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Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Confidentiel 702

Publié le jeudi 2 août 2012 à 00h15min

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J’ai peur nous disait quelqu’un que les rapports des enquêtes parlementaires ne répondent qu’a une seule chose, le fait d’être publié et après plus rien. On est fondé à le croire avec les derniers avis du ministre des finances, après le dernier conseil des ministres. En effet, on a senti que les choses semblent prendre la voie de l’édulcoration et une sorte de minimisation du travail des députés. Le ministre des Finances, dans un calme olympien, essaie de faire croire que le mal n’est pas aussi malin que ça. Il doit être bénin comme certains qui assurent que partout au monde il y a la corruption et donc le Faso n’en a pas le monopole. On comprend alors que les enquêtes parlementaires sont en fait une manière de repositionner le parti majoritaire qui est en mauvaise posture.

Ainsi on fait croire aux populations que des choses vont changer et puis plus rien, pour les actions. C’est en attendant “Godo” qui ne viendra pas.

Que se passe-t-il dans la section provinciale du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de le Comoé ? Lors de leur toute première conférence à laquelle certains bonzes du parti ont assisté, il semble que certains membres du bureau de la section provinciale n’ont pas pris part à la rencontre. Ces derniers se disent frustrés par le réajustement opéré, tout récemment, au sein du parti sans consultation du bureau provincial. Ils susurrent que ces derniers tiennent des rencontres nocturnes.

Le Burkina Faso abrite désormais le siège de l’Union des partis écologistes en Afrique. Cette Union regroupe, en plus du pays des Hommes intègres, 29 pays africains dont le Niger, le Mali, le Sénégal, le Rwanda et l’Ouganda, de la Côte d’Ivoire...

Les Etats-Unis d’Amérique menacent de retirer l’aide de 200 000 dollars promise au Rwanda pour la construction d’une académie militaire. Le pays de l’Oncle Sam accuse Kigali de soutenir les rebelles du Mouvement du 23-Mars (M23) en République Démocratique du Congo (RDC). Cette situation est un casse-tête pour le président Paul Kagamé. Même s’il nie son engagement aux côtés du M23, il lui faut travailler à redorer l’image de son pays ternie à répétition.

Le procès des 300 militaires, sinon plus, radiés de l’armée nationale, en juillet et décembre 2011, suite aux mutineries aura-t-elle lieu ? Selon le courrier confidentiel du 25 juillet 2012, il semble qu’un procès pourrait être programmé en septembre, après la rentrée judiciaire. Les militaires concernés sont, soit détenus à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) soit à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA). Certains d’entre eux sont mis en liberté provisoire en attendant leur jugement. Ils sont tous accusés de pillages, de rébellion, de vols aggravés, de viols et d’agression.

Le président du Faso Blaise Compaoré devrait se rendre, en septembre en France, pour une visite officielle à son homologue français François Hollande.

Des citoyens ivoiriens ont, le 23 Juillet 2012, tenté de pirater la boite e-mail du rédacteur en chef de la Lettre du Continent.

Selon La lettre du continent du 26 Juillet 2012, l’ancien rebelle des Forces Nouvelles de la Cote d’Ivoire, Issiaka Ouattara couramment appelé Wattao, a fait des révélations sur la crise politico-militaire ivoirienne dans laquelle il était acteur, à l’un de ses avocats présentement à Dubaï.

Dans la nuit du 21 au 22 Juillet 2012, le mouvement Ansar Eddine a refusé à l’Imam de la mosquée de Sankoré à Tombouctou d’enseigner la parole de Dieu, d’après La Lettre du continent.

L’ancien président malien, Amadou Toumani Touré, se porte à merveille dans son exil dakarois, nous apprend la Lettre du Continent, dans sa dernière parution du 26 juillet dernier. Il semble qu’ATT occupe avec son épouse Lobbo Touré, leurs deux filles et petits enfants la résidence Pasteur. C’est dans cette demeure qu’il accueille ses invités, certains de ses anciens collaborateurs et ministres. On nous apprend également qu’il sort de cette résidence discrètement, tôt le matin, pour se rendre dans une salle de gymnastique.

Il nous est revenu que les demandes d’adhésion à l’International socialiste (IS) sont de plus en plus nombreuses sur la table de Ousmane Tanor Dieng, le président du comité Afrique de l’IS. De la Renaissance du Bénin, parti de Lehady Soglo en passant par le Mouvement de libération du peuple centrafricain (MLPC), les tocs tocs à la porte foisonnent. Qui est fou ! C’est comme le précise le proverbe moaga, si ta tante change d’époux change aussi de parents à plaisanterie.

« Mandela Day », connaissez-vous ? Cette journée qui porte le nom du plus célèbre prisonnier du monde a été reconnue récemment par l’Organisation des nations-Unies (ONU). Pour commémorer le « Mandela Day », il faut consacrer 67 minutes (l’équivalent du temps qu’il a fait en prison) au service des autres.

