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ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

Publié le mardi 12 juin 2012 à 03h08min

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La famille de Rolande Sama, du nom de cette policière municipale morte de façon suspecte, le 1er juin 2012 à Dédougou, dit être écœurée par le flou qui entoure cette disparition et réclame justice. Dans une correspondance dont nous avons obtenu une copie, les parents de la défunte concluent, qu’au regard des blessures constatées sur le corps, de la gestion du décès et des deux versions données par son concubin gendarme, Rolande Sama aurait été violemment battue par ce dernier. Les parents de la regrettée émettent également des réserves quant à l’impartialité de la brigade de recherches de la gendarmerie de Dédougou qui a mené les premières investigations sur cette affaire vu que celui qu’ils suspectent est toujours libre de ses mouvements.

Ils préféreraient que les enquêtes soient confiées à un juge d’instruction et que le suspect fasse l’objet d’un mandat de dépôt pour éviter qu’il ne quitte Dédougou.


« Vol de moto, complicité ou injustice ? »

Le 25 mai 2012, un vol de moto a eu lieu au Collège St Viateur, au secteur 28 de Ouagadougou. Le voleur a été appréhendé par le gérant du parking en collaboration avec la direction de l’école, grâce au témoignage d’un élève. Le malfaiteur a été ensuite transféré à la police anticriminelle mais il a aussitôt été remis en liberté par le commissaire de ladite police, a souligné le gérant du parking, Mamoudou Tiétimbou, qui nous a rendu visite à notre rédaction. M. Tiétimbou a relevé que le commissaire a justifié la remise en liberté du voleur par le fait que ce dernier est un mineur. L’affaire suit son cours, mais pour Mamoudou Tiétimbou, la justice ne sera pas rendue car, selon ses sources, le géniteur du voleur en question serait le responsable d’une grande société du pays.

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2012 à 06:22 En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    La gendarmerie a intérêt à voir cette affaire au sérieux. Il faudrait arrêter ce gendarme à moralité douteuse. Car il est connu dans la ville de Dédougou comme ivrogne et très bagareur. Beaucoup de gens ont eu à faire à lui dans des gargottes de la ville.
    Il semble que des supérieurs du présumé coupable l’ont aider (par solidarité de corps) à détourner l’idée du meurtre à domicile par une scène rocambolesque, mais ils ont été découverts. Les gens témoignent dans la ville, ils préfèrent aller témoigner au MBDHP que d’aller à la brigade de recherche de gendarmerie qu’ils pensent continuer leur solidarité, même si l’enquête leur a été confiée par le procureur du TGI de Dédougou.
    Le colonel chef de corps du camp où le corps a été expédié pour camoufler la vérité, a été mis au courant du scénario, il a laissé faire car il semble être proche parent du présumé coupable.
    Une marche de protestation aurait été initiée par la population des villages de Passakongo, Bokuy, Massala, Tionkuy, des quartiers (Konkuy, Borakuy et Hankuy)de la ville de Dédougou, des amis, des sympatisants et des personnes ayant un sens de justice, mais la famille de la défunte a supplié les organisateurs afin qu’ils laissent l’enquête ouverte se poursuivre. A l’heure actuelle, ça bouillonne en sourdine. Les autorités administratives tentent d’éviter une marche. Des émissaires seraient envoyés dans les villages pour essayer de calmer la population des villages auxquels la famille est attachée. Cette solution est pour combien de temps ?
    Il semble que dans cette affaire des gourous tapis dans l’ombre voudraient faire affecter le gendarme fautif. La population est au qui vive. Une affectation éviterait à l’intéressé de passer aux aveux (qu’il a commencé semble-t-il) qui eclabousseraient un lots de personnes impliquées dans le flou.
    Les plus hautes autorités devraient s’mpliquer pour voir claire dans cette affaire, car la bombe risque à un moment ou l’autre de s’éclater. Les Bwas paraient-ils ont une réaction très lente ; quand ils se révoltent, ça devient difficile à désamorcer. Les villages affectés se concertent et prépareraient une solution naturelle au problème.

  • Le 12 juin 2012 à 08:51, par Pierros En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    Des abus de pouvoir. Et on nous parle de civisme à longueur de journée. Chacun demande à autrui d’être civique alors que lui se targue tous les droits possible même celui d’ôter la vie à quelqu’un dont il est loin d’être le géniteur.

  • Le 12 juin 2012 à 08:56 En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    Encore un pandore (force de defense et de securité !!!) qui fait une victime parmi les civils. Trop c’est trop. Dans cette situation, c’est un autre corps qui devait faire cette enquete pour lever tout equivoque. Mais helas !! On n’a pas tiré les lecons du passé. Qu’attend notre mediateur international pour faire la mediation chez lui ? Il ne sert a rien de courir pour eteindre le feu chez les autres, alors que chez soi ca commence a bruler. A ce rythme, les civils vont s’armer et se sera oeil pour oeil, dent pour dent, ce qui n’est pas la solution idoine. Si ces bidasses et autres pandores sont aussi forts, les rebelles touareghs sont au Mali et les defient... Paix a l’ame de la defunte et condoleances attristees a ses parents.

