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Église du Burkina Faso : A la découverte de nos patriarches dans la foi catholique

4 avril, 09:54, par Mechtilde Guirma

Absolument. Disons que Mr. L’Abbé a eu la chance de consulter les Diaires depuis Rome. Moi aussi j’avais voulu disposer de tels documents lorsque je rédigeais mon mémoire en Sciences Politiques et Relations Internationale et en diplomatie à l’Université Libre de Bruxelles. Le titre était : « Le rôle de la femme dans la vie politique des Sociétés africaines : des structures traditionnelles aux structures modernes (cas des Mossi de la Haute-Volta en Afrique de l’Ouest) ». Bien entendu je n’apprends rien à Mr. l’Abbé en parlant de l’œuvre missionnaire sur l’émancipation de la femme africaine dans notre pays. Les premières écoles primaires (école des filles et école des garçons) furent construites par la mission catholique. C’est alors que l’administration coloniale ayant besoin de commis expéditionnaires par jalousie confisqua toutes les écoles de l’église catholique (qui formaient non seulement les futures prêtres et religieuses mais aussi pour la fonction publique de l’administration coloniales, mais alors, avec des valeurs catholiques telles que : la justice, l’équité, la droiture et surtout la conscience professionnelle, l’honnêteté, et mise en exergue de la vocation (professionnelle je veux dire) qui passe avant tout. Les écoles catholiques ne faisaient pas de distinction ni d’exclusion, car tous les enfants étaient admis sans distinction de race, de religion ou de condition sociale et sans pression pour les obliger à se convertir. En plus l’école était gratuite. Et l’Église mis en place un service d’ophtalmologie et de dispensaire ce qui nécessita la création d’une école des infirmiers et infirmières, formant ainsi les premiers infirmiers et infirmières de la Haute-Volta et les en pourvoyait à tous les hôpitaux de la Haute-Volta.
Monseigneur Thevenoud dû donc se battre auprès du gouvernement de la métropole pour récupérer ses écoles. Il lui fut seulement rétrocédé celle des garçons et pas celle des filles qui ne put être récupérée que bien plus tard.

Mais cela, je vous parle tout justement d’un pan de l’histoire du catholicisme dans notre pays, de sa contribution surtout en la phase de l’émancipation de la femme qui est plus que d’actualité en ce 21ème siècle.

Maintenant la question que je voudrais poser à Monsieur l’Abbé est la suivante : Dans la cathédrale de Ouagadougou, il y a cinq (5) autels : le principal et deux de chaque côté latéral. Son Éminence Zoungrana, un jour que j’étais partie le voir et qu’on causait tout justement des fondements de l’Église en Haute-Volta, c’est là qu’il m’a révélé que dans l’une des tombes du côté latéral nord, « ci-gît » le fondateur de l’église de la Haute-Volta. Et ajouta qu’il était allé lui-même à Ségou fouiller les cimetières et il a fini par le retrouvé, en reconnaissance de ce qu’il avait pour la Haute-Volta. Mais maintenant qui est-ce ? Je ne sais plus. Monsieur l’Abbé parle aussi de deux Monseigneurs qui semblent n’avoir pas été moindre pour l’Église. D’un autre côté ma mère m’a parlé aussi d’un père Templier qui a été aussi célèbre. Lequel des trois est-ce Monsieur l’Abbé pour en avoir le cœur ?

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