher de réussir, alors que cet éventuel succès nous est profitable ? À moins de vouloir jouer le jeu de ceux qui veulent voir notre pays échouer !
        Répondez honnêtement à ces questions pour nourrir votre’propre réflexion d’abord et donnez ensuite vos’contributions à la cause nationale au lieu de rester là à récriminations contre ceux qui se battent pour la nation. MERCI ET SANS RANCUNE AUCUNE !

        • Le 6 octobre 2023 à 10:53, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

          Bonjour Sidpassata Veritas,
          Heu, tout d’abord, pour que l’intervention soit ressentie "SANS RANCUNE AUCUNE !", peut-être faut-il éviter d’affirmer que vos interlocuteurs sont incapables de "réfléchir par (eux)-même(s)" et qu’ils ne font que "répéter servilement les leçons apprises", ne pensez-vous pas ?
          Ensuite, vous demandez aux autres de répondre honnêtement à vos questions, alors que vous-même préférez ressasser les erreurs du passé et ne venez au véritable débat, que dans votre dernier paragraphe.
          Hélas, si l’on se concentre sur ce dernier, nombre de choses que vous posez comme des paradigmes, sont loin de me sembler pour acquises :
          - "faut-il pour cela écourter la transition et prendre trop de risque pour la survie du Burkina en tant que nation ?" Pardon, mais le lien entre l’organisation d’élections, le retour à la démocratie et la survie de la nation ne me parait absolument pas évident. Ne pourrions-nous survivre que sous dictature militaire ?
          - "les populations qui ne se trompent pas sur leurs intérêts à accepter des sacrifices..." Tout d’abord, ont-ils le choix ? Ensuite, sans efficacité démontrée des notre armée, sans reconquête du territoire, devant une misère qui s’amplifie,... pendant combien de temps consentiront-ils, de bonne foi, à ces sacrifices ?
          - Ne confondons pas ensuite "actes courageux" et provocations préjudiciables à la population, ni "plan diplomatique" avec arrogance. Quant à la "vraie souveraineté" elle n’existe que dans les phantasmes de Kyelem et des agitateurs de la place de la nation. La mondialisation capitaliste a depuis longtemps mis fin à la "souveraineté"
          - "ce régime militaire est prétentieux,... prenons les aux mots". Alors là, je suis parfaitement d’accord avec vous, prenons-les aux mots : "Je ne suis pas là pour prendre le pouvoir, mon seul objectif est de combattre le terrorisme et de reconquérir le territoire", a-t-il dit !

          • Le 6 octobre 2023 à 19:28, par Sidpassata Veritas En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

            @kwiliha
            L’avantage d’un débat en forum, c’est que chacun peut y aller librement de ses affirmations ou de ces objections, le lecteur étant juge de tout cela ! C’est pour cela que je ne vais pas réagir à tout ce que vous écrivez... J’ai posé des questions en vous laissant le soin de répondre pour vous-même.
            Ce à quoi je vais réagir de vos affirmations c’est que vous laissez entendre que les sacrifices des populations ne serait pas libres parce qu’elles n’auraient pas le choix. Je veux seulement vous renvoyer à Blaise Compaoré qui a fuit le pays en plein jour, à son frère François qui ne veut pas mettre pied au Burkina, à Gilbert Diendéré qui a fait un coup d’Etat dont lui seul avait le secret, aller leur demander si le peuple burkinabè est un peuple mouton à qui on peut indéfiniment et impunément lui imposer ce qu’il ne veut pas. Si vous voulez posez la même question à Macron qui avait voulu traverser ce pays avec son contingent militaire pour aller de la Côte d’Ivoire au Niger.
            Oui, j’en suis convaincu, les populations burkinabè ne se trompent pas sur leurs vrais intérêts ! Malheur à tous ceux qui croient le contraire et tenteront d’abuser longuement de ce peuple patient mais intraitable et déterminé quand on va trop loin à jouer avec son destin.

