Anne (catégorie junior) et Ibrahim (catégorie senior) sont les lauréats de la 1ère édition du concours de poésie JEA 2023. Dans la catégorie junior, la jeune fille a obtenu la moyenne de 40,5/50 et 38,83 pour le jeune homme de la catégorie senior. En plus du trophée, la première junior gagne un vélo d’une valeur de 50 000 FCFA, un chèque de 50 000 FCFA, un livre et une attestation de participation. Le vainqueur de la catégorie senior a été récompensé par un chèque de 100 000 FCFA, un livre et une attestation de participation. Les premiers de chaque catégorie ont reçu des gadgets.

La première junior a reçu, des mains de la marraine, un vélo d’une valeur de 50 000 FCFA, un chèque de 50 000 F

Pour prendre part à ce concours, a expliqué le président du jury, Harouna Gnéssien, il fallait que les participants soient des adhérents du programme holistique de développement de Compassion international et de ses églises partenaires. En plus, il fallait avoir au moins 8 ans et au plus, 22 ans. « Pour une première, il y a eu près d’une centaine d’œuvres qui ont été proposées. On se prépare pour plus de communication pour les éditions à venir », a-t-il fait savoir.

Ce concours a été initié à l’occasion de la journée de l’enfant africain 2023

Cette cérémonie sobre est l’aboutissement d’un long processus qui a commencé, il y a environ six mois. A écouter la directrice des ressources humaine de Compassion international, représentant le directeur, Ramata Sakandé, le concours a été initié à l’occasion de la Journée de l’enfant africain 2023 pour dit-elle : « joindre l’utile qu’est la défense des droits de l’enfant à l’agréable qu’est la poésie ». Son objectif vise à contribuer à la prise de conscience par les enfants et les jeunes de leur rôle quant à leur protection et les engager davantage. Il s’agit aussi par cette inspiration, de donner l’opportunité aux enfants et aux jeunes de s’exprimer sur la question de leurs droits et devoirs à travers la poésie.

« Quand on sait la réputation difficile qui est généralement attribuée à la poésie, on ne peut que se réjouir et saluer une telle initiative ; on ne peut souhaiter qu’elle se consolide et qu’elle développe chez tous ces jeunes talents, le goût d’écrire encore et bien sûr, d’écrire de la poésie », a déclaré la marraine de l’édition,Bernadette Sanou/Dao.

La marraine a salué à sa juste valeur cette initiative

La pionnière de la pratique de la poésie a confié être particulièrement sensible au thème de ce concours qui a porté sur « Mes droits, mes devoirs, mes engagements ! » Parce que pour elle, une chose est de dispenser des cours d’éducation civique et morale aux enfants et aux jeunes, une autre chose est de les engager dans des actions concrètes où ils sont eux même artisans de cette éducation au point de donner des leçons à d’autres.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net