Cette étude réalisée par des consultants de l’université de Ouagadougou et intitulée « l’Etat des lieux de la démocratie au Burkina Faso » a permis auX participants de se familiariser avec le concept de la démocratie et les différentes étapes de son parcours au Burkina Faso.
Ils ont également échangé sur le principe de la séparation des pouvoirs du point de vue théorique et pratique. Ils ont également identifié le rôle primordial du parti et du multipartisme dans le renforcement de la démocratie. Les participants ont enfin planché sur le concept de la gouvernance.

Cette étude ne fait pas que l’état des lieux de la démocratie au Burkina, elle propose également des solutions pour l’améliorer. Ces propositions, au nombre d’une vingtaine, portent sur la séparation des pouvoirs, le multipartisme, le système électoral et la gouvemance.

Outre ces recommandations de l’étude, les acteurs locaux ont eu des débats francs sur l’opportunité du financement des partis politiques, le sort des partis politiques qui ne tiennent pas régulièrement leurs congrès, le genre du régionalisme dans certaines formations politiques, le syndicalisme et la politique, le multipartisme et la multitude de partis ( 108 formations politique au Burkina), le niveau intellectuel des députés, l’enseignement de la démocratie pour son meilleur encrage, et la possibilité de candidature indépendante.

Dans son mot de clôture, le représentant du CERPRADE, Coulibaly Daniel a exholié les participants au dialogue politique entre mouvance et opposition, la moralisation de la vie publique, la dépolitisation de la justice, la culture de l’alliance chez les partis politiques de l’opposition et l’élaboration d’un code d’étique. Il les a invités à s’approprier ces recommandations.

Les participants se sont déclarés très satisfaits de cette initiative du CERPRADE qui est une première au Burkina Faso et ont émis le souhait que de telles rencontres se multiplient pour assainir le climat politique national en cette année électorale.

Ali Mamadoll Maïga
AIB-Dori