Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Côté cour, Lancina Ki est un économiste expérimenté, qui dirige depuis 2018 la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF), organisme créé en septembre 2002 avec pour mission principale de rénover et de moderniser le dispositif d’appui au secteur privé. Côté jardin, M. Ki est un époux et père de famille comblé, passionné par le football. Dans cette "interview-portrait", il ouvre des pans de sa vie professionnelle et privée aux lecteurs de Lefaso.net.
Lefaso.net : Retracez-nous votre parcours universitaire et professionnel…
Lancina Ki : Je suis arrivé en 1981 à l’Université de Ouagadougou en sciences économiques après un BAC B obtenu avec la mention "Assez bien" au Lycée Ouezzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. J’ai obtenu la maîtrise en sciences économiques en 1985 avec la mention Assez bien et a été admis à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) cycle A. En 1987, je suis sorti de l’ENAM, avec le diplôme de conseiller des affaires économiques avec la mention Bien. J’ai eu le privilège de faire une spécialisation en commerce multilatéral et en propriété intellectuelle en 1995, en Suisse.
Sur le plan professionnel, j’ai été affecté au ministère du Commerce et y ai pris service, le 1er avril 1987. Par la grâce de Dieu, j’y ai gravi les échelons en occupant des responsabilités de chef de service de la règlementation du commerce extérieur (1990-1992), chef du guichet unique des formalités non douanières du commerce extérieur (1992-1994), directeur du Centre des guichets uniques du commerce (1994-1996), directeur du Centre de promotion des entreprises (1996-2001), puis directeur général de la Promotion du secteur privé (2001-2009). En mai 2009, je suis admis à un test de recrutement à la Commission de l’UEMOA comme expert chargé du secteur privé, puis directeur de l’industrie et de la promotion du secteur privé (2015-2018). De là, je suis arrivé à la Maison de l’entreprise du Burkina Faso comme directeur général, le 1er mars 2018.
Dans quelles circonstances avez-vous intégré la Maison de l’entreprise du Burkina Faso ?
La Maison de l’entreprise du Burkina Faso est une institution pour laquelle je me suis consacré quand j’étais directeur général de la promotion du secteur privé. Pour le compte du ministère chargé du Commerce, j’ai participé à toutes les démarches pour sa conceptualisation et les négociations du financement de sa mise en place. C’est une institution en laquelle j’ai personnellement cru depuis le départ, au regard du rôle important qu’elle devait jouer et pour faciliter ma mission en tant que directeur général de la promotion du secteur privé. Mon grand partenaire, qui avait la même vision que moi, est monsieur Issaka Kargougou, le tout premier directeur général de la MEBF. La volonté politique du gouvernement affichée à la création, nous a vraiment facilité la tâche.
Avec le départ de M. Kargougou à la Chambre de commerce et d’industrie, je voyais la MEBF comme une « orpheline », tellement il a consacré une bonne partie de sa carrière professionnelle à cette structure. Je me suis dit, qu’à ce moment précis, je pouvais jouer un rôle pour accompagner le secteur privé burkinabè, dont la promotion a toujours été mon engagement, et aider les jeunes cadres qui y travaillent. Je dois avouer que beaucoup me l’ont déconseillé, car en venant à la MEBF et en quittant la Commission de l’UEMOA, je perdais beaucoup en avantages, même en position de détachement. Mais mon amour pour cette structure et le devoir du service national étaient très forts. Pour moi, avoir le sentiment d’avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent ! Je sais que ma nation me le reconnaîtra, tôt ou tard !
En quelques mots, comment décririez-vous votre rôle à la MEBF ?
Ma mission est de veiller à la bonne marche de la Maison et de la placer comme une structure incontournable en matière d’appui au secteur privé. Dans cette perspective, mon rôle est de coordonner les activités stratégiques et d’assurer une synergie fructueuse avec les administrations partenaires. Pour y parvenir, mon management est de cultiver un esprit d’équipe chez tous mes collaborateurs, en vue de réussir ma mission dont l’objectif est d’offrir un service de qualité aux usagers et de renforcer la crédibilité de la Maison de l’entreprise du Burkina Faso. Pour ce faire, je dois être à l’écoute des usagers et tracer la voie à mes collaborateurs pour qu’ensemble, nous puissions répondre aux attentes du secteur privé, du gouvernement et des partenaires techniques et financiers.
