Burkina : « Le gouvernement n’a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d’éthique et de déontologie dans un média », rappellent les professionnels
Les Organisations professionnelles des médias (OPM) ont animé une conférence de presse, ce lundi 11 septembre 2023 à Ouagadougou, pour évoquer le cas de la « suspension arbitraire de la radio Oméga ».
Suspendue le 10 août 2023 par le gouvernement, la radio Oméga a recommencé à émettre ce lundi 11 septembre, soit un mois plus tard. Les Organisations professionnelles des médias (OPM) ont animé une conférence de presse pour revenir sur cette situation et clarifier certains points.
Dans leur déclaration, les OPM ont rappelé que cette suspension de Radio Oméga est à tout point de vue illégal. « Loin de toutes considérations professionnelles, cette suspension est simplement politique pour ne pas dire politicienne. Le gouvernement n’a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d’éthique et de déontologie dans un média », a martelé Guézouma Sanogo, au nom des OPM.
Tôt dans la matinée de ce lundi 11 septembre 2023, la direction de la radio Oméga a démenti, dans un communiqué, avoir mandaté l’Observatoire burkinabè des médias (OBM) pour une médiation et avoir tiré leçon de cette suspension, conformément à la version du communiqué du gouvernement annonçant la levée de la suspension.
- « Notre gouvernement a mis en péril le droit du public à l’information et foulé au pied la crédibilité d’une institution comme le CSC », a affirmé Guézouma Sanogo
Ayant lu ce communiqué, les OPM sont rentrées en contact avec les responsables de la radio, qui ont maintenu le même langage. Il fallait donc clarifier les faits. « A propos de l’OBM, nous voulons vous rappeler qu’elle est signataire de la déclaration des OPM du 11 août dans laquelle unanimement nous n’avons reconnu aucune faute professionnelle à la radio Oméga ni du point de vue éthique ni du point de vue déontologique », a indiqué Guézouma Sanogo.
Dans la même lancée, Inoussa Ouédraogo, co-animateur de cette conférence, est revenue sur le cas de l’autorégulateur. « Nous sommes surpris de la démarche de l’OBM », a-t-il insisté.
Les OPM estiment que si la radio avait failli, il était du devoir de l’OBM de se saisir à temps en tant qu’autorégulateur pour auditionner les fautifs et prendre les mesures à ce propos. Toutefois, elles prennent acte de la décision de la levée de la suspension de la radio Oméga.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 11 septembre 2023 à 16:44, par SOME En réponse à : Burkina : « Le gouvernement n’a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d’éthique et de déontologie dans un média », rappellent les professionnels
Apres l’echec des hommes politiques contre Traore, on change de tactique : ce sont les systemes judiciaires, puis les medias, les OSC, de soi disants intellectuels, chacun intervenant pour tenter de destabiliser le burkina et abattre Traore. On voit combien le pays est pourri dans sa tete. Mais le peuple a compris
SOME
Le 12 septembre 2023 à 10:36, par kwiliga En réponse à : Burkina : « Le gouvernement n’a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d’éthique et de déontologie dans un média », rappellent les professionnels
Bonjour SOME,
Pas trop chaud à Toulouse ?
Et donc "le peuple a compris".
A l’exception des "systemes judiciaires, puis les medias, les OSC, de soi disants intellectuels" qui bien évidemment ne font pas partie du peuple, au même titre que :
L’Unité d’action syndicale qui refuse de cotiser 1% de salaire et exige la libération de toute personne interpellée et enrôlée de force pour avoir donné leur avis sur la situation nationale.
Les villageois sous blocus, qui passent leur temps à se plaindre, ce qui est parfaitement antipatriotique, tout ça parce qu’ils n’ont rien à manger.
La partie de la population de Komsilga, qui s’oppose à l’enlèvement de leur ex-député, ou l’autre partie, à laquelle le silence a été imposé.
Le corps médical, qui s’oppose aux réformes.
Une partie de l’armée, qui prépare de nouveaux coups d’état.
Les familles endeuillées d’Inata, jusqu’à Karma, en passant par Yrgou , Solhan et qui réclament que justice soit rendue.
Les populations civiles bastonnées, à Pô, Dapoya, Bobo, Dédougou,...
...
Et donc, SOME, tous ceux-là ne représentent pas le peuple, seul vous et les grands laudateurs de notre putschiste président, IBéologues convaincus, grands adorateurs du panafriputschisme, avez légitimité à incarner le peuple, tous les autres sont des "apatridevaletlocaldel’impérialismeoccidental".
Sauf que nous commençons à être nombreux, non ?
Le 13 septembre 2023 à 12:44, par Agglomération En réponse à : Burkina : « Le gouvernement n’a aucune compétence pour connaître du respect ou non des règles d’éthique et de déontologie dans un média », rappellent les professionnels
Ce SOME là est le SOME accessoire. L’original SOME ne fait pas ce genre de commentaire. Internaute Kwilliga, s’il vous plaît ne lisez plus les posts de ce SOME là. C’est un faux