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Economie et gestion en Afrique : Les mérites du président du Faso reconnus

Publié le jeudi 14 avril 2005 à 10h44min

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La Conférence des institutions d’enseignement et de recherche économiques et de gestion en Afrique (CIEREA) a remis un diplôme d’honneur et de mérite au chef de l’Etat burkinabè, Blaise Compaoré. La cérémonie s’est déroulée dans la soirée du 13 mars 2005 à la présidence du Faso.

Le président du Faso Blaise Compaoré a reçu un diplôme d’honneur et de mérite de la Conférence des institutions d’enseignement et de recherche économiques et de gestion en Afrique (CIEREA) pour "service rendu au Burkina Faso et à l’enseignement". Selon le président du Comité exécutif de la conférence le Pr Moustapha Kassé, le choix du chef de l’Etat a fait l’objet d’une unanimité exceptionnelle entre les enseignants et chercheurs en économie.

Mille raisons donc, à son avis, ont concouru à la distinction de Blaise Compaoré. Il y a une quarantaine d’années, le Burkina était invisible politiquement et économiquement, s’est rappelé le Pr Kassé. Ouagadougou était remarquable par ses maisons en banco, une population écrasée par la misère.

Mais aujourd’hui, a-t-il clamé, la capitale burkinabè est une ville rayonnante, en perpétuel changement. Il ajoute que le pays présente des indicateurs macro-économiques très encourageants et maîtrise parfaitement l’inflation. Le Pr Moustapha Kassé et ses pairs ont estimé en outre que l’Etat joue pleinement son rôle de régulateur de l’économie dans un climat de démocratie pluraliste, de bonne gouvernance et de modernisation de la gestion des affaires publiques. Le comité exécutif de la CIEREA estime que toutes ces réussites sont l’œuvre du président du Faso, Blaise Compaoré.

Le Pr Kassé paraphrase dans ce sens avec le proverbe selon lequel "on a beau détesté le lièvre, il faut reconnaître qu’il court vite et bien". Avant d’exprimer toute la disponibilité de la Conférence à relever avec le Burkina Faso les défis auxquels il fait face.

Cette marque de considération et de "grand estime" a été saluée à sa juste valeur par le chef de l’Etat.

Il s’est aussi réjoui du choix de Ouagadougou pour abriter le Programme de troisième cycle interuniversitaire (PTCI) qui vient de fêter ses dix (10) ans d’existence. A son tour, Blaise Compaoré a dit son engagement à accompagner le programme. Le président du Faso a mis l’occasion à profit pour déballer sa politique de gestion des affaires de l’Etat.

L’équation à résoudre est comment donner à chaque Burkinabè les moyens d’une existence décente dans un tel contexte où les déficits sociaux sont énormes. "La réponse à son sens, réside dans la realpolik économique construite à partir d’une bonne immersion dans nos réalités socioéconomiques et socioculturelles, tout en restant ouvert au monde extérieur".

Et tout cela doit être "managé" autour des notions de leadership, de pragmatisme (en corrigeant le pas en marchant) et de planification. Une politique, a-t-il poursuivi qui a permis au Burkina Faso d’engranger des résultats positifs dans plusieurs domaines. Au cours des dix dernières années le taux de croissance du PIB a été en moyenne de 5 %. Dans le domaine de l’éducation de base, le taux de scolarisation a atteint 52 %. En matière de santé, les résultats sont aussi probants.

Par ailleurs la production agricole a augmenté de plus de 10 % en moyenne au cours des cinq dernières années... Des chiffres, a soutenu le président du Faso, qui ont permis un réel épanouissement des populations. Avec des outils comme le NEPAD et le Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP), l’espoir d’un sursaut est permis pour toute l’Afrique, a-t-il conclu.

Alassane KARAMA
Sidwaya

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