  • Le 12 juin 2012 à 10:17, par Kagnéné En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    Je suis écoeuré que la justice du Burkina Faso soit toujours à 2 vitesses. Une justice pour les pauvres qu’il faut condamner à tout prix pour montrer l’exemple que les juges travaillent et une justice pour les plus nantis où il faut faire tout pour taire le dossier.
    Comment un auxiliaire de justice qui travaille pour que la justice s’applique à tous peut-il commettre un crime et être libre de ses mouvements, crime qui n’a d’ailleurs pas été commis dans l’exercice de ses fonctions.
    Après on s’étonne que le peuple se révolte et veut tout brûler. Pauvres burkinabé

    • Le 12 juin 2012 à 16:37, par kafininguè En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

      je suis parfaitement d’accord avec kagnènè quant au fait que nous avons une justice à deux vitesses au Faso,cela est triste et corrobore l’assertion de A. de Balzac quand il dit que les lois sont comme des toiles d’araignée qui se laissent traverser par les grosses mouches et qui ne retiennent que les petites. s’il est vrai que pour une question d’impartialité l’enquête devrait être confiée à un autre service de police,qui mieux que la gendarmerie peut mieux la réussir ? Aussi n’est-il pas trop tôt de culpabiliser le concubin de la disparue ? souffrez qu’il bénéficie au moins de la présomption d’innocence jusqu’à preuve de contraire.véritablement que la lumière soit faite sans passion sur cette affaire qui en est une de plus voire de trop.que dieu protège le Faso ;

  • Le 12 juin 2012 à 10:34, par bendatoega En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    Que cette famille laisse la gendarmerie faire son travail. On arrête pas quelqu’un de sitôt sans avoir des preuves accablantes ! Toutes mes condoléances à la famille de la victime

  • Le 12 juin 2012 à 10:37 En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    Je suis écoeuré que la justice du Burkina Faso soit toujours à 2 vitesses. Une justice pour les pauvres qu’il faut condamner à tout prix pour montrer l’exemple que les juges travaillent et une justice pour les plus nantis où il faut faire tout pour taire le dossier.
    Comment un auxiliaire de justice qui travaille pour que la justice s’applique à tous peut-il commettre un crime et être libre de ses mouvements, crime qui n’a d’ailleurs pas été commis dans l’exercice de ses fonctions.
    Après on s’étonne que le peuple se révolte et veut tout brûler. Pauvres burkinabé

  • Le 12 juin 2012 à 10:39, par bendatoega En réponse à : ON EN PARLE : vol de moto ou complicité

    Hé cessez de nous divertir avec " c’est un enfant d’un môgo puissant" C’est ainsi le taximètre est allé raconté à ses compères que le proprio du véhicule avec lequel il a eu l’accident était la femme d’un commissaire alors que c’est pas juste.
    Toi le parkeur, tu crois qu’en allant au journal tu pourra résoudre le problème,

    • Le 12 juin 2012 à 11:58 En réponse à : ON EN PARLE : vol de moto ou complicité

      c’est ton droit de défendre des criminels comme ce gendarme mais trouves tu normal qu’on confie l’enquête à ses collègues du meme service alors qu’il est le principal suspect ? il fallait dépayser l’enquête,ce qui releve du bon sens mais ici on fait tout pour étouffer l’affaire

  • Le 12 juin 2012 à 11:06, par tièkadiyé En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    Vous voyez ! Ce sont des actes comme ça qui amènent les gens à se revolter et à se comporter comme les taximans de Ouaga. Ne nous amenez pas à donner raison aux vandales. Il y a mort d’homme, qui plus est, la victime semble avoir succombée à des coups et les pandores protèent leur collègue ? Et le procureur qui est bel et bien au courant ne dit rien ?

    Pareil pour l’enfant voleur qui n’a fait qu’imiter son papa. pourquoi vous taisez son nom ? Oubien Tiétiembou ne vous l’a pas donné ? Et puis c’est quelle grosse société son père gère ? Si vous avez peur des fils à papa, alors ayez la même lâcheté de ne pas donner les noms des gens même s’ils s’appellent Gouba et même s’ils sont soupçonnés d’avoir détournés 200 millions. Il y a quand même des mineurs en prison là. Celui-ci ne sera pas le premier.

    Un commissaire lâche pour des pandores assassins ? Il ne manquait plus que ça.

  • Le 12 juin 2012 à 12:00, par SULTAN En réponse à : ON EN PARLE : Mort suspecte d’une policière municipale à Dédougou, les parents réclament justice

    que justice soit faite ;

    du courage a la famille éplorée

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