Quels ont été vos principaux défis professionnels quand vous avez été porté à la tête de cette structure en 2018 ?
Je dois vous dire que je suis arrivé à la MEBF à un moment critique de son histoire : les grands projets étaient à leur terme, la volonté politique n’était plus au niveau de celle qu’elle était au départ, la crise mondiale a fait que les ressources des partenaires techniques et financiers s’amenuisaient. Dans un tel contexte, le défi majeur était de pérenniser les acquis et de développer de nouvelles initiatives pour générer des ressources qui permettront à la structure d’accomplir convenablement sa mission. Ces initiatives demandent également la volonté politique dont nous avons besoin pour les réussir.
Nous devons également relever le défi de la digitalisation de l’ensemble de nos prestations de services, un axe fort de notre nouveau plan stratégique de développement. Nous nous sommes mis à la tâche et aujourd’hui, pour ma part, je peux dire que la mission est en bonne voie et que les résultats sont appréciables.
A quoi ressemble une journée de travail type et quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
Pour ceux qui me connaissent, je suis ponctuel au service et je me consacre exclusivement à mon travail. Un parapheur ne fait pas plus d’une journée sur ma table. Un parapheur introduit sort presque automatiquement, lorsque je ne suis pas en réunion. Avant de quitter le bureau le soir, j’arrête la liste des dossiers que je dois traiter le lendemain. A la fin de chaque journée, je me demande toujours si mes objectifs du jour sont atteints ou pas.
Par rapport aux projets sur lesquels nous sommes, je dirai qu’actuellement, la Coopération belge (Enabel), la Coopération allemande (GIZ), le Groupe de la Banque islamique de développement nous ont fait confiance et nous ont confié la gestion de projets dédiés au secteur privé, notamment les PME/PMI. Par ailleurs, en partenariat avec le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, nous sommes sur la sécurisation du Faso Dan Fani, du label Made in Burkina ; projet qui est d’une grande importance pour nous, au regard des attentes du gouvernement.
Comme dispositifs de promotion de l’entrepreneuriat, nous avons des initiatives de facilitation d’accès au financement, au crédit, de renforcement des capacités à travers la formation certifiante (C’MEBF), le pantouflage pour l’accompagnement des personnes proches de la retraite ou à la retraite dans leur projet d’entrepreneuriat.
Pour finir, je dirai que nous sommes sur d’autres projets dont nous en parlerons quand ils seront à maturité.
Que préférez-vous dans votre travail ?
Orienter, contrôler et assister pour une prestation de qualité sont des aspects que j’aime dans mon travail. Travailler, c’est servir ! C’est se réaliser ! Je tire une pleine satisfaction dans l’offre d’un service de qualité aux usagers et dans la contribution à l’amélioration du niveau de performance de mes collaborateurs.
Certains de vos étudiants vous décrivent comme un des meilleurs économistes au Burkina Faso. Comment réagissez-vous à ce compliment ?
Je leur dis merci ! Mais, sincèrement, c’est trop dire, car il y a de très grands économistes dans ce pays. Beaucoup de ceux qui m’ont formé à l’Université de Ouagadougou sont toujours là et je leur suis très reconnaissant. J’ai peut-être un don de transmettre facilement le savoir. C’est ça qui marque certainement les étudiants !
Comment arriviez-vous à concilier carrière et vie familiale ?
J’ai eu la chance d’avoir une épouse extraordinaire qui me comprend et qui m’encourage, bien que je n’ai pas beaucoup de temps à lui accorder. J’ai eu la grâce aussi d’avoir des enfants sages, tous brillants à l’école ! J’ai toujours dit, et je le répète souvent à mes collaborateurs, « le travail est sacré ». Il doit, par conséquent, être fait avec la plus grande rigueur et avec la diligence nécessaire. A force de vouloir bien faire ce que je fais, je prive souvent ma famille de ma présence. J’ai trouvé la solution dans l’organisation. J’organise mon agenda pour faire le maximum au service et avoir un temps pour la famille. Quand je quitte le service, je ne fais un détour nulle part ! Prendre un pot avec des amis, je ne connais pas. Après le service, la maison !
