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Burkina/ Presse : « C’est avec soulagement que les journalistes de radio Oméga retrouvent leur outil de travail », Adam’s Kaled Ouédraogo

12 septembre 2023, 09:56, par Ka

’’’’’’’Le gouvernement burkinabè a levé la suspension de la radio Oméga. L’annonce a été faite à travers un communiqué signé le 10 septembre 2023. Lefaso.net est allé dans les locaux de la radio pour constater la reprise des programmes.’’’’’’

Comme d’habitude on me demande d’être plus sage, je m’incline malgré une journée fatigante dans les champs, car, la sagesse peut déplacer des montagnes.
Comme je ne cesse de le répéter, ’’un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables, n’a aucun avenir dans un pays comme le notre.
Qu’est ce qu’on peut dire de nos jours de ces deux derniers coup d’état ? A force d’être accommodée à toutes les sauces, ils ont fini par perdre une partie de leur saveur.

Et je persiste et signe qu’un régime qui refuse d’entendre les critiques, et, pire, qui les fait taire par tous les moyens possibles et imaginables comme museler la presse et les journalistes, ne sera plus à l’écoute de son peuple, surtout dans un pays ou son peuple est né démocrate depuis la nuit des temps.

Pour se faire entendre par son peuple, ’’on éduque les gens, on discerne ce qui peut dégrader le "vivre ensemble", on gère équitablement la chose publique, on dénonce les injustices et les inégalités. C’est par ça, qu’on évite alors les crises. Tant qu’un régime n’aura pas compris cela, fermer les chaines de télé ou confisquer quelques autre libertés publique comme ça se fait en Russie, est peine perdue. Nous sommes entrés dans une ère d’où l’on ne peut plus rétrograder. 2023 n’est pas 1960.C’est beau de dire toujours "la patrie ou la mort nous vaincrons, cette phrase de Thomas Sankara qui n’a jamais museler la presse ou les radios" la patrie ou la mort nous vaincrons, son héritage est mal géré et parte à la ruine.

Je n’accuse ni nos autorités actuelle, ni les radios, surtout pas OMEGA : Mais pour que la liberté de la presse avance de manière significative au Burkina, les professionnels du secteur, les Autorités de régulation, et l’Etat doivent œuvrer au fort renforcement des capacités des journalistes et a une véritable amélioration qualitative des publications, qu’elles soient a la radio ou en ligne. La presse Burkinabé ou les radios comparée à ses consœurs de la sous-région est tellement militante Nous devons tout faire pour éviter le désordre. Le désordre et l´anarchie ouvrent la porte à tous les abus en poussant chaque individu à obéir à son propre sens de la justice et non pas à obéir à une justice commune. Dans une situation de désordre, c’est la « loi de la jungle » qui s’installe. Le désordre permet ainsi la réalisation d´une plus grande injustice.

Bravo a l’équipe d’OMEGA, car, vous avez tenu là une patience des plus sages sans langue de bois avec quelques vérités essentielles mises en avant qui doit permettre au peuple Burkinabé de pouvoir écouté la voie de votre radio et quelques chaines du monde entier comme mon ami SOME dans son coin, et égoïstement qui refuse que ses compatriotes au Burkina aient ce privilège. Votre comportement est digne des vrais professionnels qui commence à éclore et qui, j’en suis persuadé, va engranger de la sortie de cette difficile épreuve qui rentre dans le cadre du musèlement. Surtout avantager pour une population respectable, non surfaite, mais très juste. Bravo à vous, et vous n’avez pas démérité cette levée bien au contraire, c’est tout à votre honneur.

Quand on analyse la situation, en clair les coups d’états ne servent que les auteurs, car en définitive ils ne sont jamais responsables de leurs actes

Mais ce qui ne regarde que Ka, qui connait l’idiotie de notre armée, on peut dire de nos jour aux putschistes que le libéralisme conduit inexorablement à la dérive morale. L’homme ne peut pas être libre de faire tout ce qu’il veut même avec des armes, sinon, ça devient de l’anarchie totale. Et je les recommande de faire attention au libéralisme des pseudos intellectuels autour d’eux.

Oui Thomas Sankara que d’autres veulent ressembler, Thomas a commis des erreurs, mais avec ce musèlement de la liberté, on va très loin pour ne pas dire déraillé. C’est vrai que depuis la fin de la révolution d’août 1983, le Burkina Faso s’est engagé dans un système de libéralisation sauvage au plan politique et économique qui a progressivement détruit les fondements de sa particularité de terre des hommes intègres et libre.

Conclusion : En disant que je ne condamne pas soit les autorités ou les radios, c’est que souvent ce n’est pas productif de laisser les journalistes écrire impunément N’IMPORTE QUOI ! Il y a une déontologie, si elle n’est pas assortie de mesures réellement contraignantes et appliquées, où va-t-on ? C’est la même chose en matière de diffamation : est-il préférable de faire un procès aux journaux et journalistes auteurs de propos diffamatoires (ce qui, en général, leur fait une publicité monstrueuse) ou de laisser les mensonges circuler ? Souvent, un démenti ou un "droit de réponse" passe inaperçu ou, pire encore, ne fait que renforcer la suspicion auprès du public..

Le travail du journaliste, c’est d’informer, et ce, le plus objectivement possible. Les manipulations et autres trafics d’influence sont en-dehors de ses attributions, voire franchement contraire à la déontologie de la profession. La presse ne doit pas se laisser instrumentaliser par qui que ce soit. En Afrique, elle est déjà assez "pourrie" comme ça ! Bravo a l’équipe ’’’’OMEGA.’’’’’’

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