Sanctions contre le Niger : Le président du CDP en appelle à leur levée pure et simple
22 février, 07:20, par
Alpha2025
Les sanctions prises contre le Niger et avant ce pays contre le Mali pénalisent surtout les populations, et les putschistes ont eu l’intelligence de s’en servir pour provoquer un sursaut patriotique de leurs concitoyens, qui a eu pour conséquence de légitimer aux yeux de beaucoup et à postériori, les coups d’état perpétrés, et de rendre ces sanctions contre productives. Je comprend qu’on appelle à les lever pour soulager les populations. Mais quid ? des forfaits commis par ces militaires qui pour la plupart, ont été incompétents sur le front de la lutte anti-terroriste, et ont retourné les armes du peuple contre les institutions de la république ? En plus ils refusent ouvertement de respecter les engagements qu’ils ont pris quand à la remise du pouvoir (Mali et Burkina) ou rusent pour ne pas en prendre (Niger) ; se comportant ainsi comme si elles avaient l’intention de conserver le pouvoir indéfiniment, ou de ne le rendre que quand ils auront fini de dérouler leur programme connu d’eux seuls ? C’est ainsi qu’ils prennent des décisions graves prises sans consulter personne (sortie de la CEDEAO, et peut-être bientôt création d’une monnaie commune) qui engagent l’avenir de nos pays ? Si mon pays, le Burkina, n’était pas concerné, je dirais qu’il faut laisser les putschistes dérouler leur programme jusqu’à ce que leurs contradictions les rattrapent. La position du président du CDP, lequel parti a été ménagé par la transition jusqu’à présent, il la défend pour l’intérêt des populations ou par opportunisme envers la junte ? Il aspire à être président de ce pays un jour. Et s’il était à son tour victime d’un coup d’état ? Ce n’est pas une utopie puisque tout concourt à légitimer ce mode de dévolution du pouvoir !
Les sanctions prises contre le Niger et avant ce pays contre le Mali pénalisent surtout les populations, et les putschistes ont eu l’intelligence de s’en servir pour provoquer un sursaut patriotique de leurs concitoyens, qui a eu pour conséquence de légitimer aux yeux de beaucoup et à postériori, les coups d’état perpétrés, et de rendre ces sanctions contre productives. Je comprend qu’on appelle à les lever pour soulager les populations. Mais quid ? des forfaits commis par ces militaires qui pour la plupart, ont été incompétents sur le front de la lutte anti-terroriste, et ont retourné les armes du peuple contre les institutions de la république ? En plus ils refusent ouvertement de respecter les engagements qu’ils ont pris quand à la remise du pouvoir (Mali et Burkina) ou rusent pour ne pas en prendre (Niger) ; se comportant ainsi comme si elles avaient l’intention de conserver le pouvoir indéfiniment, ou de ne le rendre que quand ils auront fini de dérouler leur programme connu d’eux seuls ? C’est ainsi qu’ils prennent des décisions graves prises sans consulter personne (sortie de la CEDEAO, et peut-être bientôt création d’une monnaie commune) qui engagent l’avenir de nos pays ? Si mon pays, le Burkina, n’était pas concerné, je dirais qu’il faut laisser les putschistes dérouler leur programme jusqu’à ce que leurs contradictions les rattrapent. La position du président du CDP, lequel parti a été ménagé par la transition jusqu’à présent, il la défend pour l’intérêt des populations ou par opportunisme envers la junte ? Il aspire à être président de ce pays un jour. Et s’il était à son tour victime d’un coup d’état ? Ce n’est pas une utopie puisque tout concourt à légitimer ce mode de dévolution du pouvoir !