Si vous aviez une baguette magique, qu’auriez-vous changé à la Maison de l’entreprise du Burkina Faso ?
Le temps de réaction aux sollicitations des usagers du service ! Je ne supporte pas qu’un usager attende longtemps une réponse à un courrier ! La réponse rapide lui permet de savoir à quoi s’en tenir et de passer à autre chose, le cas échéant ! Pour moi, l’efficacité d’un service se mesure par sa réactivité et sa rigueur dans la gestion des dossiers.
Quels sont vos buts personnels, professionnels et altruistes ?
Etre utile à son prochain, marquer son passage professionnel par des actes remarquables qui ont permis aux autres de grandir et d’être forts !
Qu’est-ce qui vous fait vous lever chaque matin ?
Le travail ! Le sens d’un devoir accompli au bon moment, de la bonne manière et au bon endroit !
Quel est votre plus bel accomplissement personnel et professionnel ?
Au lycée, j’étais très bien en mathématiques et mes professeurs m’ont dit d’aller en série C. Après un conseil des professeurs, le professeur principal qui était un français, est venu me dire que le conseil pense que je dois aller en C. J’ai refusé et je lui ai dit que je rêve d’être fonctionnaire international. Pour moi, l’économie était la meilleure voie. Dieu merci, dans ma vie, j’ai eu le privilège de terminer ma carrière comme fonctionnaire à l’Union économique et monétaire ouest africaine. J’y ai appris beaucoup de choses, j’y ai beaucoup donné et j’y ai eu beaucoup d’amis. Je rends sincèrement grâce à Dieu qui m’a permis d’assouvir ce rêve !
Si vous pouviez changer de métier le temps d’une journée, quel serait ce métier ?
Le médecin ! De par son action, il soulage les patients !
Si vous deviez choisir un mentor, qui serait cette personne ?
Au plan familial, c’est mon père ! Visionnaire, il nous a appris la rigueur et qu’il ne faut jamais penser que notre réussite viendra de quelqu’un. Au plan professionnel, j’ai deux Premiers ministres dont la rigueur au travail et l’humilité me marquent : Tertius Zongo et Christophe Dabiré. Sur le plan professionnel, j’ai eu le privilège de travailler avec chacun d’eux, sur des dossiers importants. Ils ont toujours su m’encourager et me donner des conseils dans ma carrière professionnelle.
Quand avez-vous eu un fou rire la dernière fois ?
Dans le « Parlement du Rire », Gohou traduisant une dame du dioula au français. Il « traduisait » même les pleurs de la vielle dame !
Quelle est votre citation préférée ?
Un proverbe japonais : « La vision sans la mise en œuvre est un rêve et la mise en œuvre sans la vision un cauchemar ». Dans toute ma vie, je suis attaché à l’action en mettant toutes les chances de mon côté et de manière loyale et légitime, pour traduire en réalité mes ambitions !
Quels sont vos loisirs et vos passions ?
Le football particulièrement ! Je peux regarder des matches de football toute une journée à la télévision. C’est le meilleur moment pour moi de déstresser !
Quel est votre péché mignon, si vous en avez ?
Je n’en vois pas !
Que contient la liste de vos souhaits pour les cinq prochaines années ?
La paix pour mon pays ; la bonne gouvernance de la part des dirigeants africains ; de grands hôpitaux bien équipés au Burkina Faso ; la prise de conscience collective en matière de déchets dans nos villes et campagnes.
Désiré T. Sawadogo
Vos commentaires
1. Le 31 mai 2021 à 15:36, par VINCENT En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
M.KI, cette interview est en soi même le résumé d’un cours sur la manière de bien faire son travail et d’avoir de l’autosatisfaction dans ce qu’on accomplie.
En Japonais on peut dire que vous avez trouvé votre IKIGAÎ.
Merci pour vos conseils qui servent énormément aux plus jeunes.
Que Dieu vous bénisse abondamment !
Le 1er juin 2021 à 07:43, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci pour ces mots aimables. Vous êtes aussi une fierté pour moi ! Ensemble, construisons notre pays et l’Afrique, chacun en y apportant sa petite pierre !
