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Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

Publié le dimanche 1er octobre 2023 à 21h45min

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Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

Il est connu pour son franc-parler. Le journaliste d’investigation, Ladji Bama, a accordé une interview à Lefaso.net. Les échanges ont porté sur le bilan de l’an 1 au pouvoir du MPSR II (30 septembre 2022-30 septembre 2023). Il a parlé sans langue de bois, comme il fallait s’y attendre concernant le bilan du mouvement, un an après le coup d’Etat.

Lefaso.net : Qu’avez-vous retenu de positif durant les « un an » de magistère du capitaine Ibrahim Traoré ?

Ladji Bama : Il y a cette volonté de vouloir restaurer la souveraineté de ce pays à travers un certain nombre d’actes parmi lesquels on peut retenir la rupture d’un certain nombre d’accords jugés indignes. Ces accords économiques nous liaient à l’ancienne puissance coloniale. On enregistre aussi une rupture au niveau des relations diplomatiques, notamment avec le renvoi de l’ambassadeur de France et de la responsable des nations unies. Elle avait des attitudes qui n’étaient pas de nature à garantir la souveraineté du Burkina Faso. Il y a eu également la suspension de certains médias qui n’avaient pas des attitudes recommandables, notamment RFI et France 24.

Quels sont les aspects de cette gouvernance qu’il faut améliorer ?

C’est certainement au niveau des questions de liberté ou il y a beaucoup de choses à dire. Plus haut, j’ai parlé de la suspension de certains médias. Mais cela ne signifie pas qu’il faut forcement venir à annihiler tous les médias. J’aime quand on parle de chaque cas dans son contexte. Avec RFI par exemple, il a été reproché à la radio d’avoir voulu faire de l’instrumentalisation concernant la mobilisation des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP). Elle a dit que le recrutement était fait selon les ethnies alors que ce n’est pas du tout vrai.

Dans ce pays, on n’a jamais vu que les VDP étaient recrutés sur la base ethnique, ni que les djihadistes enrôlaient sur la base ethnique également. Les djihadistes et les VDP sont dans toutes les ethnies. Voilà pourquoi j’ai approuvé la suspension de RFI. Par rapport à la suspension de France 24, j’avais salué, mais j’avais aussi déploré le fait que donner la parole à un djihadiste n’était pas un motif valable. Dans ce pays, ce n’était pas la première fois qu’on le voyait.

Même le porte-parole du gouvernement qui a signé le communiqué qui suspendait France 24 a eu à le faire lui-même. Il faut étudier les cas de manière spécifique. J’ai condamné le fait qu’on ait voulu restreindre les libertés de certains médias, notamment avec la radio Oméga. De la même façon que j’avais émis des réserves sur la suspension de France 24, ce qu’on reprochait à Oméga était contestable.

Donner la parole à un opposant politique d’un pays, soit disant qu’il est un rebelle ou tout ce qu’on peut lui reprocher n’est pas un motif valable pour suspendre un média. Voilà ce que j’ai eu à dire en son temps, même si de nombreuses personnes ne l’ont pas compris. Actuellement au Burkina Faso, les médias sont beaucoup dans le collimateur des autorités. C’est un sérieux problème, vous avez remarqué que présentement tous les journalistes, avant d’écrire ont la plume qui tremble. La parole est vraiment embastillée aujourd’hui dans le pays. Sur ce plan, il y a un gros travail à faire.

En plus de cela, il faut que les autorités du pays se concentrent sur ce pourquoi elles sont venues, notamment les questions de sécurisation du territoire. Sur ce plan, il y a beaucoup de travail à faire. On constate qu’elles sont beaucoup plus dans un certain jeu, notamment, de préservation du pouvoir et des soupçons beaucoup trop complaisants qui peuvent prêter à croire qu’ils ne sont plus présents pour ce pourquoi ils ont pris le pouvoir (lutte contre le terrorisme).

C’est un pouvoir qu’ils entendent installer dans la durée y compris par tous les moyens. Cela n’est pas acceptable. Depuis un certain temps, on remarque des accusations de complots. S’il y a des complots, il faut que la justice se mette au travail. Mais tout le temps à accuser les gens à tort et à travers d’être derrière des complots, procéder à des enlèvements à partir de soupçons, c’est déplorable.

Concernant la liberté d’expression et de presse, ne pensez-vous pas qu’elles doivent être réduites en temps de guerre ?

