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Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

Publié le vendredi 13 janvier 2012 à 01h02min

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Ce qui se passe à Bomboré est incroyable. Suite à une altercation entre un Peulh et un Mossi, le 1er décembre, la communauté peulh est aujourd’hui à la recherche d’un nouveau village. Les Mossi ont fait une descente dans les familles peulhs et ont tout brûlé. Ils exigent le départ des Peulhs de Bomboré V5. Les autorités sont intervenues pour calmer la situation mais, elles ont aussi demandé aux Peulhs de partir du village. Toutes leurs démarches pour y rester n’ont pas abouti.

« Nous étions en famille cette nuit du 1er décembre 2011 comme d’habitude. On ne s’attendait à rien. C’est vers 19h qu’un de nos fils est venu nous informer qu’un groupe de personnes est en train de brûler chez nos voisins. Nous sommes sortis et nous avons vu le feu. On ne comprenait rien. On ne savait pas quelle attitude adopter. Quelques minutes après, ils sont arrivés chez nous. Ils étaient très nombreux. Quand ils sont arrivés, ils nous ont dit clairement qu’ils sont venus brûler la cour. Ils nous ont dit de quitter le village. Les membres de la famille ont commencé à fuir. Personne n’a pu faire sortir quelque chose des maisons. Un des jeunes mossi a même retiré le seul sac qu’une de nos vieilles avait pu faire sortir et l’a jeté dans le feu. Quand je leur ai demandé de me permettre de faire sortir mon enfant malade qui se trouvait dans la maison, un autre jeune m’a attrapée et m’a rouée de coups et m’a portée un coup violent de caillou sur la joue.

Je suis tombée. Heureusement, un d’eux leur a demandé de me laisser faire sortir l’enfant avant de mettre le feu. » C’est toujours les larmes aux yeux et avec beaucoup de peines que Mariam Bandé raconte l’enfer qu’ils ont vécu dans la nuit du 1er au 2 décembre 2011. Ce jour là, dans le village de Bomboré V5, dans la commune rurale de Mogtedo, la communauté des éleveurs composée essentiellement des Peulhs a vécu sa pire nuit. La communauté des agriculteurs du village principalement des mossi a décidé de tout brûler chez les voisins peulhs. C’est une bagarre entre deux personnes des deux communautés qui serait à l’origine du déchainement des Mossis. Un jeune berger aurait laissé les bœufs entrer dans un champ de coton.

L’agriculteur qui n’a pas pu se contenir aurait giflé le berger qui a aussi réagi en blessant l’agriculteur. Ce dernier s’est rendu au dispensaire pour être pris en charge. Il aurait expliqué la scène aux membres de sa famille qui ont alerté toute la communauté mossi. Sans discernement, la communauté mossi a décidé de venger leur membre. Il semble que c’est après concertation que l’idée de brûler les concessions des Peulhs est née. Les Mossi se sont donc donné rendez-vous à 19h pour la descente incendiaire dans la communauté peulh. L’information a été bien gardée par les Mossis. Les Peulhs qui n’étaient au courant de rien ont été totalement surpris dans leurs familles en pleine nuit. Minoritaire dans la zone, ils n’avaient aucune chance de tenter une résistance. Il fallait chercher à sauver la peau. Les biens ont été abandonnés sur place.

Poulets, moutons, chèvres motos, documents administratifs et bien d’autres biens matériels ont été consumés par le feu. « Nous avons tout perdu. Tout a été brulé chez nous. Même le hangar a été brulé. Nous n’avons plus rien. Nous devons tout reprendre. », s’alarme un jeune dans la famille Bandé. Les quatre cases qui constituaient la cour ont été totalement dévastées. Les deux greniers qui contenaient toutes les récoltes de l’année ont été brûlés. « Nous avons assisté impuissants à l’incendie de nos greniers. Le mil a brûlé pendant trois jours. Je versais des larmes quand je voyais tous les jours la fumée sortir. Nous ne savons pas aujourd’hui comment nourrir la famille. Pourtant, cette année nous avions eu beaucoup de récoltes qui pouvaient nourrir la famille toute l’année ». M. Bandé n’arrive toujours pas à comprendre ce qui leur est arrivé cette nuit là. Malgré cet enfer qu’ils vivent depuis plusieurs semaines, Mariam maintient le petit sourire pour se surpasser.

Elle est mariée dans un autre village et elle a tenu à venir remonter le moral de ses parents ce 30 décembre. C’est surtout la famille de Issa Bandé qui est aujourd’hui la plus visée. Ils sont les premiers à être sommés de quitter le village. Le jeune qui a eu l’altercation avec l’agriculteur est issu de leur famille. La famille Bandé n’avait plus accès aux services de base dans le village. Issa a dû inscrire ses trois enfants dans un autre village. Les Mossi ne voulaient plus voir ses enfants à l’école de Bomboré V5. Ils ne pouvaient pas aller au dispensaire et même au marché. « Je suis allée au marché la dernière fois. Les gens m’ont demandé ce que je suis venue chercher là-bas. Je leur ai dit que je suis venue juste chercher des condiments. Ils m’ont prévenue qu’ils ne veulent plus me voir au marché. Depuis ce jour, je n’ai plus mis pied au marché. », explique une jeune femme. Certaines familles peulhs ont même été interdites d’accès au puits et forages du village.

« Quand ils nous ont dit de ne plus puiser l’eau du village, nous partions dans un village voisin pour nous ravitailler. Mais depuis quelques jours, ce village aussi nous interdit d’accès à leurs forages. », affirme un membre de la famille Bandé. Dès le lendemain des événements, les forces de sécurité se sont rendues sur place pour rétablir l’ordre. C’était trop tard pour les familles peulhs. Les agriculteurs ont eu toute la nuit pour faire leur boulot. Les autorités locales ont aussi effectué un déplacement dans la localité pour écouter les parties et apaiser la tension. Tout ne s’est pas bien passé selon les différents témoignages. Ce sont les Mossi qui constituaient principalement l’auditoire. Les quelques rares peulhs qui se sont hasardés pour prendre part à cette rencontre avec les autorités ont eu leur vie sauve grâce aux forces de l’ordre qui étaient sur les lieux. « Nous avons un de nos parents qui est dans un village voisin.

