Burkina/Coupure d’électricité : « 30% des machines utilisées par la SONABEL ont atteint leur date de déclassement » (Directeur général)

Sous IB, il faut s’attendre à tout en matière de communication. Voici ce que disait le SG de la SONABEL, le 19 mars : « Dans notre planification, nous n’avons pas du tout prévu de délestage cette année. La situation que nous vivons actuellement est essentiellement due à des pannes sur le réseau. Une panne ne prévient pas. C’est vrai que par ces temps, on observe une certaine récurrence, mais c’est vraiment des événements fortuits. Ce sont des événements qui n’étaient pas du tout prévus dans notre agenda. Comme je le disais, nous n’avons pas prévu de délestages cette année », a laissé entendre le secrétaire général. Entre les 2 responsables, qui dit vrai ?
Pour le SAP, la SONABEL est invitée à fournir un programme de délestage très clair à ces consommateurs pour qu’ils s’organisent leur vie professionnelle et privée. Mais, non, on s’en fou. On dit qu’à cause de la guerre, c’est stratégique. Bref, à cause de cette dernière, on continue à nous duper car, je rappelle qu’IB avait dit que quelques mois étaient suffisant car c’était des problèmes de logistique. 18 mois après, les résultats se font attendre. Tiens donc, le problème de la Sonabel est aussi liée à son insuffisance de logistique en terme de groupes, centrales solaires. Avec l’interconnexion, le Burkina économise plusieurs centaines de milliards par an. On aurait pu réinvestir au moins une grosse partie pour des investissements structurants pour consolider l’offre burkinabè avec un mix énergétique diversifiée. L’interconnexion ne marche réellement que si tous les pays ont un niveau de production qui soit proche de l’autosuffisance pour faire face à une grosse panne, etc. Mais, comme ce pays est dirigé par des incompétents civils ou militaires depuis des décennies, le résultat pitoyable est là dans ce domaine criard et presque tous les autres domaines de développement comme l’Agriculture, la santé, l’enseignement, l’industrie, etc.