            • Le 7 octobre 2023 à 08:46, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

              Bonjour Sidpassata Veritas,
              Pas une seule insulte, pas un seul propos de dénigrement à mon égard... Je puis vous affirmer qu’en tant que partisan du régime actuel, vous êtes un des rares à faire preuve d’autant de correction et à conserver votre dignité devant la contradiction.
              Je vous en remercie, c’est un plaisir (malheureusement trop rare) que d’échanger des opinions avec vous.
              Alors : "burkinabè, peuple mouton"... vaste question !
              Je réside à Koudougou et c’est depuis cette localité que je suis (ou subis) les évènements du Faso.
              1987, fin d’un espoir pour la nation. Quelle partie du "Peuple" s’est-elle levé pour protester contre l’assassinat des notre désormais "héros national officiel"... ben, à mon avis, pas beaucoup,... pas assez.
              2014, naissance d’un espoir nouveau. Il aura tout de même fallu subir sans broncher 27 ans de dictature, 27 ans de "on te fait et y’a rien".
              2015, on s’empresse d’élire au premier tour, les RSS, piliers de la dictature des trois dernières décennies.
              2022, un coup d’état... la foule s’en félicite. Un deuxième coup d’état... elle s’en félicite derechef. 2023, X coups d’état manqués, elle s’en félicite encore...?
              Alors, "mouton", difficile à dire, mais peu instruit, sous informé, manipulable, sensible au populisme, prêt à s’enflammer à la moindre occasion, parce qu’ayant subit trop de frustration... surement.
              Et puis, personne n’a la même vision du "Peuple", certains sur ce forum ont tendance à le résumer aux foules vociférantes qui occupent certains axes ouagalais, alors que pour moi, le peuple est plutôt courbé sur sa daba, couché sous un moteur, affairé à la lessive ou au balayage, piochant au fond d’un puits ou d’une tranchée, mélangeant du mortier,... bref, cherchant son manger et celui des ses enfants.
              Au plaisir de vous lire.

        • Le 6 octobre 2023 à 12:55, par SOME En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

          Sidpassata Veritas, merci pour ta patience Mais tu sais bien que les destinataires sot motivés par la mauvaise foi la plus manifeste et n’accepteront jamais la verité devant eux ! Ils sont lies par un contrat qu les oblige ; ; ;Comprnds les !
          SOME

          • Le 7 octobre 2023 à 22:12, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

            @ Some : Des calomnies et diabolisation fortuite très mal placés :

            Notre force collégiale se trouve dans la diversité d’opinion de chacun de nous.

            Ce n’est pas parce que l’on n’est d’une opinion diverse qu’on devient un sot de très mauvaise foi dans tes yeux. Imagine toi, si tous ceux qui ne sont pas d’accord avec toi te qualifiaient de sot. Je vois mal comment tu l’aurais avalé. Il faut soigner tes mots à l’endroit de ceux qui ne partagent pas tes idées, quelles qu’elles soient.

            Ici, c’est l’espace publique où chacun peut s’exprimer librement. Évitons des injures insensées qui n’ont d’ailleurs pas leurs place ici, à moins que tu te crées un forum spécialement pour ceux que tu qualifies de sages, logiques, intelligents, patients et que sais-je.

            Un seul mot à un sage, suffit largement pour qu’il comprenne, le dit-ils bien les anglais.

            Salut bien

      • Le 6 octobre 2023 à 11:21, par yat En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

        En tout cas ceux qui comptent sur l’argent de campagne pour se marier n’ont qu’à avoir le courage de dire à leur fiancée que le mariage est suspendu jusqu’à la fin de la guerre.

    • Le 5 octobre 2023 à 14:50, par Indjaba En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

      Bien vu, ce n’est pas un régime démocratique ou un régime d’exception ou de transition qui est le vaccin anti coup d’État mais plutôt la capacité des Burkinabè à respecter les textes adoptés. D’où le rôle crucial de la justice. NB : Les 3 coups d’État sont survenus entre 2015 et 2022 pendant qu’il est écrit noir sur blanc dans notre constitution que les coups de force sont interdits.
      Le régime de transition actuelle est certainement un bon antidote aux problèmes sécuritaires que nous vivons actuellement. Toutefois est ce que ce régime a les compétences, la qualification, la légalité, la légitimité et les ressources nécessaires pour régler les questions fondamentales de démocratie ? C’est une question. Autre question, est-ce que monsieur le PM aurait la même conviction et le même raisonnement si à la fin de cette transition, les forces vives décidaient à la prolonger mais à confier sa conduite à un civil ou à un autre gradé de l’armée ? Juste une question. Soignons notre communication. Faisons un consensus pour prolonger la transition avec IB à la tête et organisons des élections dans de meilleurs délais ( Plutard fin 2026). La démocratie et ses élections ne sont pas une garantie mais c’est la meilleure alternative pour le développement, le respect des droit de l’homme et la cohésion sociale. Même les Russes ne badinent pas avec les élections.