Dès le lendemain des événements, il a voulu nous rendre visite pour comprendre ce qui s’est réellement passé. Il a eu la malchance de passer à côté du lieu de la rencontre. Quand les Mossi l’ont vu, ils l’ont arrêté et l’ont roué de coups. Ce sont les forces de sécurité qui l’ont récupéré. Issa aussi, le grand frère du jeune qui a eu l’altercation avec l’agriculteur, est allé aussi suivre la rencontre. Quand ils l’ont vu, ils ont voulu le frapper. Ce sont les forces de l’ordre qui l’ont sauvé », raconte un jeune peulh. Il déplore le fait que les autorités locales dont le maire qui sont venues à Bomboré n’aient pas cherché véritablement à savoir ce qui s’est passé avec les deux parties. « Quand ils sont venus, ils sont allés rencontrer les Mossi. Nous ne pouvions pas aller là-bas. Ils le savent. Nos parents ont été frappés sous les yeux des forces de sécurité qui ont vu les auteurs.

Les intéressés n’ont pas été inquiétés. Malgré tout, ils ne sont pas venus sur nos sites pour nous rencontrer et nous écouter », explique un vieil éleveur. Mais après le départ des forces de sécurité et des autorités, les éleveurs ont appris que les Mossi ont maintenu leur exigence de les voir quitter le village sous quelques jours. Ils ont alors entrepris des démarches d’abord auprès du conseiller municipal du village qui leur a aussi dit que pour leur propre sécurité, le bon choix, c’est de partir. Ils ont décidé d’aller voir le maire et le haut commissaire de la province. Ces derniers leur ont répété la même chose. Ils n’ont pas d’autre alternative que de partir. « Nous avons rencontré toutes les autorités d’abord pour comprendre effectivement si nous devons quitter. Ensuite nous leur avons demandé d’intervenir pour calmer les esprits et nous permettre de rester. Personne n’a pu faire quelque chose pour nous. Chacun nous a conseillé de quitter. » Les autorités ont été claires envers eux.

Ils doivent partir sous les 15 jours qui suivaient, c’est-à-dire avant le 29 décembre passé. Pourtant, selon de nombreux témoins, certains Peulhs à qui on demande aujourd’hui de quitter le village ont devancé des familles mossi dans le village. « Notre patriarche Ladji qui est aujourd’hui décédé et dont la cour a été brulée réside ici depuis les années 70. Il est l’un des premiers à s’installer ici. De nombreuses familles mossi qui sont venues de Kaya, de Pissila, de Tougouri… l’ont trouvé ici. Mais ce sont les mêmes qui nous demandent aujourd’hui de quitter. », explique le vieil éleveur qui s’est résigné à partir. Sa famille a plié bagages au moment où nous arrivions sur les lieux pour chercher une autre localité. D’autres familles l’ont devancé et sont déjà vers le fleuve Nakambé en attendant de chercher véritablement un site définitif. Sur place, la vie n’est pas facile. Il n’y a aucun service de base. Pas d’eau, pas d’école, pas de dispensaire et surtout pas de logement. En ce temps de froid, le pullover et la couverture ne suffisent pas pour protéger des bambins qui doivent passer la nuit à la belle étoile avec leurs parents.

Pawanezambo Belem

Mutations N0 5 de janvier 2012 Mensuel burkinabé paraissant chaque 1er du mois (contact : Mutations.bf@gmail.com)

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Vos commentaires

  • Le 13 janvier 2012 à 01:12 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    je ne suis meme pas arrivé à lire la moitié de l’article,j’ai stoppé car j’avais des larmes aux yeux.
    je suis indigné,dégouté par une telle sauvagerie,une telle barbarie et les mots me manquent

    • Le 13 janvier 2012 à 16:22 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

      Bonjour

      Il faut lire attentivement cet article avant de l’accorder une certaine credibilité moi je releve des parties mises les unes à la suite des autres ne tiennent pas du tout :
      - ce village est à moins de 120 kms de ouaga et les choses se sont passees la bas et aucun media n’en a parlé.
      - Dans l’article il est dit que le peulh a cause des problemes a fait sortir ces enfants de l’ecole du village pour l’inscrire dans une ecole mais apres l’ecole ils vont dormir ou car leurs habitations ont été incendiées et d’ailleurs quelle ecole peut accepter des eleves en cours d’année selon le journal, le probleme a commence le 1 decembre.
      - Poulets, moutons, chèvres motos, documents administratifs et bien d’autres biens matériels ont été consumés par le feu
      Comment peut on arriver à bruler des betes vivantes sans qu’il ne puisse s’enfuir.
      - Quand ils nous ont dit de ne plus puiser l’eau du village, nous partions dans un village voisin pour nous ravitailler ???

      Ils dormaient ou pour pouvoir aller puiser l’eau.........

      Je m’arrete seulement à la tout en disant au journal de faire beaucoup attention dans ses publications pour ne pas etre une radio des milles collines...........

  • Le 13 janvier 2012 à 01:28, par Malick En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Il faut mettre le Mogho Naaba devant ces responsabilités : qu’il remette ces délinquants à leur place ;

    Parallèlement, il faut que l’État soit sans pitié : il n’y a pas de sous citoyen au Faso et chaque personne qui cause un préjudice doit être amené à le réparer.

    Ce n’est pas une question de Moossé ( je suis Moagha), ce sont des gens qui contreviennent à la loi et il n’y a aucune indulgence à observer à leur profit.

    • Le 13 janvier 2012 à 05:13, par fati En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

      C’est domage tu es etranger ds ton propre pays et vs vouler k les ivoiriens ns acceptent.