Par une osmose financière dont il a lui seul le secret, le milliardaire égyptien Naguib Sawiris, a racheté 63% des parts du groupe nucléaire Areva. L’homme d’affaire est présent sur le continent en Côte d’ivoire (projet minier d’Ity) et au Soudan (Hassaï).

Les 30èmes Jeux Olympiques se tiennent depuis le 28 juillet 2012 à Londres, capitale de la Grande Bretagne. Dix milles cinq cents athlètes de 204 nations vont concourir dans 26 disciplines sportives. 12 milliards d’euros ont été mobilisés pour l’événement.

Ce n’est désormais plus un secret. Le nom du chef militaire du mouvement de l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) est connu. Il s’agit de l’arabe malien Ahmed Tilemsi. Il a été recruté par l’émir d’Aqmi Mokhtar Bel Mokht avant de le quitter pour rejoindre le MUJAO en Octobre 2011.Il à 35 ans. Le nom du chef spirituel de ce mouvement est le mauritanien Hamada Ould Khairou.

Mahamoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) a désormais la lourde mission d’approcher les islamistes d’Ansar Eddine et d’établir un contact officiel avec leur chef, le touareg Iyad Ag Ghali, nous apprend Jeune Afrique dans sa dernière parution du 28 juillet dernier. En mi-juin, il avait publiquement proposé ses services de facilitateur aux autorités maliennes.

Où se trouve le premier ministre éthiopien et de quel mal souffre –t-il ? C’est cette question que bon nombre d’Ethiopiens se posent. En effet, en lisant Jeune Afrique, dans sa parution du 28 Juillet 2012, nous apprenons qu’il était absent au dernier sommet de l’Union Africaine du 9 au 16 juillet dernier à Addis-Abbéba. Sur son état de santé, les spéculations vont bon train : cancer du cerveau ? Leucémie ? Problèmes d’estomac ? La population ne sait réellement pas de quoi il souffre et dans quel pays il est soigné.

A l’occasion du mois du jeûne, la rédaction de Bendré a reçu un don de sucre de la part du Premier ministère. La rédaction traduit sa reconnaissance au Premier ministre Luc Adolphe TIAO pour cette marque de solidarité et d’estime. Puisse bénisse le Burkina Faso.


Dans notre édition 699 parue le lundi 9 juillet 2012, nous titrions « Affaire Ismaël Sankara. Suite et fin ». Ne tirant pas nos références des confrères du bord de la Seine, nous étions rassurés par nos investigations qu’il ne saurait y avoir de développement ultérieur inattendu.

Nous avons reçu en copie, le Mercredi 18 juillet 2012, le droit de réponse d’Ismael Saba dit Ismael Sankara à Jeune Afrique.

Ce jour lundi 23 juillet 2012 nous avons lu le traitement réservé à ce droit de réponse dans J.A n° 2689 du 22 juillet 2012.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on se demande bien qui prend vraiment des libertés et avec la vérité et avec la déontologie ?

Au Journal Jeune Afrique

57 bis, rue d’Auteuil 75016 Paris

Droit de réponse

Monsieur Béchir Ben YAHMED

Directeur de Publication de Jeune Afrique

Je suis surpris des écrits de J.A dans ses deux dernières éditions se rapportant à moi et au Président Thomas Sankara.

Ces écrits ont suscité interrogations, indignations et blessures. Je ne rentrerais pas dans la polémique et la confusion stériles que veut instaurer le Journal. Je ne rentrerais pas non plus dans la polémique du « si j’ai dit ceci ou pas ». Si c’était vrai que j’avais dit cela, je peux donc supposer que si je lui avais aussi dit que j’étais le fils du pape, le journaliste écrirait ?

Je veux que tout le monde sache que je ne suis pas parfait, j’ai joué un rôle dans cette pagaille. Cependant, je veux spécifier ce que j’ai dit à Jeune Afrique. L’interview n’était pas enregistré ni par audio ni par vidéo, donc j’aimerais que les gens sachent que j’ai dit que je suis le fils de Thomas Sankara, mais je n’ai pas dit ça comme raison principale de mon interview, tout comme je n’ai pas tenu tous les propos héroïques qu’on veut m’attribuer. Et comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas eu le temps de valider l’écrit du journaliste afin de voir quel était le thème principal avant que ce ne soit publié. Egalement, je n’ai jamais dit que j’ai eu un dîner avec Blaise Compaoré, j’ai dit que j’ai visité leur domicile avec Sean Paul et enfin je n’ai jamais dit que j’ai fait un featuring avec Patience Dabany.

Je suis artiste musicien. Je ne connais pas grand-chose au journalisme mais je crois tout de même comme toute profession cela repose sur des valeurs cardinales qui devraient être l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, la vérité qui leur fait obligation de s’assurer de la véracité des faits qu’ils rapportent. La rigueur qui leur impose un travail rigoureux et méticuleux dans la collecte et la vérification des informations qu’ils rapportent.