2. Le 31 mai 2021 à 15:48, par Yacouba O’ En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Bonjours chers !
Je ne pouvais pas passé sous silence après la lecture de cette belle interview de M. Ki. Un homme exemplaire et brillant dans son quotidien. J’ai eu ce privilège d’être son étudiant à l’ISIG entre 2000 et 2003. Franchement quelle classe a ce monsieur non seulement dans la pédagogie mais surtout et surtout dans son humilité et sa force de bien inculquer la chose commune, le développement de son pays. J’espère revoir mon professeur d’alors si vous me lisez.
Dieu dans son immense bonté vous comble davantage de réussite dans vos projets. Le Burkina Faso vous est reconnaissant.
Le 1er juin 2021 à 07:48, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci infiniment ! Je ne sais pas qui c’est mais, si vous avez été mon étudiant, c’est que nous avons écrit ensemble la page de votre passage à l’ISIG. Des étudiants attentifs à mon cours ! Je vous souhaite une belle carrière professionnelle ! Que Dieu vous donne l’occasion de faire mieux que moi !
3. Le 31 mai 2021 à 15:54, par Citoyen du Faso En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Très inspirant. Rares sont les personnes qui vont accepter quitter un poste international pour un poste national. Cela est une preuve concrète de votre amour pour votre patrie. Merci D.G, que le Seigneur vous accompagne davantage dans vos missions !
Le 1er juin 2021 à 07:54, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci pour ces mots aimables. Que Dieu nous aide à aimer et à servir notre pays sans réserve. Ce n’est que ma petite pierre ! Elle a de l’importance à mes yeux !
4. Le 31 mai 2021 à 16:50, par jeunedame seret En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Bons élèves de Monsieur KI ; essayez de faire mieux que lui. C’est ça le vrai remerciement. Soyez d’excellents éléments pour combler au moins un vide ; car monsieur KI va mourir un jour. Merci KI pour votre sève !
Le 1er juin 2021 à 07:50, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Que Dieu vous entende ! Je serai très heureux qu’il en soit ainsi ! Les jeunes d’aujourd’hui sont bien intelligents, mais il leur faut plus de sagesse pour arriver à faire changer positivement les choses.
5. Le 31 mai 2021 à 17:18, par Sacksida En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
D’abord, Mr KI a eu un parcours attypique, Lycee Ouezin Coulbaly, Universite de Ouagadougou et puis ensuite l’Enam et a integre l’administration publique. "Servir son pays et etre utile a son peuple est plus important que l’argent". Oui c’est une philosophie et d’une generation de fonctionnaires serviteurs du Peuple ; que les nouvelles generations doivent prendre comme exemples. Thomas Sankara disait : La seule peur que j’eprouve en moi est de ne pas avoir fait assez pour mon Peuple et mon Pays. Imaginez qu’on dise que vous avez vole de l’argent, et que c’est vrai, ou que vous avez laisse des gens mourir de faim parce que vous n’avez pas eu le courage de sanctionner celui qui avait la responsabilite de leur apporter a manger. Si apres cette attitude on me fusille, ca va ; sinon vous etes un homme seul dans la rue qui parle seul tous les jours...". Des Grands Commis serviteurs de l’Etat existent dans chaque departements Ministeriels ; mais ils ne sont jamais dans la lumiere et le plus souvent ce sont ceux qui font le boulot technique. Rarement sont promus a des hauts postes de Ministres et bossent jusqu’a la retraite en etant "Pauvres et Integres" parce qu’ils ne sont pas dans la politique politicienne. Or c’est la politique et son orientation qui determine le succes et l’insucces d’un Pays ou d’une Organisation. Tant que nos pays africains ne seront pas libres sur les plans politiques, economiques et monetaires des efforts comme ceux de Mr Ki et beaucoup d’autres seront ankyloser par des goulots d’etranglement de la mauvaise gouvernance et de la mediocrite. Salut.
Le 1er juin 2021 à 07:55, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Votre message me va droit au cœur ! Dieu merci si ma petite expérience contribue à motiver la jeunesse !
6. Le 31 mai 2021 à 17:22, par KOURA En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Lancina KI. Oui,un monsieur respectueux respectable et respecté ! ; Je l’ai connu en 1992 quand il me recevait comme jeune étudiant stagiaire au guichet unique. L’interview résume à suffisance l’homme. Très humble,,toujours souriant et taquin à volonté, il vous communiquait l’amour du travail bien fait et la joie de penser que demain dépendait juste de vous-même. Merci koro et longue vie à vous.