    • Le 13 janvier 2012 à 05:50, par lui-meme En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

      Il va falloir que les Burkinabè en général arrêtent sérieusement de croire qu’il ait encore des sous hommes à qui l’on peut se permettre d’attribuer tous les maux, à qui l’on peut tout faire même avec la complicité latente ou manifeste des autorités étatiques ou coutumières. Le problème dont il est question ne date pas d’aujourd’hui et a pris ses racines à une époque où, je dirai avec certitude, qu’aucun des contemporains (de cette époque) ne vit présentement. Les peulhs sont aussi intelligents et aussi beaux. Dire par exemple que se marier à eux porte la déveine est une pensée xénophobe ou raciste transmise de générations en générations par nos propres aïeuls sans que les contemporains de ce siècle présent, y compris nombres d’éclairés, n’aient pris le soin de s’en départir. Superstition aveugle, intérêt ou réalité !
      Si le problème de survie est récurrent au Burkina Faso, il est plus manifesté entre les populations peulhs, en général éleveurs et celles agriculteurs d’ailleurs de toutes les contrées du Burkina Faso, et non pas seulement chez la seule ethnie Mossé.
      Réprimés parce que vraisemblablement « mauvais » éleveurs ou sous-hommes ?
      Depuis la tendre enfance nous avons, non seulement, ouï dire dans maintes familles ou au sein de groupes ethniques que l’on ne doit pas se marier aux Peulhs ( je le dis crument) mais aussi des histoires dans lesquelles il est question de discrimination entre ces derniers et les autres Africains noirs de la sous race Soudanaise, même si dans certains cas de figure les traits physiques ont cédé place au nom qui lui se meurt et ne demeure guère un signe identitaire et ethnique, forcement !? J’ai connu des Diallo Baoulé, puis des Diallo peulh, et enfin des Diallo Mossé. Qui dit mieux ?
      Sans vouloir prendre parti, je témoigne qu’à une multitude de fois, j’ai été assimilé à un peulh, au Burkina Faso, à qui « leur fille ne devrait pas avoir à faire ». Cela ne m’a guère choquée. Bien au contraire, cela a soulevé en moi des interrogations sur l’identité réel de mes aïeuls, mon père et ma mère étant eux-mêmes du type Négro-africain, eux-mêmes fille et fils de parents Négro-africains ayant toujours habité dans des villages ou hameaux contigus à ceux des éleveurs peulhs depuis des générations. Mes frères et moi ne sommes pas nées en Haute Volta et nous nous ressemblons tous. Bref, ne vous appesantissez pas sur mon histoire personnelle. Qui es-tu vraiment ?
      Je dirai que chaque village Burkinabè a son village voisin composé d’habitants éleveurs peulh. En d’autres termes, chaque village Burkinabè ou ouest-africain a simplement sa composante Peule/Fulbé qui partage langues et religions pour ne citer que ces deux aspects culturels du terroir. C’est cela la vérité.
      Si ce problème qui s’est toujours posé avec acuité dans comme au-delà des frontières du Faso demeure et semble être la risée de certaines personnes, il va falloir être très prudent. Au delà de la seule prudence, il va falloir de la sagesse en vue de réflexions approfondies pour le résoudre au grand bénéfice des antagonistes « économiques » et ou zenophobe (ce que je dédaigne) et de tout le monde, partant.
      Lorsqu’un peuple se sent opprimé pendant longtemps et par « tous », il viendra un temps où il développera ses propres mécanismes de défense qui seront fatales d’autant plus ce peuple n’aura pas peur de la mort. Je n’en dis pas plus.
      Enfin, il faut que les autorités Burkinabè s’attèlent sérieusement à résoudre les problèmes fonciers, au champ comme en agglomération, qui opposent les peulhs d’une part et les cultivateurs d’autre part. Nous savons que les peulhs sont partout au Burkina, partout en Afrique de l’ouest et du centre et même du nord. Au fait ils sont dans une vingtaine de pays Africains. Ils sont chez eux là où ils se sont installés depuis belle lurette. Ils devraient être acceptés comme tel et les différents litiges résolus comme entre frères ou fils de mêmes terroirs. Le Burkina appartient à tous, ne dit-on pas ? Si d’aucuns sont du nord et d’autres du sud seulement, le peulh, lui est, du nord, du sud, de l’est de l’ouest, et du centre.
      Il faut éviter les antécédents qui emmèneraient par principe les prises d’armes parce que doublement exclus des sociétés aussi considérées siennes et traités de sous hommes, mêmes par les gouvernants sensés ne pas prendre partie.
      Boco Haram, quoique étant un autre problème chez le voisin, devrait interpeler tout un chacun. Il n’est pas bon d’être en guerre, il est encore moins bon d’être en guère contre un ennemie qu’on ne voit pas, ou si on le voit, n’a point peur de la mort. On l’aura cherché, du moins en partie. Que celui qui a de l’intelligence comprenne. C’est un point de vue à la portée de tous. Et on devrait avoir compris que ca n’arrive jamais qu’aux autres.

    • Le 13 janvier 2012 à 10:40, par rachel En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

      Incroyable mais vrai !!! et qd ce sont des ivoiriens qui demandent aux mossi de rentrer au BF , on les accuse de xénophobie........ Y’a quelque chose qui m’échappe franchement. 2 poids 2 mesures
      Ne faites pas aux autres ce que l’on ne souahite pas qu’ils ns fassent...

  • Le 13 janvier 2012 à 03:14, par seve En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Nous avons été et sommes témoin de ce qui se passe dans le monde notamment ce qui s’est passé au Rwanda, en Cote d’ivoire,.... Nous sommes les premiers a manifester notre faiblesse. Nous crions haut et fort que nous voulons la paix, nous condamnons ceux qui fort du tort aux autres mais dans la réalité nous sommes hypocrite nous ne valons pas mieux que ceux que nous traitons de bourreaux. Je pense que nous sommes un peuple indivisible avec des différences de teint ou de langue et quand il ya conflit nous ne devons pas mettre en jeu notre appartenance ethnique.On doit vivre de sagesse et non pas de barbarie quelle exemple on peu donner au génération futur, nos parents sont les premiers a accuser la jeune génération et pourtant c’est une génération qui en éduque une autre. J’ai pas de mots juste de l’incompréhension face à nos actes, qui diffères en sens de nos paroles.