Le président Sankara était un homme de conviction, un combattant pour la libération et l’émancipation des peuples opprimés. « Tuez Sankara et des milliers de Sankara naîtrons » disait-il.

Oui, je me veux un fils spirituel de Thomas Sankara. C’est pourquoi j’ai pris comme nom d’artiste cet illustre nom.

Non, je ne suis pas le fils de Sankara. Je suis le Fils de Ismael Sougrenoma Saba et de Joséphina Oma. J’ai trois frères et deux sœurs. Ces informations sont facilement vérifiables.

J’ai présenté mes excuses à la famille Sankara pour la blessure qu’ils ont subie du fait de ma rencontre avec un de vos journalistes. Je souhaiterais que cette histoire s’arrête là.

Tout autre propos ne m’engagerait nullement.

Je souhaiterais que ce droit de réponse occupe le même espace que vos précédentes

Publications.

Respectueusement vôtre

Ismael Saba

Alias Ismael Sankara

Signature

820 sw 8ave, Broward county, FL

De J.A n ° 2689 du 22 juillet 2012

Ismael Sankara-Saba réagit…

Je suis surpris par vos écrits sur ma « parenté » avec l’ancien président burkinabè Thomas Sankara (J.A. n° 2684). Ils ont suscité interrogations, indignations et blessures... Je veux bien admettre avoir joué un rôle dans cette pagaille : je ne suis pas parfait. Dans cette interview, qui n’était enregistrée ni par audio ni par vidéo, j’ai en effet déclaré être le fils de Thomas Sankara. Mais je précise que cette parenté n’était pas le sujet central de l’entretien. Et je n’ai jamais prétendu avoir dîné avec le président Blaise Compaoré. En revanche, j’ai déclaré avoir visité sa résidence en compagnie de l’artiste Sean Paul. Enfin, je ne me suis jamais prévalu d’un « featuring » avec la Gabonaise Patience Dabany...

Et je le redis : oui, je me rêve en fils spirituel de Thomas Sankara, dont l’illustre nom me sert de pseudonyme d’artiste.

Non, je ne suis pas le fils de Sankara, mais celui d’Ismael Sougrenoma Saba et de Joséphina Oma. J’ai présenté mes excuses à la famille Sankara pour le préjudice subi. Je souhaiterais à présent que l’histoire s’arrête là.

lsmael Saba, alias Ismael Sankara, Broward County, États-Unis

- Réponse :

Cette regrettable polémique ne serait pas survenue si vous et votre entourage professionnel n’aviez pris quelques libertés avec la vérité. Plutôt que de jouer sur l’ambiguïté, il aurait été plus simple de déclarer, comme vous le faites maintenant, que vous vous considériez comme « le fils spirituel de Thomas Sankara », et que c’est la raison pour laquelle vous avez choisi ce nom d’artiste. Vous reconnaissez, plus d’un mois après la publication de cet article, avoir « joué un rôle dans cette pagaille ». Soit. Je maintiens pour ma part que vous m’avez dit avoir dîné avec Blaise Compaoré et que vous avez mentionné une collaboration avec Patience Dabany.

Pascal Airault

Par Bendré

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Vos commentaires

  • Le 2 août 2012 à 08:48, par Mentiday En réponse à : Confidentiel 702

    Ah bon ? Ainsi Mandela a fait 67 mn en prison ?

  • Le 2 août 2012 à 10:22, par Diarradougou En réponse à : Confidentiel 702

    "Confidentiel" de Bendre commence a perdre de sa hauteur ! En raison de son nouveau "profil informationnel" :

    1. Des infirmations completement depassees. Types : jeux olympiques commencent ..... Mais c’est deja en cours. Et presque fini.
    2. Pleins de reprises d’informations de Jeune Afrique et de la Lettre du Continent. Et de surcroit des infos qui n’interessent pas souvent le Faso.
    3. De moins en moins d’infos "confidentiels" sur le Faso. Sur le local.

    Pourtant. c’est tout le contraire qui faisait de "confidentiel" de Bendre une rubrique ayant de la saveur.

    La morale de l’histoire. Pour reprendre l’Ivoirien moyen : "Quitter dans CA !!!!!!!!!!". Et vous recupererez certains de vos lecteurs...
    Jouez sur vos avantages comparatifs au lieu de faire le perroquet pour d’autres canards.

    A bon entendeurs, ...........

  • Le 2 août 2012 à 10:58 En réponse à : Confidentiel 702

    Rapport de ceci, rapport de cela, et on arrange cela politiquement. un jour vous risquez de vous épuisez SVP. SVP relisé les effets secondaires d’une justice impuissante, ou non crédible. Je ne sais pas si mes craintes sont juste. Mais il faut qu’on voit mieux l’avenir de notre chère patrie qui était seulement riche de ses hommes honnêtes, travailleurs, économes, intègres.
    Webmaster que fera-tu de mon message ? Vous sensurez trop !

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