Vous ne dites pas qu’Halidou Ouédraogo, proche de la "bande des quatre", avait accepté de juger dans les TPR pour "sauver des vies", et qu’il a été rayé du barreau par ses "amis" politiques qui ne le jugaient pas suffisamment efficace et "obéissant".
Après la révolution, la justice a repris le droit romain comme base, et le peuple a-t-il perdu de sa souveraineté pour autant ? Est-ce le "peuple" qui est coupable "des crimes et délits politiques contre la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, des cas de détournements de deniers publics dont (les TPR se) jugeai(en)t utile de se saisir et, de façon globale, de tous les crimes et délits commis par des fonctionnaires, agents et préposés de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions" ? Non, les TPR était une justice d’exception pour les crimes d’exception, les crimes d’Etat, et cette justice n’a pas empêché la corruption et le détournement des deniers publics de redevenir la norme après la mort de Sankara et le coup d’Etat de Blaise Compaoré ! Comme quoi, du point de vue de la justice, la révolution ne l’a pas "révolutionnée".
Vous ne dites pas qu’Halidou Ouédraogo, proche de la "bande des quatre", avait accepté de juger dans les TPR pour "sauver des vies", et qu’il a été rayé du barreau par ses "amis" politiques qui ne le jugaient pas suffisamment efficace et "obéissant".
Après la révolution, la justice a repris le droit romain comme base, et le peuple a-t-il perdu de sa souveraineté pour autant ? Est-ce le "peuple" qui est coupable "des crimes et délits politiques contre la sûreté intérieure et extérieure de l’Etat, des cas de détournements de deniers publics dont (les TPR se) jugeai(en)t utile de se saisir et, de façon globale, de tous les crimes et délits commis par des fonctionnaires, agents et préposés de l’Etat dans l’exercice de leurs fonctions" ? Non, les TPR était une justice d’exception pour les crimes d’exception, les crimes d’Etat, et cette justice n’a pas empêché la corruption et le détournement des deniers publics de redevenir la norme après la mort de Sankara et le coup d’Etat de Blaise Compaoré ! Comme quoi, du point de vue de la justice, la révolution ne l’a pas "révolutionnée".