    • Le 6 octobre 2023 à 12:48, par SOME En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

      Eh Be ! Eh internet ! quelle misere ne nous feras-tu pas voir ?!
      SOME

  • Le 5 octobre 2023 à 11:25, par Ed En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    On comprend que ce monsieur, 1er ministre de la transition entend conserver sa place longtemps car le coup d’état militaire n’a pas débouché sur la résolution du terrorisme, au contraire car la désorganisation du pays a été un avantage pour les terroristes.
    Il pourrait aussi dire que pour que les élections aient lieu, il sera nécessaire que chacun sache lire et écrire, peu importe la langue d’ailleurs.
    Le chef d’état Roch Kaboré a été élu, alors que le terrorisme n’était pas aussi présent. Cette élection était légitime.
    Toujours accuser la France, c’est un peu court et passéiste comme arguments comme si l’état actuel du pays était lié à la seule colonisation.
    Il faut vraiment que l’Union Européenne ait conscience de l’importance de conserver le contact pour accepter de communiquer avec ceux qui ont pris la responsabilité de GOUVERNER SANS LE MANDAT DU PEUPLE !

  • Le 5 octobre 2023 à 12:41, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    En Verite, cette declaration du 1er Ministre Kyelem de Tambela est catastrophique et denote une certaine Gouvernance ou Gestion Publique de Pilotage a Vue. Toute Gouvernance ou Gestion Vertueuse repose sur la Planification, l’Execution et le Controle pour determiner des resultats et ensuite faire des reajustements. Concernant les Elections Generales Credibles, les 2 millions de deplaces Internes Ajoutees aux Territoire National Burkinabe, Controle par l’Etat Burkinabe et des Elections peuvent bien sur avoir lieu. C’est possible car c’est une question de Reflexions et de Securisation des lieux des Votes. Sinon l’on pourrait demeurer dans la Transition Actuelle sans aucune finalite. En tout etat de cause, il faudrait convoquer des Assises Nationales des Forces Vives pour en debattre et trouver des Solutions adequates et Pertinentes Rationnelles pour resoudre cette Question Nationale Burkinabe. Salut

  • Le 5 octobre 2023 à 13:09, par leCONsultant En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Le message est claire : IB et le PM ne rendra jamais le pouvoir.

    on commence à comprendre et pardonner tous les Présidents africains qui n’ont jamais voulu rendre le pouvoir (Blaise, Alassane, Bongo etc). Le pouvoir est tellement doux en Afrique que même les plus patriotes y s’accrochent !!!

    IB soit intelligent et reflechi. Sors par la grande porte au bon moment et reviens si tu veux. Même ton idole Poutine est parti et revenir.

  • Le 5 octobre 2023 à 13:38, par leCONsultant En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Le message est claire : IB et le PM ne rendra jamais le pouvoir.

    on commence à comprendre et pardonner tous les Présidents africains qui n’ont jamais voulu rendre le pouvoir (Blaise, Alassane, Bongo etc). Le pouvoir est tellement doux en Afrique que même les plus patriotes y s’accrochent !!!

    IB soit intelligent et reflechi. Sors par la grande porte au bon moment et reviens si tu veux. Même ton idole Poutine est parti et revenir.

  • Le 5 octobre 2023 à 13:39, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Tous les dictateurs ont le même parcours : je n’aime pas le pouvoir, je suis venu balayer la maison, c’est le peuple qui m’a appelé, c’est la volonté du peuple souverain, etc. Et la fin aussi est toujours identique.
    En ce moment le pouvoir a déjà basculé dans une situation où on l’empêche d’écouter ceux son contre.
    Alors ils pensent que tout monde les aime, et se donne donc le droit de traiter ceux qui ose lever la voix comme des ennemis.
    C’est votre bien qu’on vous dit de faire attention, c’est parce qu’on vous aime en tant que fils de ce pays et pas en tant que politicien ou militaire

  • Le 5 octobre 2023 à 13:45, par Zircon En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Il ne peut y avoir d’élection en l’absence de sécurité dit-il !

    Donc le changement à la tête de l’ État ne peut avoir lieu que par coup d’État ?