  • Le 13 janvier 2012 à 03:42, par ohnana En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    salut a tous
    Je suis un mossi mais cette histoire me fait honte, et m amene a pense au genocide rwanda .
    OU est ce que le deplaces vont aller s installer ? Dans un autre terrior appartenant certainement a une autre communaute et bonjour la guerre encore.
    Pourkoi l administration locale( force de l ordre,haut commissaire etc ..) aborde dans le meme sens ke les incompetents et malhonnetes Xenophobes.
    sincerement j implore son excellence le mogho Naaba a raisonner ce faut clan de mossi
    merci

  • Le 13 janvier 2012 à 05:35, par Iso En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Toutes les fois que ces genres de situations se produisent, il faudrait voir aussi du côté des minorités car il ya des non-dit. Ces gens vivaient là depuis des années j’espère ? Pourquoi du coup cette haine ? Voyez tout près de vous le comportement de ces minorités ça laisse à désirer. Comme conseil, résolvez ce problème avec tactique. Je propose une médiation et non une intervention musclée de l’état. Excusez-moi pour cette intervention.

  • Le 13 janvier 2012 à 07:10, par jeanbien15 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Quelle honte pour le pays des hommes intègres. Chaque jour ce que je lis sur mon pays est grave à tel point que je ne me retrouve plus dans un tel Faso. C’est comme si l’Etat de droit n’existe pas. Cette scène est digne de la préhistoire. A quand le vrai Faso. A quand une vraie police de proximité. Que fait les gendarmes ? Ils préfèrent rester sur les routes pour racketter les chauffeurs plutôt que de protéger les citoyens ? Le fait que les peuls aient gagné plus de mil cette année doit y être pour beaucoup. Ils les chassent pour après aller cultiver sur des soldes richement entretenus par la présence des animaux.

  • Le 13 janvier 2012 à 08:14, par dick marcus En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    bjr j mank d mot pr kalifier cett barbarie et l pire sinon le comble ces lincapacite ds autorites a regler c problm ojordui en 2012 encor on n va pa ns ramener au rwanda ou liberia japell ls autorites au nivo central a regler avc urgence c problm pr kil n degenere pa tt citoyen bf es libr d setablir la ou il ve o bf ls auteur d ces actes indign doiv etre puni avc la plu grde rugueur dick marcus

  • Le 13 janvier 2012 à 08:20, par KILOMBO En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    IL FAUT QUE TOUS CES HORS LA LOI SOIENT CHATIES. QUE SIGNIFIE PEULH OU MOSSI DANS NOTRE NATION ? IL FAUT PUNIR CES SOI-DISANTS MOSSI (CAR UN MOAGHA DIGNE DE CE NOM EST FRERE DE SANG DU PEULH ET LE PEULH FRERE DE SAND DU MOAGHA).
    LE MOGHO NAABA COMME LES AUTORITES LOCALES ET LE CHEF DE L’ETAT DOIVENT CHATIER CES BANDES DE MARGOULINS ET DE TRAITRES A LA NATION DU FASO.

    PAIX ET DEFENSE A LA NATION UNIE DANS L ’AFRIQUE FRATERNELLE.

  • Le 13 janvier 2012 à 08:30, par ouedraogo En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Il faudrait que le gouvernement s’implique frotement pour resoudre ce probleme. Il n’est pas question qu’un burkinabè soit expulsé de sa localité sous pretexte qu’il est d’une etnhie differente quelque soit l’acte commis.Le ministre Bougouma doit vite resoudre ce probleme en prenant des mesures coercitives avant que cela n’inspire d’autres garbataires qui nourrissent les memes intentions dans ce contexte d’elections locales.
    Le Moro Naaba doit aussi user de son poids pour accompagner le gouvernement dans la reconciliation de ces deux communautés.
    Enfin l’action sociale doit vite venir en aide à ces citoyens qui sont devenus des refugiés dans leur propre pays

  • Le 13 janvier 2012 à 08:44, par Moi En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    S’il est vrai que nous somme tous egaux en droit dans ce pays, s’il est vrai que nous sommes tous intègres, alors une solution aurait pu etre trouvée à ce problème plutôt que de demander à un groupe de quitter le village ! Si nul n’est au dessus de la loi...Non mais on est où là ? un peu de quand même hein ! Que les autorités prennent leurs responsabilités et restituent le groupe ciblé dans ses droits !

    Non mais, je rêve ! Où va le Pays des hommes si intègres ? pour un rien on se permet d’incendier tout sur son passage...Pendant que certains se battent pour contruire le pays, d’autres se battent pour le détruire ! Et comme ça nous voulons avancer ! Mon oeil oui !

  • Le 13 janvier 2012 à 08:47 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Ce n’est pas tolérable au Burkina que des individus se croient supérieurs aux autres ;ces Mossis méritent des sanctions.Je suis Mossi et fier de l’être mais je n’aime pas le comportement de ces messieurs.C’est comme ça que naissent les guerres tribales.Il faut que l’Etat résolve ce problème dès maintenant

  • Le 13 janvier 2012 à 08:53, par Laafi En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Ce n’est pas tolérable au Burkina que des individus se croient supérieurs aux autres ;ces Mossis méritent des sanctions.Je suis Mossi et fier de l’être mais je n’aime pas le comportement de ces messieurs.C’est comme ça que naissent les guerres tribales.Il faut que l’Etat résolve ce problème dès maintenant

  • Le 13 janvier 2012 à 09:07 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Franchement, j’espère qu’on ne parle du Faso ! Les autorités centrales doivent relever toutes les autorités locales (Maires, Haut commissaire et Gouverneur) de leur fonction pour que ça servent de leçon, des poursuites judicaires pour tous les agresseurs et des reparations pour les victimes. L’Etat doit jouer pleinement son rôle en protegeant non frères Peulhs. Si nous ne pouvons pas nous tolerer, il ne faut pas s’etonner que nos freres soient persecutés sous autres cieux.suivez mon regard. Un compatriote revolté

  • Le 13 janvier 2012 à 09:20 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    ça fait vraiment pitié. Que les autorités fassent une descente musclée dans ce village pour mettre les jeunes délinquants mossis à leurs places car ils se croient tout permis dans ce pays. Si on ne fait rien, cela va persister dans certaines localités et dans certaines ethnies.

