Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance

"Vive la démocratie !" De quelle démocratie parlez-vous ? La démocratie au Sénégal est une illusion d’optique.
Depuis les indépendances, voyons ce qui s’est passé au Sénégal.
1. Senghor (PS) est resté au pouvoir pendant 20 ans 3 mois et 24 jours (1960-1980).
2. Abdou Diouf (PS), pendant 19 ans 3 mois (1981-2000) . Soit au total, de manière continue, 39 ans 6 mois pour le Parti Socialiste.
3. Abdoulaye Wade (PDS) 12 ans 1jour (2000-2012). On connait sa tentative de prolongation, un juriste !!
4. Macky SALL (APR) 2012......
Pendant 39 ans, le Sénégal était sous la férule du PS.

La "démocratie" au Sénégal n’a pas été un si long fleuve tranquille.
On a mis des entraves à la création de nouveaux partis, sous l’œil bien vaillant de la France.

"DISSOLUTION DE PARTIS AU SENEGAL
En août 1960, le PAI de Majmouth Diop a été dissout. C’était selon Ahmadou Bamba Ndiaye, vice-président du PLD, interrogé par Le Soleil, à la suite de violences enregistrées à Saint-Louis lors des élections municipales de cette année-là.
Il y a eu ensuite les épisodes BMS et FNS, deux formations créées par Cheikh Anta Diop et dont les actes de décès ont été signés, selon Bamba Ndiaye, respectivement, le 14 octobre 1963 et fin 1964. Ce dernier précise que l’égyptologue avait lancé le second parti après que le premier a été dissout."
Concernant la dernière élection, il faut avouer de reconnaitre que les événements survenus dans les 3 pays de l’AES ont joué un certain rôle, non négligeable, notamment sur la jeunesse sénégalaise.
De plus, avec les morts déjà enregistrées, une trentaine, le Sénégal serait en feu si Macky SALL voulait forcer.
N’oubliez pas que Le Sénégalais vit en permanence dans un climat social tendu. Avec des pics sanglants : 1963, 1968, 1973, sous Senghor ; 1988, 1989, 1993 et 1994 sous Diouf ; 2007 et 2011 sous Wade et, plus récemment, en mars 2021 sous Macky Sall.
Je dois avouer tout de même que Macky SALL a fait preuve d’une intelligence exceptionnelle, certes machiavélique, en mettant en place tous les moyens nécessaires pour écarter définitivement Ousmane SONKO de la présidence. Une vilaine vengeance : si ce n’est pas moi, ça ne sera pas toi.
Désolé pour les éventuelles coquilles.