  • Le 5 octobre 2023 à 13:57, par fally sane En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    salut l ue ne les suivra pas dans cette logique c est clair, les cooperaant non francais ne vont jamais vous assister financierement dans les conditions actuelles et le PM se montrer intelligent en voulant diviser les gens de l ue mais il ne sait pas que l ue c’est pas n importe quoi et on doit les controler dans le moindre sous qu ils degagent pour les putshistes meme si leur pm est un civil ; hier deja vous nous annonciez un prohetde nouvelle constitution et aujourdhui voius nous dites que sans securite pas d election demain ce sera comme on est en guerre alors prolongons la transition de plusieurs annnees et puis ce sera maintenant nous sommes prets aux elections car nous sommes surs de les gagner et d instaurer le systeme de gouvernance populiste et autocratique y compris ave cl habillage democratique. Nous exigeons le retour de la democratie et de l et*ata de droit et les deux ne sont pas anti nomiques avec la lutte contre le terrorisme, nous exigeons un bilan apres 1 ans de reconquete du territoire, nous voulons exprimer notre patriotisme par l acte citoyen de choix de ceux qui nous dirigent et non pas des intimidations le populisme le civage entre burkinabe car devant plusieurs pretendant y aurait competition de tous les fils et fille de ce pays et nous choisirons celui qui parait intelligent au milieux d autres, du coup le souverainisme patriotique sera democratique, sinon l article premier de notre constitution actuelle qu il faut du reste jamais touche sera violé : vive le burkina democratique laic libre reconcilie avec lui et resolument orienté vers les enjeux majeurs que sont le progres sc et technique et economique dans la mondialisation et non vers des thematique anachronique de supposee lutte contre un imperialisme imaginaire qui pollue le narratif de nos nationalo populiste et panafriconistes

  • Le 5 octobre 2023 à 15:35, par SIDNABA En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    S’il n’ y a pas d’élection sans sécurité alors il faut dégager ce PM et son Président fût-il putschiste. Ces deux dirigeants ont pris des engagements de restaurer la sécurité en 03 mois et aujourd’hui ils sont à 12 mois au pouvoir sans résultat. Nous devons ouvrir les yeux et les bons car ces putschistes veulent ruser avec la patience du peuple Burkinabè et des partenaires qui nous soutiennent. C’est inacceptable. S’ils ne veulent pas quitter le pouvoir on va les chasser comme Blaise Compaoré en plein midi car on en a marre des coups d’Etats à répétition. Le pouvoir au peuple et rien qu’au peuple. La patrie ou la mort nous vaincrons.

  • Le 5 octobre 2023 à 15:39, par burkinameilleur En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Toujours la FRANCE chaque jour LA FRANCE.
    Nous sommes fatigués. Laissez SVP la France et jetons les vraies bases d’un développement économique et sociale. Est ce la France qui a fait votre coup d’Etat pou vous ?
    Nous voulons les élections même si vous allez vous présentez, l’essentiel est qu’on y aille. le Président élu comprendra déjà qu’il faut un autre modèle de coopération avec le colon

  • Le 5 octobre 2023 à 16:20, par Jean le celeste En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Le message est bien clair et il faut avoir de l audace pour dire cette vérité aux Burkinabè. Tous ceux qui veulent les élections doivent travailler pour le retour de la paix. Ceux qui rament à contre courant il est temps de bien réfléchir à cela. Tant que la sécurité du pays n est pas assurée, pont d élection. Clés comploteurs aussi si t avertis. Personne n est à l abri si un malheur arrive au Burkina donc nous avons tous intérêt.c est pas par e que IB va mourir ou tomber qu il y’aura élection, c est pas parce que des agitateurs s exécuteront qu il y aura élection. Le retour de la paix est la seule condition.donc le message est clair.

  • Le 5 octobre 2023 à 16:27, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    2E PHASE DE L’ARNARQUE :

    Qui au Burkina Faso ignore que la guerre, ou bien la supposée guerre contre le terrorisme est le pain beurré d’abord, de l’hiérarchie de nos forces de défenses et ensuite, les petites mains qui les servent ?

    La guerre a perduré et perdurera car personne n’a intérêt sincère de voir sa fin car sera la fin signalera la fin des détournments stratosphériques au sein de cette même forces de défense.

    La chose qui désole Nabiiga est la perte en vie humaine de nos petits enfants que ces mêmes commandants envoient aux fronts sans stratégie militaire aucune qui va leur permettre de retourner chez eux sauf et sain.