  • Le 13 janvier 2012 à 09:41 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    C’est très regrettable. Rapidement que les autorités s’engagent. Il est temps qu’on mette en place des cadres locaux pour prévenir ce genre de crise. une critique pour le journaliste ayant rapporté les faits, je préfère les termes "agriculteurs" "éleveurs" en lieu et place de la précision du groupe ethnique la cause du problème est essentiellement liée à la cohabitation ; et c’est un problème récurent dans plusieurs régions du pays voir même dans d’autre pays. Que la paix reviennent dans cette contré.

  • Le 13 janvier 2012 à 09:54, par tièkadiyé En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Depuis la parution de cet article il y a quelques jours, je me pose certaines questions. Peut-on véritablement donner un point de vue sans tomber dans le subjectivisme ou l’ethnicisme ?

    Ce n’est pas la première fois que l’on assiste à des problèmes entre autochtones et allogènes. Mais dès qu’il s’agit de Peulh, le problème se pose toujours autrement, du fait que ces gens sont généralement éleveurs. Mais pourquoi les Peulhs sont toujours victimes ? Tout se passe comme s’il était interdit à un Peulh d’avoir un différend avec un agriculteur, surtout autochtone. Je comprend que les gens accusent toujours les Peulh de corrompre les décideurs locaux pour avoir gain de cause en cas de conflit, cependant la preuve a rarement été apportée. Et même si c’était le cas, la faute revient à l’autorité dans la mesure où ces cas se produisent un peut partout au BF.

    Pour ce cas ci, permettez-moi de m’étonner que les supposés plus grands migrants du pays soient à l’origine d’actes aussi barbares contre des supposés migrants. Je dis supposés parce que nos lois voudraient que l’on soit originaire de là où on est né, d’où l’établissement du casier judiciaire dans le palais de cette région.

    Je suis d’autant plus sidéré que des autorités laissent faire les populations de cette partie de mon pays. Pouvons-nous imaginer que des gens vers Solenzo s’en prennent impunément à certains agriculteurs venus d’autres provinces du pays ? Oubien "c’est parce qu’il ne s’agit que de Peulh" ?

    Depuis des decenies ces genres de choses sont légions, mais sous le prétexte fallacieux d’ethnicisme nos intellectuels et nos gouvernants se refusent à toute reflexion en vue de les endiguer. Pourquoi ? Alte à la stigmatisation des Peulh. Alte à la martyrisation des Peulh.

  • Le 13 janvier 2012 à 09:58 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    C’est dommage que des intermédiaires, pardon nos autorités réfléchissent de la sorte. En ce que je sache, la liberté de circulation et d’installation existe et est la même pour toute la population burkinabé. Sachons raison gardée.

  • Le 13 janvier 2012 à 10:09, par Gomsoï En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Je ne suis ni Mossi ni Peulh mais j’avoue que cette affaire est dure à encaisser.L’Etat doit prendre ses responsabilités.Il faut arrêter et juger tous les coupables(commanditaires et exécutants) et les punir de façon exemplaire même s’ils valent 500 personnes.Notre minuscule territoire appartient à tous les Burkinabé sans exclusive et nous avons tous les mêmes droits sur son sol.INADMISSIBLE ET INTOLERABLE !

  • Le 13 janvier 2012 à 10:29, par PACO En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Depuis plus d’une décennie, les confrontations entre populations autochtone et allochtone entretiennent la polémique dans notre pays : Koudougou, Tenkodogo, Ouahigouya, Kongoussi, Léo... ; soit se sont des fonctionnaires qui sont chassés, soit se sont des peulhs. Les autorités pratiquent la politique de l’autruche pensant que se sont des faits mineurs. Ils devront peut être prendre la mesure des choses avant que tout cela n’explose, surtout en cette année électorale qui devra voir le débarquement de certains maires. Se laisseront-ils faire ? Quelle sera l’attitude des petits chefs de cantons qui lorgnent les mairies ? Il faudra peut être un débat autour de cette situation pour faire comprendre à certains burkinabé qu’être burkinabé ne se méritent pas mais relève du droit garantie par la constitution et que tous sont égaux quelque soit l’ethnie ou la fonction.

  • Le 13 janvier 2012 à 10:52, par sam En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Si les autorités fuient leurs responsabilité,il faut qu’ils soient prêts à assumer les dérives que certains pays (RWANDA,RCI) ont connus.
    Cela n’arrive pas qu’aux autres !!

  • Le 13 janvier 2012 à 11:16, par Snake En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Prenez garde !
    C’est par des agissements pareils dans un silence laconique de nos dirigeants que se prépare et se construit une guerre civile (entre ethnies).
    Ici c’est la totale !!! Même si les mossis se disent sur "leur plateau", la tolérance et la compréhension doivent dicter les actions (des deux cotés). Il n’est pas rare en effet souvent, sur notre chaine nationale TNB d’entendre dire par certains journalistes zélés : "Notre ancetre à tous la princesse Yenenga". Ah bon ! Les autres ethnies n’ont qu’à aller se faire voir quoi ?!Ils faut les acculturer puisqu’ils sont de culture acéphale. Les gars...les gars, prenez garde à la grain de discorde !Ce qui arrive chez les autres peut arriver au BF. Mais certainement ceux là même qui entretiennent et alimentent ce souhait me diront le contraire. Heureusement que la parenté à plaisanterie nous permet de ne pas vraiment imploser socialement parlant...mais jusqu’à quand ?
    L’éducation, le respect et l’intégration des autres traditions et non leur marginalisation nous permettra surement de cultiver la paix et la tolérance chez nos enfants.

