Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 07 février 2024
8 février, 07:12, par
Sana BOUDA
Le conseil de ministres a vu et agit juste et juste en mettant en affermage les stations étatiques d’aquaculture. Les pays africains où l’aquaculture se développe durablement les ont privatisées depuis 2 décennies et ne rêvent plus à faire produire du poisson directement par l’Etat, mais plutôt à créer des environnements/climats d’affaires favorables aux investissements privés par des réglementations, des fiscalités, des garanties foncières etc favorables d’une part, et d’autre part, par des investissements conséquents dans le structurant non générateur de revenus directs et/ou immédiats ( aménagements hydro-agricoles, voies d’accès et électrification des zones à hautes potentialités aquacoles, développements de services sociaux basiques dans ces zones, etc.)
Bazèga fait partie des centaines de stations aquacoles étatiques que les projets dits de coopération au développement avaient l’idée de promouvoir en Afrique dans les années 80-90. Bazèga est de nos jours, l’une des rares du lot à survivre mais à coups de perfusions régulières avec des fonds publics expressément disproportionnés. Mais un parfait « Tonneau des Danaïdes » ou nous avions évalué à un moment, le cout de production d’un fingerling 5g de tilapia à plus de 5000 FCFA. (Une multitude de « techniciens » y emmargeaient, mais très peu y résidaient ; les frais de mission sont là !).
Heureusement que ces stations étatiques aquacoles n’arrivent guère à produire le tiers de leur potentiel en vérité, malgré tout sinon aucun investisseur conscient ne s’y risquerait à concurrencer l’Etat sans assurance d’être également subventionné abondamment.
Le conseil de ministres a vu et agit juste et juste en mettant en affermage les stations étatiques d’aquaculture. Les pays africains où l’aquaculture se développe durablement les ont privatisées depuis 2 décennies et ne rêvent plus à faire produire du poisson directement par l’Etat, mais plutôt à créer des environnements/climats d’affaires favorables aux investissements privés par des réglementations, des fiscalités, des garanties foncières etc favorables d’une part, et d’autre part, par des investissements conséquents dans le structurant non générateur de revenus directs et/ou immédiats ( aménagements hydro-agricoles, voies d’accès et électrification des zones à hautes potentialités aquacoles, développements de services sociaux basiques dans ces zones, etc.)
Bazèga fait partie des centaines de stations aquacoles étatiques que les projets dits de coopération au développement avaient l’idée de promouvoir en Afrique dans les années 80-90. Bazèga est de nos jours, l’une des rares du lot à survivre mais à coups de perfusions régulières avec des fonds publics expressément disproportionnés. Mais un parfait « Tonneau des Danaïdes » ou nous avions évalué à un moment, le cout de production d’un fingerling 5g de tilapia à plus de 5000 FCFA. (Une multitude de « techniciens » y emmargeaient, mais très peu y résidaient ; les frais de mission sont là !).
Heureusement que ces stations étatiques aquacoles n’arrivent guère à produire le tiers de leur potentiel en vérité, malgré tout sinon aucun investisseur conscient ne s’y risquerait à concurrencer l’Etat sans assurance d’être également subventionné abondamment.