    Au lieu de commander, à l’instar de Damiba de sombre mémoire et le Capitaine Ibrahim, devenu depuis lors, le petit dictateur révolutionnaire, non satisfait des fonds qu’ils détournaient déjà, se sont accoquinés pour prendre le pouvoir.

    Nabiiga, en realité ne les blame pas en tant que tel car qui est fou. Si l’on est capable de voler d’une banque sans être inquiété, n’est ce pas une bonne idée de prendre le contrôle de la banque en entier, se donne par la suite la liberté d’entrer et sortir sans être cagoulé au vu et su de tout le monde ? L’hiérarchie militaire détournait massivement les fonds destinés à la guerre sans être inquiétée, pourquoi ne pas prendre le pouvoir afin de bien gérér ces détournements ?

    Voilà ! C’est exactement ce qui a motivé Damiba et tous ceux avec qui il se sont accoquinés pour predre le pouvoir.

    Prendre le pouvoir, quand bien même très facile de le faire au Burkina, comme toute entreprise (les braqueurs doivent surveiller, faire des repérages pendant des longues périodes, trouver une stratégie payant avant de se lancer) il faut avoir une stratégie nonobstant la facilité de monter un coup d’état.

    D’un, il faut trouver un nom, peu importe, qu’il soit bidon et vide de toute logique ou pas, comme par exemple MPSR. (Mouvement, quel mouvement ?)

    De deux, il faut trouver un financement quelconque afin de corrompre nos enfants de rangs dans les casernes. Par exemple, des émissaires ont été envoyés aux camps de Ouagadougou pour que nos enfants sortent pour frapper des assiettes, qui avec des boites de sardine, qui avec des assiettes avec leurs rations. Nos enfants ont reçu des billets de banques, des sacs de riz, des bons d’essence ci et là avant d’accepter de jouer le jeu.

    De trois. Il faut trouver une stratégie fonctionnelle exécutable d’étape en étape sans que le grand public s’en aperçoive.

    LA STRATÉGIE DE DAMIBA ET IBRAHIM :

    N’oublions pas que ces deux malfrats ont travaillé main en main avant la rupture qui a vu Damiba se sauver au Togo. Il n’a pas oublier par exemple ses gains de son temps passé en fanfaronnarde au sommet de l’État. Sinon, comment et de quoi vit-il au Togo ? N’gaw !

    Le nom bidon qu’il se sont donné, personne ne l’ignore. Il faut vendre au public le sérieux de leur entreprise.

    ’Nous mettrons fin à cette guerre qui a trop perduré et ce, dans 6 mois. Le Burkina retrouvera son territoire car notre MPSR terrorisera les terroristes. Nous tiendrons des élections pour remettre un Burkina pacifié aux civiles’

    Haya, le public mord à l’hameçon et, pendant tout ce temps-là, eux s’installent tout doucement au pouvoir pour se faire voir tous les jours, et surtout bien veiller sur les détournements.

    Après, non pas 06 mois promis initialement, mais plusieurs années plus tard, il est temps de mettre en action la deuxième phase de la stratégie, qui est celle de s’accrocher au pouvoir sans que la guerre ne soit gagnée, sans que Burkina ait trouvé sa paix, sans qu’aucun centimètre ne soit reconquis, sans que les déplacés internes ne retournent chez eux.

    La stratégie pour le lancement de cette phase à l’instar de celles avant, consiste à brandir la pancarte impérialiste, faire des déplacements complètement inutiles aux pays dits révolutionnaires tel que le Vénézuelà et le Nicaragua, harcèle les occidentaux, diaboliser nos partenaires de toujours mais pas seulement, faire comprendre au grand public que leur présence au Burkina a fait que la guerre ne se gagnait pas et pour cela, pas question de parler des élections tant que le Burkina n’aurait pas trouvé des partenaires non buveurs de son sang. Pour preuve, ouvrir une ambassade de la Fédération Russe en grand pompe, fédérer avec le Mali et envoyer des contingents au Niger pour bouter les impérialistes qui ont fait que le Burkina n’ait pas gagné la guerre jusqu’ici. Bref, il faut placer l’échec de MPSR au pied des impérialistes, faire d’eux le bouc-emissaire.

    Donc, les sorties d’Ibrahim le petit dictateur et son PM révolutionnaire ne surprend aucun oiel avéré comme ceux de Nabiiga, tenga-biiga, Agglomération et tous ceux de bonne foi.