  • Le 13 janvier 2012 à 11:37, par le puissant En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    que le tout puissant Dieu protège nôtre pays j’ai peur

  • Le 13 janvier 2012 à 11:54, par nanema En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    la violence fait partie des rapports humains ....c’est un fait tragique... mais force doit revenir à la loi, si elle existe et s’il y a un Etat pour la faire respecter par tous .... L’Etat ne doit pas se rendre complice des méfaits et crimes de certains citoyens ou groupes ethniques ..... et il faut en finir avec ces solutions paresseuses qui consistent à demander à certains de céder aux rapports de forces, de renoncer à leurs droits pour faire plaisir à d’autres ..... face à ce qui se passe, laissez le Moogho Naaba tranquille, il n’a rien à voir avec ça .... ce n’est pas lui l’autorité politique compétente en cette matière ....même s’il peut servir de médiateur. Que fait la police ? que fait l’Etat face à ce déchaînement de la violence ? face aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs ??? que fait l’Etat ? c’est la seule question qui vaille .... y a t-il un Etat au burkina Faso ? Mogtedo est-il une zone de non-droit ? où est l’Etat ? que fait l’Etat ? quelle est sa légitimité s’il ne fait rien dans des circonstances pareilles ? c’est sérieux ce que je dis .... aux Burkinabé ....

  • Le 13 janvier 2012 à 11:58 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    moi je suis revoltée par cette histoire,ce que je comprends absolument pas ce sont les autorités,au lieu de tout faire pour aider ces victimes et mettre tous ces salauds de coupables en prison ils se permettent de se joindre a ces incensés pour demander aux peulhs de quitter le village !moi meme suis mossi et je suis pas du tout fiere en ce moment de l’etre quand je lis cet article !mossi ,gourmatché,peulhs,...nous sommes tous égaux et burkinabés donc nous avons tous les memes droits !alors,je considere qu’on a meme pas a reflechir par deux fois avant de punir ces coupables et de demander maintes excuses aux peulhs tout en les aidant a se réinstaller !c’est dans l’unions que nous construiront un monde meilleur.

  • Le 13 janvier 2012 à 12:11, par Sogossira En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    C’est reparti si tant est que cela ait jamais cessé. Les remarques précédentes font plaisir, surtout qu’elles émanent de non peuls. Il est cependant triste que les réactions d’indignation soient si peu nombreuses. Il sera par ailleurs intéressant de voir la réaction des hautes autorités dans cette Xème affaire de "chasse au peul" qui, décidément, est devenue une activité banale au Burkina.Pays dans lequel un poulet semble avoir plus de prix, aux yeux de bcp, que le sort de la 2ème composante (numériquement) de la population.
    Braves gens, honorables autorités, prenez garde !!! prenons garde !!! Même un lièvre, quand il est acculé, charge pour sa survie. Le cas du RWANDA devrait faire réfléchir, et ce n’est point jouer à l’oiseau de mauvais augures...

  • Le 13 janvier 2012 à 12:37, par Bintou En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    C’est vraiment triste, il faut que les autorités règlent ce problème avec l’appui du Mogho Naaba pour éviter qu’une telle atrocité se reproduise sur le sol du Burkina. Mes parents moossi c’est cruel ce que vous avez fait, un bon moossi ne règle pas ses différends de cette façon, on n’est tous les enfants du Burkina, y’a pas à dire qui doit vivre ici ou pas. Du courage les peulhs que Dieu vous aide a trouver des logements, les autorités faites quelque chose pour eux, personne ne souhaite dormir à la belle étoile avec froid.

  • Le 13 janvier 2012 à 12:41, par Jean de Capistran En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    C’est quoi ces attitudes. Et en plus on est les premiers à se plaindre du fait qu’on nous chasse de la Côte d’ivoire. Je suis parfaitement d’accord qu’il n’ya pas de "sous citoyen" au Burkina. Que le Gouvernement prenne ses responsabilités pour ne pas créer des germes d’une "poudrière identitaire".

  • Le 13 janvier 2012 à 12:58, par CHABAD En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Puisses Allah faire comprendre à ces derniers que,comme l’a dit Voltaire,nos viles différences ne doivent pas etre des signaux de haine et de persécution,et qu’en réalité,nous descendont tous d’Adam et d’Eve.

  • Le 13 janvier 2012 à 12:59, par Madame En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Bjour,
    Ces hors la loi doivent être arrêtés, jugés et condamnés à une peine proportionnelle à leur forfait. Les autorités qui ont suivi et toléré ces violences doivent être démis et condamné pour non assistance à personne en danger. Il faut mettre les gens devant leur responsabilité. Les populations doivent définitivement comprendre que ce n’est sur un simple coup de colère qu’il peuvent se permettre de tout saccager sur leur chemin. Ces familles désormais démuni de tout vont vivre de quoi ? Même si comme d’habitude le gouvernement venait à les dédommager chèrement, et le préjudice moral, qui va payer ? Nul n’est au dessus de la loi, même les présumés mossi en terre moagha. Ils doivent payer... sinon, je crains un autre cas semblable à celui de l’élève Justin ZONGO.

  • Le 13 janvier 2012 à 13:02, par Respect envers autui meme dans le desaccord En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Etant moi meme mossi,je suis indigné face une telle situation si inacceptable.
    il faut que les autorités ainsi que les dignitaire mossi prennent leur responsabilité et denoncer un tel agissement pas du tout digne d’un burkinabè.
    en esperant que tout rentrera dans l’odre,je souhaite à tous les burinabès une bonne entente sans distinction aucune de l’origine ethnique de qui que ce soit.

  • Le 13 janvier 2012 à 13:03, par OUEDRAOGO En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Il faut que l’etat sanctionne sévèrement les fatifs y compris les premirs responsables de ladite commune que se soit le maire le préfet etc.L’etat doit également assister les victims en leus dotant des couvertures et des vivres. le grand sauveur du Faso (M. Blaise Compaoré) je vous parle en tant que burkinabè sauve nos peuhl Dieu t’aidera.

    • Le 13 janvier 2012 à 19:00, par yeral dicko En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

      Monsieur Ouedreago ceci est un abus de langage !!!!!!!!!!!
      Comment vous pouvez dire de sauver VOS PEUHL comme si ses derniers étaient votre bétail ??????? Moi je suis tellement choquer par cette affaire que j’ai rien à dire !!!!!!
      Sinon comment quelqu’un qui réside une localité depuis 1970 se fait chasser de la sorte ? Cela veut dire que cette même personne n’a jamais travailler à se sécuriser et à être un acteur de social dans son environnement ?Donc méritant son sort !