Elle peut être régulée. Cela ne doit pas se faire seulement en temps de guerre. En tout temps, la liberté de presse est régulée. C’est ce que j’ai toujours défendu, cette liberté doit être régulée par ceux qui sont commis à cette tâche.
Il y a des institutions qui sont sur pied pour réguler les libertés de presse et d’expression dans ce pays. Elles ne peuvent pas être en fonction et des individus vont se permettre de prendre des décisions à leur place.

Je n’ai jamais dit qu’il faut que tout le monde fasse les choses à sa tête. Même en temps de paix, on ne peut pas laisser passer le libertinage. La régulation des médias doit se faire en tout temps. La dictature n’est pas faite pour arranger les choses dans un tel contexte.

Quels conseils pouvez-vous donner à cette transition pour le bien de tous ?

Il faut revenir aux fondamentaux de la gouvernance, notamment garantir les libertés. Il faut éviter de tomber dans l’arbitraire et se concentrer sur ce pourquoi on est venu au pouvoir. Je veux parler de la sécurisation du territoire et de la survie des populations, notamment, les personnes déplacées internes.

Selon vous, le bout du tunnel est-il proche en ce qui concerne la crise sécuritaire ?

Il peut être proche s’ils reviennent à l’essentiel. Mais tant qu’on va ouvrir des fronts inutiles, le bout du tunnel peut être très loin.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 septembre 2023 à 18:56, par HUG En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Verité absolue.Le mpsr 2 n est pas pret pour parri pourtant il doit oartir en juillet 2024.

  • Le 29 septembre 2023 à 19:49, par zélemdé En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Ladji, la transition etait parti ou pour que tu demandes de revenir a l’essentiel ?
    La transition fait ce qu’elle peut avec ce qu’elle a. Donc supportoins la.

  • Le 30 septembre 2023 à 08:05, par Sawadogo kasoume En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    C’est son point de vu. La vérité pourrait être ailleurs. Les grandes puissances occidentales ont condamné des organes de presse et fermé certains car ils ne répondent pas à leur attente. On peut dire la vérité sans dénigrer. En temps de guerre nous devons apporter des soutiens et non le contraire

    • Le 2 octobre 2023 à 10:30, par Judor En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

      "On peut dire la vérité sans dénigrer". J’aime bien et j’ajouterai sans etre grossier.
      Maiheureusement vous conviendrez avec moi que c’est plutot là où le burkinabè excelle ! Proferer des insultes, des mots grossiers, des insanités à longueur de journée sur des gens qu’on ne connait même pas. Comment peut-on construire la paix ainsi ? C’est tout a fait normal d’avoir des points de vues differents, mais ne pouvons-nous pas discuter dans le respect ?
      En cela je dis qu’il est plus que urgent d’eduquer la population.
      « L’éducation est l’arme la plus puissante que l’on puisse utiliser pour changer le monde » – Nelson Mandela.

      Respectueusement votre !

  • Le 30 septembre 2023 à 09:15, par Zeus En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Bonnes réponses sincères et véridiques !
    on peut juste déplorer le fait que l’interview soit brève !
    Y a t’il une suite ??
    Combien de Inata depuis le MPSR, 1 et puis 2 ? Combien d‘écoles fermées, de déplacés ?
    La montée des divisions entre Burkinabé ?

  • Le 30 septembre 2023 à 14:30, par Baoyam En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    En plus de cela, il faut que les autorités du pays se concentrent sur ce pourquoi elles sont venues, notamment les questions de sécurisation du territoire. Sur ce plan, il y a beaucoup de travail à faire. On constate qu’elles sont beaucoup plus dans un certain jeu, notamment, de préservation du pouvoir et des soupçons beaucoup trop complaisants qui peuvent prêter à croire qu’ils ne sont plus présents pour ce pourquoi ils ont pris le pouvoir (lutte contre le terrorisme).

    L’erreur que beaucoup de gens font est de vouloir dis-associer la guerre contre les terroristes de tout le reste y compris la communication, l’économie et même les questions de préservation du pouvoir.