    Pauvre Burkina, aux prises avec ce que tu appelles abusivement tes forces défense. Tes braqueurs apatrides armés, oui. Pauvre toi !!!!

  • Le 5 octobre 2023 à 17:11, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Internaute 10, les principes cardinaux du Faso sont clairs comme l’Eau de Roche ; le President de la Transition, le 1er Ministre et le President de l’ALT sont interdits d’etre Candidats aux Prochaines competitions electorales. Donc c’est apres ces prochaines elections qu’ils pourront s’ils veulent participer, par consequent ce serait en 2029, en considerant que les Elections Generales Credibles ont lieu en 2024. C’est pourquoi, il ne faut pas transiger avec des principes cardinaux edictes dans la Charte de la Transition. Courage et Determination aux Democrates Burkinabe et Africains. Salut

  • Le 5 octobre 2023 à 18:44, par HUG En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Si les ssnctions de la cedeao tombe on reglera tres vite la question
    les gens connaissent mal.les burkinabés.Demandez a blaise compaoré, il vous conseillera. Les gens sont ondoyant . allons seulement.

    • Le 6 octobre 2023 à 19:47, par Ella En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

      Mon Cher, c’est Toi qui connait mal les Burkinabé pour espérer que les sanctions de la CEDEAO peuvent les faire bouger d’un iota. Soufre de savoir que les Burkinabé ont les yeux grands ouverts. C’est vous autres qui ne peuvent se passer du fromage et autres qui trembler devant les sanctions de
      ce machin de CEDEAO. Et sache que vous ne représenté rien dans Les 25 millions que nous sommes. Mais le rêve est permis. Continuer de rêver ne travaillé pas. Votre réveil sera terrible. En attendant, la majorité des Burkinabé disent : PAS D’ÉLECTION SANS RECONQUÊTE DE L’INTÉGRITÉ DU TERRITOIRE.

  • Le 5 octobre 2023 à 19:57, par LeGoupil33 En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Ce pseudo premier ministre n’est pas à la hauteur. Il reçoit une délégation européenne et il tient un discours d’une agressivité sans nom contre un des plus gros état européens. Que vient faire la France là dedans. Plutôt que de tenir un discours d’apaisement, il fait le contraire. Si la France ne veut pas, l’Europe ne fera pas. Qu’il se concentre sur autre chose et en priorité sur ce qui se passe au BF. Tout ne semble pas aller comme il faut pour les putschistes. La grogne monte. Et les français n’y sont pour RIEN.

  • Le 5 octobre 2023 à 20:48, par vérité En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Il est temps de demander une assise inclusive et concertée sur la question. Je crois que la carte qui vous a débauché du plateau de Presse Écho de la BF1 est belle et bien assise sur des clauses.... vous ne devez pas brandir des messages va t en guerre du genre , sans sécurité sans élection car le président avait dit qu’il fera en 3 mois ce que les gens n ont pas réussi en 8 mois.... où en êtes vous aujourd’hui ? Vous ferez mieux suivre la trajectoire, parlez et concertée vous avec les composantes de ce peuple surtout que vous êtes arrivés à ce pouvoir par accident

  • Le 6 octobre 2023 à 06:08, par pff En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Ah tient, ça fait longtemps qu’on n’avait pas accusé la France.
    .
    L’UE est sur la même ligne que la France, et la mission de Josep Borrell est (aussi) de représenter la France, et il agit nécessairement en accord avec les pays qui la compose, c’est sa mission essentielle, il serait en faute de ne pas le faire. Et la France, réciproquement, depuis déjà presque 15 ans, obligatoirement en accord avec l’UE sur les théâtres extérieurs : il ne vous a pas échappé qu’il y avait souvent du personnel et du matériel du reste de l’Europe déployés sur les théâtres africains où était la France ? Essayer de distinguer les deux est ridicule.
    .
    Quant à ne pas faire d’élection, il y a toujours d’excellentes raisons de ne pas risquer de mettre en cause son propre pouvoir. Un jour, c’est l’insécurité, le second ce sont les vacances, le troisième le vent... C’est toujours pour le bien des électeurs bien entendu, on ne voudrait pas qu’ils soient gênés par les intempéries, qu’ils écourtent leurs congés.

