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CARNET SANTÉ - BRÈVES SANITAIRES : Ampoules, pour ne pas gâcher la fête

Publié le mardi 29 mai 2012 à 01h19min

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Tous les sportifs redoutent l’apparition de ces bulles remplies d’un liquide séreux… Si petites soient-elles, les ampoules sont bien gênantes. Mieux vaut les prévenir. Elles sont toujours le résultat de frottements répétitifs, que ce soit contre un tissu ou un objet.
Comme la raquette du joueur de tennis, ou naturellement la chaussure du marcheur ou du coureur. Pour prévenir ces bobos, les professionnels préconisent généralement de placer une bande adhésive, disponible en pharmacie et en grande surface, sur la partie sujette à l’échauffement. Ce n’est pas simple il est vrai, pour les mains…

En revanche, n’hésitez pas à le faire si vous venez d’acheter une nouvelle paire de chaussures de sport. Accordez toute votre attention aux parties du corps qui sont les cibles principales des ampoules : la plante des pieds, les orteils et le talon. Pour les coureurs ou les randonneurs, il existe aussi des crèmes spéciales très efficaces. Elles doivent être appliquées pendant la quinzaine de jours qui précède une épreuve.

Si malgré ces précautions une cloque apparaît, c’est que le mal est déjà fait. Le mieux est d’appliquer un pansement « spécial ampoule », à base de gel colloïdal. Ces produits prennent généralement la forme d’une seconde peau, et il en existe aujourd’hui de nombreuses marques. Evitez enfin de percer vos ampoules. Demandez plutôt conseil à votre pharmacien, il pourra vous proposer une solution.


Maladie bipolaire : prévenir les rechutes

Dans les années 90, une nouvelle technique de psychothérapie a été développée par une équipe de l’Université de Pittsburgh, aux Etats-Unis : la thérapie interpersonnelle. De la dépression à la maladie bipolaire, décryptage de cette approche par le Dr Didier Papeta, psychiatre à Brest.

Dans la prise en charge de la maladie bipolaire, la démarche va s’appuyer sur « une exploration des troubles relationnels associés à un deuil, à un divorce ou à un changement professionnel. Un axe de travail est également centré sur des conflits interpersonnels. Et un dernier enfin, sur les déficits interpersonnels ». Ces derniers caractérisent des patients isolés, aussi bien sur le plan social que familial. Dans le cas du trouble bipolaire, le soin passe donc par l’identification des situations interpersonnelles qui déséquilibrent le patient et peuvent déclencher une rechute, aussi bien durant les phases dépressives que maniaques. La thérapie interpersonnelle vise donc avant tout, à prévenir.

La première phase de la thérapie consiste à renseigner le malade sur son trouble, sur le tableau clinique, sur les recours thérapeutiques et les risques de complications. Il lui enseigne, par exemple, comment repérer les signes d’alerte et les symptômes prémonitoires de rechute. Au cours de la seconde phase, « nous allons travailler sur l’acceptation de la maladie, puis sur l’aménagement des rythmes sociaux » explique le spécialiste. Ce dernier point est essentiel. Il nécessite un investissement personnel du malade. Dans la majorité des cas, les bipolaires souffrent de ce que l’on appelle une désynchronisation : ils se lèvent tard, ils restent isolés chez eux, ils mangent de manière décalée. L’objectif est de leur réapprendre à respecter le temps social.

Le dernier temps de la thérapie naturellement, est une phase de bilan. « Nous avons des résultats assez intéressants, avec des éléments qui témoignent de l’amélioration globale des malades en termes de rechutes, de récidives, d’hospitalisations. Mais également en termes d’amélioration des relations interpersonnelles », conclut le médecin.


Paludisme : la vieille maladie qui revient

« Le paludisme est l’une des plus vieilles maladies de l’Humanité », nous explique le Pr François Bricaire, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à la Pitié Salpêtrière. Les premières traces historiques que nous en ayons, viennent d’Hippocrate qui a décrit au Ve siècle avant Jésus-Christ, les fièvres tierce et quarte. Ensuite, la maladie traverse les siècles mais également… les océans et les continents. En effet, en 1620 au Pérou des pères jésuites espagnols sont guéris de fièvres intermittentes par une décoction réalisée avec l’écorce d’un arbre. C’est ainsi que fut découverte la quinquina dont on tire la quinine, un antipaludéen naturel. Cette découverte est capitale car à cette époque, le paludisme touche toute l’Europe. Au cours du XIXe siècle, les scientifiques ne vont cesser de progresser dans la connaissance de la maladie et de ses traitements. En 1820 Pelletier et Caventou, de la Faculté de Pharmacie de Paris, vont isoler l’alcaloïde actif du quinquina : la quinine. En 1860, le Dr Alphonse Laveran découvre à Constantine, en Algérie, l’agent du paludisme.

C’est l’hématozoaire, ou plasmodium. Une découverte fondamentale. En 1897 un médecin anglais, Ronald Ross, établit le rôle du moustique comme vecteur du paludisme. Le XXe siècle lui, sera marqué par de nombreuses recherches sur les médicaments, les antipaludiques et les insecticides. « Aujourd’hui en plein XXIème siècle, les Français ont oublié que le paludisme existe toujours », s’inquiète François Bricaire. Chaque année, la France enregistre plus de 4 000 cas. Il s’agit le plus souvent de patients qui n’ont pas suivi de traitement prophylactique lors d’un voyage ou d’un séjour en zone impaludée. « Il est donc impératif que nous informions tous ceux qui se rendent dans les zones les plus à risque, principalement en Afrique mais également en Asie et en Amérique latine. Nous avons les moyens de nous protéger. Encore faut-il que nous les utilisions », souligne François Bricaire.


Contre l’acné… un thym parfait

En phytothérapie, le thym est souvent recommandé pour aider les digestions trop lentes, pour lutter contre les ballonnements, ou encore contre les affections des voies aériennes supérieures. Voici désormais qu’il serait également efficace… contre l’acné. Des chercheurs britanniques ont testé l’effet de teinture de thym, de souci et de myrrhe sur la bactérie responsable de l’acné. La teinture de thym a montré un effet antibactérien supérieur à celui obtenu par des concentrations usuelles de peroxyde de benzoyle, le principe actif retrouvé dans de nombreuses crèmes contre l’acné. Les traitements à base de peroxyde de benzoyle sont souvent associés à des effets indésirables tels que des sensations de brûlures ou d’irritation de la peau, expliquent les auteurs. Si l’efficacité de la teinture de thym est avérée, cette dernière pourrait représenter une alternative naturelle à ces traitements.

Boureima SANGA (Bsanga2003@yahoo.fr )
Source : destinationsante.com

Sidwaya

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