    Pensez-vous qu’on peut gagner la guerre sans les armes qu’il faut ?
    Si la réponse est non, pensez-vous qu’on peut avoir les armes qu’il faut sans changer de partenaires ?
    Si la réponse est non, pensez-vous qu’on peut changer de partenaire, chasser la France et elle va s’asseoir les bras croiser sans chercher à nuire par tous les moyens y compris la manipulation de l’information pour saboter, dénigrer, semer le chaos et essayer de faire tomber la transition ?
    Pensez-vous qu’on peut lutter contre la grosse corruption, les deals foireux, poursuivre certains, remettre en cause les deals qui font gagner des milliards à certaines personnes à l’interne et à l’externe et celles-ci vont s’asseoir les bras croisés sans chercher à nuire ?
    Si la réponse à tout cela est non, alors vous comprendrez que réussir dans la lutte antiterroriste passe par une vigilance sur le terrain de la survie du pouvoir, par une vigilance sur le terrain de l’information. Cela se fait dans tous les pays y compris en Occident.

    Alors pourquoi au Burkina on fait semblant de ne pas le voir ? Appeler à la liberté de la presse oui, mais pourquoi ne pas associer cela à un appel à une responsabilisation de la presse.

    On peut donner la parole à un terroriste mais pas pour qu’il fasse sa propagande. Si c’est pour qu’il regrette son action, oui. Si c’est pour montrer en quoi les idées qu’il défend sont ridicules, oui. Si c’est pour qu’il fasse sa propagande ou qu’il fasse de la communication sur son intention de perpétuer une guerre civile, ça s’appelle apologie de terrorisme et c’est condamné dans beaucoup de pays y compris la France à des peines de prison.

    • Le 2 octobre 2023 à 09:57, par HORUDIAOM En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

      Je partage ton point de vue. Trop de capricieux dans ce pays. Les gens veulent une chose et son contraire. C’est pourquoi, je dis qu’il est difficile à gérer le Burkina Faso. Certaines personnes souhaiteraient qu’on continue à lecher les autorités Françaises, à vie certainement. L’indépendance ? Rien à cirer, pourvue qu’on soit assujetti à la France. Pour quel but ? D’autres pensent qu’on peut les mettre au dos sans les toucher. Face à ces genres de personnes, il faut poursuivre la libération du pays.
      L’exemple de Blaise, de Mobutu et des Bongo ne servent pas à ces gens. A quoi sert l’aplaventrisme ? Des officiers qui doutent d’eux-memes ???
      C’est incroyable !!!!

  • Le 30 septembre 2023 à 21:56, par Sacksida En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Internaute nr 5, chaque departement Ministeriel doit continuer a faire donc son Travail Serieux, la Transition Actuelle est soumis a une feuile de route qu’elle doit absolument respecter. Sinon Ibrahim Traore et son MPSR 2, ont la Mission Principale de Lutter efficacement contre le Terrorisme et le Grand Banditisme Desastreux et puis organiser des Elections Generales Credibles, Transparente et Democratique Burkinabe. Tout le reste, ils ne nous apprennent Rien de nouveaux. Par exemple relativement a l’Usine de Transformation des Tomates, L’UCOBAM a essaye pendant la Revolution Democratique et Populaire d’Aout, mais les facteurs de Production Nationale tels que l’electricite coutait Chere et donc les Produits n’etaient pas competitifs par rapport aux tomates importees et donc L’Union des Cooperatives Agricoles des Fruits et Legumes a suspendu a l’epoque. Par consequent, il faudrait s’organiser mieux et aller a l’essentiel pour boucler la Transition Actuelle car l’on ne va pas faire des decennies de Transition Actuelle ? Salut

  • Le 1er octobre 2023 à 05:36, par Passakziri En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    L histoire retiendra que des journalistes ont été complices de la dictature au pays de Norbert Zongo. Comme ce pasteur allemand, quand on est venu les chercher, il n y avait personne pour protester puisque le reste avait déjà embarqué sous le regard complice dans l indifférence du pasteur. Donc monsieur Bama, voyez- vous ? Vous ne pouvez pas soutenir la dictature contre la presse étrangère et vous plaindre aujourd’hui. Ce n est rien d autre que de la xénophobie, tout comme ce qui anime beaucoup de ces panafricons de surface n est rien d autre que de la xénophobie.

