Sécurité du président : « Pour ma personne, je n’ai pas peur », capitaine Ibrahim Traoré

Des blindés, des centaines de militaires d’élite surarmés, une populace hargneuse en surveillance du reste de la population et maintenant, une centaine de russes d’Africa Corps,... ouais, moi non plus, je n’aurais pas peur et pourtant, je suis le prince des pusillanimes.
De mon côté, le fauteuil m’inquiète bien moins que l’utilisation du "nous", pour parler de sa seule personne : "Pour ma personne, je n’ai pas peur. La peur, nous ne la connaissons pas. Nous lui avons fait face plusieurs fois. On l’a côtoyée et Dieu a fait que nous soyons vivant". Ce nous de majesté et cette certitude de protection divine ne devrait-elle point nous inquiéter quant à l’évolution de la mentalité du personnage qui, dans un premier temps, "ne voulait pas du pouvoir" et affirmait devant une assemblée de hauts personnages "ici, nous sommes tous responsables".