Assainir le journalisme au Burkina. Tel est l’objectif de la création de l’Observatoire burkinabè des médias. Tant bien que mal, il assume les missions qui lui sont assignées. En 2013, il a eu, entre autres, à rappeler à l’ordre certains médias et à auditionner des responsables d’autres organes. Pour cette année, il entend jouer moins un rôle de gendarme punisseur. C’est ainsi qu’il a initié une série de formation au profit des acteurs des médias.

Après celle des journalistes, c’était au tour des médiateurs de presse et des membres du Conseil d’éthique et de déontologie(CED) de se former à l’éthique et à la déontologie du journalisme. Cette formation était la seconde activité de l’année 2014 de l’Observatoire burkinabè des médias.

« Il s’est avéré nécessaire la création de l’Observatoire burkinabè des médias pour désormais permettre aux journalistes d’assainir la profession en s’engageant résolument dans la voie du respect des règles de l’éthique et de la déontologie », a indiqué Justin Tiono, chargé de mission du CSC.

La tâche de l’OBM est rendue plus facile par la prise de conscience de la responsabilité sociale du journaliste qui est de ne pas devenir ceux qui allument ou attisent le feu ou d’être l’agent vecteur des troubles sociaux.

Le Conseil d’éthique et de déontologie(CED) permet quant à lui d’instaurer la confiance et la crédibilité dans les médias, d’améliorer la qualité de l’information, de prévenir l’ingérence dans le domaine des médias, de réduire le nombre de procès contre les journalistes et de renforcer la démocratie en préservant la paix sociale.

Minata TOE(stagiaire)

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