    Passakziri

  • Le 1er octobre 2023 à 11:35, par Jean le celeste En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Je ne comprends pas certaines personnes. La transition a pour 1 er objectif la reconquête du territoire. Pensez vous que ne voir que la fin de la transition sans l accompagner a lutter contre le terrorisme permettra réellement à la transition de rétablir l’ordre constitutionnel en 2024 ?
    C est juste une question de logique et d honnêteté.
    Si nous n avons pas de territoire, passe retour à l ordre. Que vous le vouliez ou pas ! Donc l intelligence vous commande d aider la transition à réussir.

  • Le 1er octobre 2023 à 11:38, par Souk En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Non, la fin du terrorisme est lointaine. Avant l’arrivée des militaires au pouvoir, Nouna était une ville tranquille. Les terroristes interdisent que les écoliers des villages avoisinants viennent à Nouna, sinon c’est la peine de mort qui s’appliquera. C’est désespérant.

  • Le 2 octobre 2023 à 11:12, par BAKY Jonas En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Je ne sais pas pourquoi on donne de l’importance à des gens qui n’en ont pas. C’est un point de vue, comme tout citoyen lambda. Celui qui n’est pas avec le pays est contre le pays, et il sera traité comme tel. Y a pas de demi-mesure.

  • Le 2 octobre 2023 à 13:20, par Dernier délai 2024 En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Le MPSR 2 sait que son terminus, c’est 2024 peu importe quel mois. Les militaires y compris le jeune capitaine et sa suite vont devoir se contenter de leur pouvoir militaire pour sécuriser le pays au lieu de venir se coucher à Ouaga et laisser les politiciens retrouver leur pouvoir politique. Chacun dans son domaine ; c’est comme cela ça fonctionne. Ce qui est sûr au Faso, chacun choisit librement son métier. Celui qui pense qu’il s’est trompé de métier, il peut toujours se reconvertir s’il la volonté. Ainsi si un militaire pense qu’il veut faire la politique, il doit déposer sa tenue et ses armes pour s’y lancer ; c’est clair et net. Mais venir usurper le pouvoir politique avec les armes du peuple, c’est du terrorisme militaire. Vivement que 2024 arrive vite pour que les militaires regagnent leurs casernes pour s’occuper de la securisation du Faso. Quand on vient au pouvoir par un coup d’état, il y a toujours quelqu’un qui veut aussi faire son coup d’état et ainsi de suite. De grâce, l’ordre constitutionnel est vivement impératif pour arrêter ces tentiatives de coup d’état ou véléités de destabilisation.

  • Le 3 octobre 2023 à 11:05, par yat En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Les gars, il faut chercher le boulot alors qu’il est temps. Ceux qui boivent à crédit pour attendre de rembourser avec l’argent des campagnes en 2024 seront déçus. Personne ne peut imposer une date au vaillant peuple du BURKINA FASO. Ceux qui se réjouissent du fait que leurs parents ont occupé NOUNA n’ont pas à crier victoire. Un jour, du feu quittera le ciel et s’abattra sur leurs têtes.Les Burkinabè honnêtes reconnaissent qu’avant MPRS II on a peur de faire la voie BOBO - OUAGA.
    Ceux qui attendent l’argent des campagnes , c’est mieux pour eux de s’enrôler comme VDP pour sauver leur village à l’instar de celui qui parle de NOUNA ;

  • Le 3 octobre 2023 à 14:27, par LeGoupil33 En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    Mon cher Ladji Bama,

    Ils n’en prennet pas le chemin. Le Capitaine Traore est en train de renforcer sa sécurité car cela bouge beaucoup dans les forces spéciales et la gendarmerie. Pas sûr qu’il aille bien loin avec son échec en matière de sécurité.

  • Le 3 octobre 2023 à 20:48, par Sonni ALIBER En réponse à : Burkina/ An 1 du MPSR II : « Le bout du tunnel peut être proche si la transition revient à l’essentiel », selon le journaliste Ladji Bama

    L’ESSENTIEL POUR CE SOIT DISANT JOURNALISTE DE VOULOIR TOUJOURS DÉTENIR LA VÉRITÉ ABSOLUE ALORS QUE TOUS LES JOURNALISTES (soit disant) VIVAIENT SUR LES SUBVENTIONS FRANÇAISES ET DES IMPÉRIALISTES LOCALISÉS /CET LADJI BAMA DOIT ALLER À LA MECQUE 🕋 POUR SE CONFESSER,IL YA CONFUSION DANS SON ÊTRE /´l’essentiel c’est de laisser se construire la TRANSITION

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