Les inculpés dans la crise de Passacongo auditionnés
Le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Dédougou a auditionné lundi les personnes inculpées suite à l’affrontement inter-communautaire à Passacongo (10 kilomètres au nord de Dédougou) a-t-on constaté.
Une trentaine de personnes inculpées dans la crise intercommunautaire entre Peulhs et Bwabas à Passacongo ont été entendue par le juge d’instruction dans le cadre de leur procès prévu jeudi prochain.
Elles sont en « lieu sûr », selon le procureur du Faso Moussa Dianda, en attendant leur jugement.
Au regard de la sensibilité du dossier et du nombre important des présumés coupables, un dispositif sécuritaire particulier pour des questions de sécurité a été mis en place au cours de cette journée d’audition.
Le 17 avril 2012 avril, une crise sociale s’est éclatée entre les communautés Bwaba et Peulh de Passacongo au sujet de la paternité de ce village situé à une dizaine de kilomètres au nord de Dédougou.
Les Bwabas, se réclamant autochtones de Passacongo avaient poussé les peulhs minoritaires à se retirer du village.
KF/
Agence d’information du Burkina
Vos commentaires
1. Le 14 novembre 2012 à 08:02 En réponse à : Les inculpés dans la crise de Passacongo auditionnés
Moussa DIANDA, ce n’est pas lui-meme un Peulh ?
2. Le 14 novembre 2012 à 08:29, par bibèga En réponse à : Les inculpés dans la crise de Passacongo auditionnés
Encore une histoire de cohabitation entre communautés !
Le 14 novembre 2012 à 16:41, par Tuenwiyoro En réponse à : Les inculpés dans la crise de Passacongo auditionnés
je voudrais tout d’abord préciser au journaliste que c’est PASSAKONGO et non PASSACONGO. je pense qu’ il y a lieu de savoir traiter ce dossier dont beaucoup de gens ignorent la teneur et surtout avec prudence afin que Passakongo et surtout Dédougou puissent vivrent correctement la campagne et les élections du 02/12/2012 pour le boheur du Burkina.
3. Le 16 novembre 2012 à 10:14, par Binimavé En réponse à : Les inculpés dans la crise de Passacongo auditionnés
Je voudrais seulement dire aux gens qui s’excitent autour de ce dossier de calmer leurs ardeurs. Le procès en lui-même mérite qu’on se pose des questions. Pourquoi c’est aux pas de course que ce procès se tient ? Qui a-t-il intérêt que de nouveau ce problème de terre refasse surface ? De toute façon, l’issue de procès déterminera la suite. Comme on le dit : un règlement à l’amiable vaut mieux qu’un mauvais procès. Demain nous en dira plus. Sinon binimavé.