  • Le 6 octobre 2023 à 06:18, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Merci aux Internautes de Bonne Foi car les agissements du 1er Ministre et de son Patron denote de l’Opportunisme Politique et sous des formes diverses sur la question securitaire et des elections generales credibles qui doivent se realiser telles que le MPSR 1 et 2 l’on indique depuis le debut de cette Transition actuelle apres le Coup d’Etat. Plutot que de choisir la voie de la roubladise et de la Demagogie honteuse cette Transition et son Gouvernement feraient mieux de s’engager d’avantage avec les forces patriotiques et democratique a respecter le chronogramme pour atteindre des objectifs de maniere concrete et consensuelle. Sinon caresser le Reve Insense de Bafouer les clauses de la Charte de la Transition actuelle et de s’accrocher au pouvoir politique et donner l’illusion d’une "Revolution" qui n’en est en realite pas une, car la mauvaise gestion publique et securitaire, les Nepotismes et des contrevaleurs d’une gouvernance Vertueuse Revolutionnaire battent son plein et l’on trouve des stratagemes pour renoncer aux engagements de depart pour une Transition sans Fin. En tout etat de cause, evitons des fourberies Ridicules et continuer a rester des hommes honnetes et Integres Burkinabe dans l’interet General de notre Peuple Burkinabe qui est Integre. Donc Dieu Sublime aide ce Peuple Burkinabe. Salut

  • Le 6 octobre 2023 à 10:24, par fally sane En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    bjr les amis ce pm pretend ainsi diviser l ue en stigmatisant la france la deuxieme econoimie de l ue et avec l allemagne premieres economie de l ue moteurs de l union toutes les deux ; il reve ou quoi
    si la france ne donne pas sa caution l ue ne fera rien si ce sont les sous qui manquent. En plus l ue ses sous sont decides par les contribuables europees en plus elle ne finance pas les pustshistes ni les gouvernants illegitimes. Sinon elle rendra compte a ses citoyens contributeurs des fonds que le PM semble quemender. E qu en est des visa qu on ne octroie plus y compris a nos etudiants ce qui est dommage. Si la france ne donne pas de visa les autres aussi ne donneront pas de visa car tout est shengen maintenant. Le PM doit cesser la fuite en avant avec son capitaine de president et cesser de se deresponsabiliser. NOUS COMMETONS TROP D ERREUR diplomatique meme dans le discours, pathetique Burkina mon beau pays que je ne reconnais plus avec ce vent nationalo populiste panafriconiste obsolet qui nous gave de lutte anti imperialiste un imperislisme imaginaire, car il n existe plus. JE NE sais pas sur quelle planete sont nos putshistes du sahel

  • Le 6 octobre 2023 à 10:25, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Kyelem affirme : "Nous avons toujours eu de bonnes relations avec l’Union européenne, contrairement à la France."
    Tout d’abord, soulignons que le "farancé" là, c’est pas facile comme langue. En effet, d’après ce que dit Kyelem, on doit comprendre que la France n’a pas toujours eu des bonnes relations avec l’Union européenne.
    Hé oui, ce n’est pas un hasard si cette langue a été longtemps choisi dans les relations diplomatiques internationales,... elle est compliquée et, selon la formulation choisie, l’on peut parfaitement y comprendre une chose et son contraire.
    Bon, je ne voudrais pas répéter ce que les internautes lucides ont relevé avant moi, mais en bref :
    - S’acharner de manière obsessionnelle contre la France, devant des représentants européens, ne peut-être considéré que comme une stérile tentative de division, qui finira par nous être préjudiciable.
    - Comment pouvons nous être, à la fois, incapables d’organiser des élections et en capacité de consulter l’ensemble du peuple, dans l’objectif d’un changement de constitution ? Prière de ne pas me répondre "bah, le Mali l’a bien fait lui !"

  • Le 6 octobre 2023 à 11:14, par fretback En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Pas de sécurité pas d’élection. Il n’y aura donc pas d’élection(s), ouf...

  • Le 8 octobre 2023 à 07:07, par Jean le celeste En réponse à : Burkina : « Il ne peut pas y avoir d’élection s’il n’y a pas de sécurité » (Apollinaire Kyélèm, Premier ministre)

    Hum. Quand on évoque le sujet des élections tous ceux qui sont tapis se redressent !!! Oui !!! Pourquoi ? Quand on dit de se souder pour lutter contre l insécurité c est silence radio ou ce sont des critiques !!!
    Voyez où se trouve le problème.

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