Originaires de 9 pays d’Afrique, ils sont ingénieurs, gestionnaires, juristes et postiers à avoir reçu leurs attestations de formation après deux ans de formation au Burkina et en France. Les membres de cette promotion qui a pour nom de baptême Thomas Sankara, recevront par la suite leurs diplômes de mastère et de Brevet d’aptitude des grandes écoles (BADGE), subdivisés en trois catégories. Les diplômes sans mention, les diplômes avec mention « honorable » et ceux avec mention « très honorable ».

Pour Laurent Gilles, formateur principal, enseignant-chercheur à Paris Tech Télécom, partenaire de l’ARCEP-Burkina dans l’organisation de ces formations, elle est destinée aux professionnels de la régulation des communications numériques et des télécommunications. Créée au Burkina Faso en 2005, elle a pour objectif de leur donner les fondements des principes de régulation, les principes et instruments de la régulation pour améliorer le fonctionnement des marchés de communication électronique face aux perpétuelles mutations du domaine.

Tontama Charles Milogo, président de l’ARCEP, a d’emblée reconnu le sacrifice consenti par les stagiaires qui ont dû effectuer « de nombreux séjours à Ouagadougou et à Paris pour prendre part aux sessions de formation » et par leurs institutions qui ont accepté financer leurs agents. Fort de la conviction que la formation est « un levier de promotion du secteur des communications électroniques, il a réaffirmé la disponibilité de sa structure à apporter sa contribution à la poursuite du BADGE. M. Milogo a également exhorté ces nouveaux diplômés à être les dignes ambassadeurs de cette formation.

Selon Soumana Sanou, délégué de la promotion, « le travail accompli par les organisateurs et les enseignants dans le cadre de la formation n’est pas une débauche d’énergie et de ressources vaines et stériles. » Pour cela, il a invité ses promotionnaires à tout mettre en œuvre pour être à la hauteur des attentes de leurs différentes institutions.

Roseline Nitiéma (Stagiaire)
Lefaso.net