  • Le 13 janvier 2012 à 13:05, par Tûwêndyam En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Il faut absolument et très rapidement que les autorités du pays et les différents chefs coutumiers de cette localité règlent ce problème et appaisent les esprits. Sans vouloir être alarmiste, les guerres ethniques qui déciment certains pays africains commencent de cette manière. Attention !!! Attention !!!
    Nous n’avons vraiment pas besoin de ces genres de crises !

  • Le 13 janvier 2012 à 13:06, par justice En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    C’est quel sauvagerie ça !
    où sont ces autorités qui sont chargés d’arrèter ces barbarries ? il faux qu’ils chassent qu’il n’y a pas d’ethnie qui soit minoritaire ici ou ailleurs. Il faux rendre justice que ces barbares paient sinon que ces mossis chassent qu’ils sont minauritaires dans beaucoup d’autres regions.

  • Le 13 janvier 2012 à 13:07 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    j’ai coulé des larmes en lisant cet article. mais qu’es ce qui se passe au Faso. les autres ne veulent pas ne veulent pas nous voir et entre nous c’est pire. que l’Etat prennent ses responsabilités, il ne faut pas que ces peulhs quittent ce village mossi sinon ce sera le début de ce qu’on a connu en 2011. il y a des mossi dans mon village à qui nos arrières parents ont donné des terres qui cultivent et nourrissent leur famille mais souvent il y a des bagarres et nous n’avons jamais demandé à ces mossi de quitter notre village car nous les considérons comme des notres. c’est cet esprit qui doit animer tous les peuples du Faso.
    le moogho Naaba doit trouver une solution à ce problème le plus vite possible.

  • Le 13 janvier 2012 à 13:24, par KOASSA En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    LA PLUME TUE. MALICK CETTE AFFAIRE N EST PAS UNE AFFAIRE ENTRE MOSSI ET PEULH MAIS ENTRE AGRICULTEURS ET ELEVEURS.AINSI PRESENTE ON A L IMPRESSION D AVOIR UN CONFLIT INTER ETHNIQUE. UN JOURNALISTE DOIT ETRE PROFESSIONNEL SINON IL PEUT SEMER DESTROUBLES SI CE N EST EXPRESSEMENT FAIT .

  • Le 13 janvier 2012 à 13:24 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    il me semble que les Villages V des AVV sont des sites d’immigrés.... comment des immigrés peuvent demander à d’autres de quitter ? allez y comprendre la betise humaine ! que les autoriotés sevisent sans état d’âme. c’ets comme ça et ça devient du "boko haram"

    on ne veut pas ces basesses au BF

  • Le 13 janvier 2012 à 13:25 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Je crois que le Gouvernement doit intervenir et de façon forte pour que l’on évite de vivre un génocide contre les peuls. C’est inadmissible ce qui nous est donné de lire. Il faut arrêter. Nous sommes des burkinabé entre nous où doivent aller les peuls ? Nul part ! ils sont bien chez eux. Les mossis doivent être sérieux si les ivoiriens traitent ainsi nos parents ça va être tout de suite des levés de boucliers pour traiter les ivoiriens de xénophobes alors que les mossis deviennent de plus en plus xénophobes chez eux c’est grave dans le siècle que nous sommes. Les peuls ce sont des hommes et ce sont des burkinabé. Les mouvements de droit de l’homme au lieu de vous occuper de l’article 37 vous devez prendre en main ce dossier pour les droits de citoyen de ce pays reconnu aux peuls et qu’ils soient respectés.

  • Le 13 janvier 2012 à 13:28, par KOASSA En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    LA PLUME TUE. MALICK CETTE AFFAIRE N EST PAS UNE AFFAIRE ENTRE MOSSI ET PEULH MAIS ENTRE AGRICULTEURS ET ELEVEURS.AINSI PRESENTE ON A L IMPRESSION D AVOIR UN CONFLIT INTER ETHNIQUE. UN JOURNALISTE DOIT ETRE PROFESSIONNEL SINON IL PEUT SEMER DESTROUBLES SI CE N EST EXPRESSEMENT FAIT .

    • Le 13 janvier 2012 à 15:59, par Malick En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

      Je te comprends Koassa. Mais il demeure un fait que dans le cas d’espèce, les éleveurs sont des peulhs et les agriculteurs mossi. Je ne suis pas sûr que le consensus criminel aurait pu être réalisé contre les éleveurs si les agriculteurs étaient de communauté ethniques différentes.

      Un problème a toujours plusieurs facettes, et à mon avis aucune de ces facettes ne doit être négligée dans la résolution dudit problème.

  • Le 13 janvier 2012 à 13:31, par DSD En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Bonjour, j’ai été très choqué de lire ce article sur la barbarie de la réaction de nos parents mossi.Mon village est à peine 10km de Bomboré et je n’aimerai pas voir nos voisins , commettre une telle extermination.
    Mais je relève en passant, sans aucun esprit partisan, des insuffisances au niveau de l’article. Pourquoi le journaliste n’a pas tendu son micro à l’autre groupe ? pourquoi il n’a pas cherché avoir l’avis des autorités ? c’est ça un travail professionnel.bref.
    je condamne avec la dernière énergie le comportement des mossis et celui des autorités.
    Le cyber dissident

  • Le 13 janvier 2012 à 13:55, par Milas En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    je suis ni moagha ni peulh. Je souhaite lire la versions des mossis pour me rassurer. Souvent mes esclaves singes, excuser moi, peulhs veulent vivre en maîtres absolue dans cette contré que je connais.

  • Le 13 janvier 2012 à 14:06 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    J’ai vraiment honte de mon pays. Avec ce comportement irresponsable de certains citoyens, la pacivité de l’Etat et l’impuissance voir la complicité de certains responsables, comment peut on en arriver à la constitution d’une nation burkinabé ?