Le 1er juin 2021 à 07:57, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci beaucoup et du courage à vous également ! Je peux dire que "j’ai combattu le bon combat" sur le plan professionnel et que vous vous ferez mieux que moi ! Merci infiniment !
7. Le 1er juin 2021 à 01:12, par Sinon En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Notre professeur d’économie fort apprécié.
Un bon Samo qui a su nous donner savoir et plaisir d’apprendre.
Longue vie et bonne santé !
Le 7 juin 2021 à 08:47, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci. Dire "un bon samo", c’est un pléonasme ! Merci pour vos compliments ! Que Dieu vous donne l’occasion de faire mieux que moi, car c’est en agissant de mieux en mieux que chacun apporte sa petite pierre pour faire avancer les choses !
8. Le 1er juin 2021 à 10:23, par Yako En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Que voulez-vous ?Mr Ki est un Samo et Samo médiocre je n’en connais sauf sa version hybride. c.à.d un croisement Samo/Mossi !Voilà mon racisme à moi. Yako
9. Le 1er juin 2021 à 14:56, par Mamoudou OUEDRAOGO En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Très belle interview. Vous nous avez tenu à l’ISIG en 2004 dans la filière informatique de gestion. Merci encore pour tout... Nous prions que Dieu vous donne une bonne longévité et se souvienne de votre progéniture.
Plein succès pour tout ce qui reste
Le 7 juin 2021 à 08:49, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Amen, Monsieur OUEDRAOGO. En retour, recevez mes vœux de succès dans tout ce que vous entreprenez ! Soyez béni !
10. Le 1er juin 2021 à 15:53, par SOURABIE En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Toujours éloquent Mon Idole Professeur et Grand Frère M. Ki. C’est vraiment passionnant de vous lire. Un exemple à suivre pour la jeunesse Africaine en générale et la jeunesse Burkinabé en particulier.
Le 7 juin 2021 à 08:51, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci pour ces compliments ! J’espère que c’est le SOURABIE, étudiant bien brillant que j’ai eu ! Je garde de vous également un bon souvenir ! Je vous souhaite une belle carrière professionnelle et du succès dans vos activités.
11. Le 1er juin 2021 à 18:49, par Jakim En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Félicitation tonton KI. Il n y a rien à ajouter. Que l’Eternel vous assiste toujours. C’est ma première fois de voir un interviewé répondre aux commentaires des internautes. J’appelle cela joindre l’acte à la parole ; "Je ne supporte pas qu’un usager attende longtemps une réponse à un courrier !".
Le 7 juin 2021 à 08:55, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci cher internaute Jakim. Vos mots aimables me vont droit au cœur et sont une invite à œuvrer davantage pour servir de modèle à la jeunesse d’aujourd’hui.
12. Le 2 juin 2021 à 11:20, par HEMA En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Je ne pouvais pas me passer de tout commentaire après lecture de ce bel et riche interview. Ce Papa, de part ce que je viens de lire, ces conseils et enseignements que j’ai maintes fois reçus, reste une référence pour moi dans tout ce que j’entreprend. Papa, que Dieu vous prête longue vie. Les mots me manquent !
Le 7 juin 2021 à 08:57, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Amen ! Content de savoir que l’interview vous a fait du bien ! Que Dieu accepte vos prières à mon endroit et qu’Il vous donne également l’occasion d’avoir une belle carrière, sinon plus brillante que la mienne !
13. Le 3 juin 2021 à 10:35, par C.Ky En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci à un tonton que moi j’ai découvert de loin, mais pourtant il était aussi si près. Etudiant en fin de cycle en 2009, quand je cherchais de l’emplois dans les entreprises, on me posais toujours la même question. Connaissez vous Lancina KI ? Ma réponse était chaque fois "non". Je me suis obligé donc de chercher sans le rencontrer son parcours, tant il impactait le milieu des entreprises et des "potentiels entrepreneurs". Je retiens dans mes recherches et je continue de vous suivre tonton, que vous êtes un "fleuve tranquille et abondant sur lequel il est agréable de naviguer vers une destination sûr, et pour chaque partie de pêche, il y’a une nouvelle leçon à retenir"
Le 7 juin 2021 à 08:59, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci fiston. J’espère qu’on aura l’occasion de se rencontrer un jour. Merci pour ce témoignage et que Dieu nous donne cette occasion !
