5e édition du FILEP : Les médias au service du panafricanisme
Du 27 au 30 novembre, se tient à Ouagadougou, la 5e édition du Festival International de la Liberté d’Expression et de la Presse (FILEP). Placé sous le thème « Médias et panafricanisme, 50 ans après », le FILEP célèbrera ainsi, cette année, le jubilé d’or de l’Union Africaine.
Cette année, le FILEP apporte sa contribution à la célébration du cinquantenaire de l’Union Africaine en plaçant sa cinquième édition sous le thème : « Médias et panafricanisme, 50 ans après ». Le but étant de rappeler la contribution majeure mais aussi le lourd tribut payé par les femmes et les hommes du secteur médiatique dans leur rôle de constructeur et de gardien des libertés en Afrique. Journalistes, éditeurs et politiques sont ainsi invités à s’interroger pendant trois jours sur le rôle des médias dans l’aventure panafricaniste mais aussi sur les causes profondes des situations conflictuelles sur le continent.
« La voix de la forêt et des savanes »
Avant de prononcer son discours d’ouverture, Chériff Sy, président du comité d’organisation de la 5e édition du FILEP, a invité l’assistance à observer une minute de silence « en hommage à tous les journalistes tombés sous le feu des balles dans l’exercice de leur métier. Après cet instant de recueillement, il a salué la présence d’un grand nombre de participants venus de tout le continent afin de discuter du rôle des médias dans la construction de l’Afrique. « Les médias apparaissent comme la voix qui résonne dans les forêt et les savanes pour crier : nous sommes frères, nous avons les mêmes racines et le même destin », a-t-il conclu, lyrique.
« Porter l’activité parlementaire aux populations »
« Vous faites partie des grands noms qui comptent dans le monde des médias et de la liberté », a ensuite déclaré le président de l’Assemblée Nationale, M. Soungalo Appolinaire Ouattara, en s’adressant à la salle. Plaidant pour la liberté de la presse, il a parlé au nom de l’Assemblée Nationale pour dire que celle-ci était « convaincue du fait que les médias sont des relais irremplaçables pour porter l’activité parlementaire aux populations ». Pour clore son discours d’ouverture, M. Ouattara a insisté sur le panafricanisme qui doit rester un « fer de lance pour chaque génération tant que l’Afrique n’aura pas sa place dans toutes les mutations universelles »
Pierre Mareczko
Lefaso.net