Extradition de François Compaoré : La Cour européenne des droits de l’homme a le dernier mot…

"Immenses soutiens" ? Non. Cet homme s’est tout simplement vendu à ceux qu’on connait qui l’utilisent pour, comme vous le dites si bien, narguer le Burkina Faso et ses institutions et tenter de déstabiliser le pays ou lui faire du chantage. Dans cette affaire, la France, d’une part, pour se donner bonne figure et préserver son image et une certaine bonne relation avec le Burkina autorise l’extradition ; mais d’autre part instrumentalise comme toujours une institution supra-nationale pour faire du chantage au Burkina, tout en l’humiliant avec de la propagande.
Tant que le Burkina continuera de donner de l’importance à cet individu en le réclamant, la France qui a l’avantage de l’avoir en main l’utilisera aussi pour parvenir à ses fins qui sont toujours de domination et d’exploitation.
La justice Burkinabè poursuit un burkinabè, pour des supposés crimes commis au Burkina, sur des burkinabè et se retrouve incapable de tenir un procès, juste parce cet individu poursuivi et une institution hors du Burkina ne le veulent pas. C’est humiliant pour le pays. Pour l’honneur, la dignité, la liberté et la souveraineté du Burkina, M François Compaoré doit être jugé par contumace immédiatement et condammé, et on ne parle plus du dossier. Qu’il préfère vivre en exil plutôt que se soumettre à la Justice du Burkina, on peut lui laisser ce droit. Mais tout un pays ne peut pas se laisser humilier par un individu qui, du reste, refuse de démontrer son innocence.