14. Le 4 juin 2021 à 12:10, par Romain Tougma romainytougma@gmail.com En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Félicitations à Monsieur KI pour l interview qui laisse un message d humilité, de sagesse et de savoir-faire. Belles leçons de vie professionnelle.
Longue vie à notre cher aîné !
Le 7 juin 2021 à 09:01, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Merci Monsieur TOUGOUMA. Amen ! Qu’il en soit de même pour toi, au plan professionnel et au plan familial !
15. Le 4 juin 2021 à 17:54, par Sphinx En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
En effet ce monsieur m’a laisse un grand souvenir qd il était au guichet unique.Courtois, professionnel mais ferme sur les procédures.
Le 7 juin 2021 à 09:04, par Lancina KI En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Ces mots sont un encouragement pour moi. Ensemble, nous porterons le Burkina Faso au sommet par notre bonne manière de servir ! Je vous souhaite du succès dans vos activités.
16. Le 7 juin 2021 à 19:02, par Ancienne étudiante En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Monsieur KI LANCINA, vous êtes un géant de l’économie, vous êtes un grand homme. je vous tire mon chapeau.vous avez été ce professeur qui m’a fait aimer l’économie au point de pouvoir tenir des débats économiques cohérents. je vous remercie indéfiniment. je suis de la promotion de 2002-2004 de l’ISIG. En plus de votre professionnalisme, vous avez ce coté humour, pour détendre l’atmosphère pendant vos cours. je me rappelle comme si c’était hier quand vous avez corrigé nos copies dans l’avion lors d’une mission en Europe. A la correction du devoir à votre retour de la mission vous n’avez pas manqué de nous dire avec un air comique que nos copies sont internationales et ont traversé des océans. J’ai toujours ma copie et la garde minutieusement, surtout que j’avais eu une bonne note. Que le TOUT PUISSANT vous donne longue vie pour nous,votre famille et les générations futures pour bâtir notre chère patrie. Paix au Burkina Faso.
17. Le 9 juin 2021 à 11:42, par Palamanga En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Grand merci a vous M. KI que j’ai connu quand j’ai fais mon stage au Ministère du Commerce en 1991/ 1992 dans le cadre de mes études - Statistique et d’Economie Appliquée dans une école panafricaine -.
Votre humilité, votre simplicité, votre sincérité et votre amour du prochain sont remarquables. C’est votre amour du prochain qui vous pousse a mettre l’accent sur le service de qualité aux usagers. le service désintéressé (de qualité) n’est il pas le petit frère direct de l’amour du prochain ?
Dieu vous bénisse
18. Le 10 juillet 2021 à 03:39, par Dayama En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
Bravo au journaliste pour cette belle initiative. Très cher grand frère, KI Lancina, les internautes ont tout dit. Je n ajoute plus rien mais je demande une seule chose, que Dieu vous bénisse et vous protège. Merci pour les bons enseignements qui nous ont aidé à engranger de bons résultats. Stay blessed.
19. Le 16 juillet 2021 à 10:58, par OSANOU En réponse à : Lancina Ki, DG de la Maison de l’entreprise : « Pour moi, avoir été utile à un moment donné à son pays est plus important que l’argent »
"Je me suis dit, qu’à ce moment précis, je pouvais jouer un rôle pour accompagner le secteur privé burkinabè, dont la promotion a toujours été mon engagement, et aider les jeunes cadres qui y travaillent. Je dois avouer que beaucoup me l’ont déconseillé, car en venant à la MEBF et en quittant la Commission de l’UEMOA, je perdais beaucoup en avantages, même en position de détachement. Mais mon amour pour cette structure et le devoir du service national étaient très forts"
Merci M. KI pour cette leçon de patriotisme. J’ai eu l’occasion d’assister à une réunion avec vous à la Maison de l’entreprise quand vous étiez à l’UEMOA et j’ai beaucoup apprécié votre l’humilité et votre professionnalisme.