  • Le 13 janvier 2012 à 14:21, par Nerwayan En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Je suis extrèmement indigné par ces comportements d’une barbarie inqualifiable. Ces comportements d’un autre temps innoculent insidieusement les germes de la guerre civile dans un pays. L’Etat doit protéger tous les citoyens. Le droit de s’établir partout au Burkina Faso est un droit imprescribtible et les considérations ethniques doivent être fermement combattues.
    J’ai peur pour ce pays qui utilisent désormais, mêmes chez les politiques les concepts d’"authoctones" et d’"allogènes" pour qualifier des burkinabé. C’est une atteinte à la sécurité de l’Etat, une tentative de destabilisation, trouble à l’odre public, destructions des biens d’autrui, incitation à la violence, et j’en passe. Surtout en cette période de famine annoncée. Ces victimes innocentes doivent êttre très rapidement indemnisées par l’Etat et leurs agresseurs fermement sanctionnés. Pour ma part tout Burkinabé est chez lui partout au Burkina Faso.
    Ces comportements doivent être fermement condamnés et les autorités civiles et politiques fermement sanctionnées pour non assistance à personnes en dangers.
    Personnellement je me réserve le droit de porter cette affaire devant les tribunaux pour faire valoir le droit.
    Dieu bénisse et préserve le Burkina Faso.

  • Le 13 janvier 2012 à 14:23 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    slt a tous,
    ce qui se passe dans ce village est une histoire entre eleveurs et agriculteurs,pas entre peuls et mossi,il n’ya pas un seul peulh qui n’a pas de parent mossi et un mossi,un proche peul,donc evitons d’instrumentaliser les choses,il ya partout des esprits malsains incapablent de gagner leur pitance quotidienne et qui voient en l’autre le mal,et developpent la haine.... ;je dirais qu’au 21è siecle, l’ethnicisme,la xenophobie n’ont plus de place au faso !!!
    Honte a celui qui s’en prend à autrui parcequ’il ne ressemble pas ; ; ; ;
    PS/JE SUI PEULH ET J’AIMERAI TOUJOURS LES MOSSIS

  • Le 13 janvier 2012 à 14:26, par POLY En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    franchement on va tout voir au faso mais Dieu est grand tout se paye sur terre.... il faut être tres petit d’esprit pour poser un acte pareil...... decevant !!!!

  • Le 13 janvier 2012 à 14:34, par Bonjour En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Comment dans un pays ou la moitié de la population n’est pas dans son village d’orignine on peut en arriver là. Et quand les Ivoiriens nous faisaient cela on criait sur tous les toits, à la xenophobie...

  • Le 13 janvier 2012 à 14:37, par Lecitoyen En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Je ne suis ni Mossi ni Peulh mais j’avoue que cette affaire est dure à encaisser.L’Etat doit prendre ses responsabilités.Il faut arrêter et juger tous les coupables(commanditaires et exécutants) et les punir de façon exemplaire même s’ils valent 500 personnes.Notre minuscule territoire appartient à tous les Burkinabé sans exclusive et nous avons tous les mêmes droits sur son sol.INADMISSIBLE ET INTOLERABLE !
    Ceci dit, attention au journalisme du type "radio milles collines" .En effet,Monsieur Pawanezambo Belem,je ne partage pas du tout la manière dont vous relatez le problème,qui à mes yeux, me semble très dangereuse au moment où un rien peut embraser ce pays (qui pensait que le décès d’un élève des suites de coups et blessures à Koudougou pouvait provoquer tant de désordre dans notre pays ?) : ce conflit n’est pas un conflit de Mossi contre Peulh, mais un conflit d’agriculteurs contre éléveurs et ils sont légion dans l’histoire de notre pays.L’élément déclencheur de cette malheureuse situation n’est pas un motif tribal ; de même rien ne vous dit que les agriculteurs qui sont allés agresser les éléveurs étaient tous des Mossi.En biaisant ainsi le problème,en informant mal les citoyens, vous n’en facilitez pas la résolution.

  • Le 13 janvier 2012 à 14:52, par indjaba En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Arrêter votre hypocrisie. Dans ce village , les peulh sont certes majoritairement éleveurs mais il y a aussi quelques mossis autochtones qui s’adonnent à l’élevage, pourquoi eux n’ont pas été chassés par les autres mossis parce qu’ils sont éleveurs ? Aussi même les quelques peuhls agriculteurs du village ont été sommés de plier bagages. Le conflit est belle et bien inter-ethnique et non interprofessionnel comme vous vous efforcez à le faire croire.

  • Le 13 janvier 2012 à 15:17, par MS En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    OÙ est l’Etat dans tout cela . Ce qu’il ya chez les peulh,c’est cequ’il y a chez les Mossis aussi je crois que dans toutes choses il y a des bons et des mauvais et encore c’est deux personnes qui se sont bagarrés qu ’on amène le problème en justice au lieu de s’en prendre à tout un village et tout cela s’est passé sous le regard indiscret des autorités locales . cela est une des conséquences de la communalisation qui fait que les ethnies minoritaires vont toujours souffrir.et j’ai compris qu’au Burkina il n’ya plus de justice mais un rapport de force ce n’est pas par ce qu’ils sont minoritaires qu’on doit les traiter ainsi. permuter un peu les positons des deux camps et analyser . cela temoigne un peu les symptomes de la crise ivoirienne au BF.
    Pour que cela ne soit une règle au Faso le MATDS doit agir rapidement afin que justice soit rendue et les auteurs de ces actes de vandalisme soient punis car personne ne peut faire justice soi-même en démocratie.

  • Le 13 janvier 2012 à 15:37, par leregard En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Ce village fait partie de ceux créés par l’ex-AVV dans les années 1970 après l’éradication de la mouche tsé tsé. tous les habitants sont des migrants venus de différentes régions du Faso (Haute Volta à l’époque). Certains cadres de l’ex-AVV sont aujourd’hui des personnalités politiques de haut rang (ministres, maires, responsables de grandes sociétés nationales, cadres dans des institutions internationales au Faso ou hors du Faso, etc.). Ces personnalités ont été des acteurs dans la création des villages AVV. Elles se doivent, pas souci de devoir de remettre les choses à leur place et de ramener al quiétude dans ce village. Je les interpèle pour qu’elles recadrent les choses et permettre que les objectifs du projet AVV soient respectés(si elle lisent cet écrit, elles devront agir, car la situation est très inquiétante. Aujourd’hui ce village. demain le tour à quel autre village ? Surtout quand on sait que des zones ont été et vont être aménagées et que ces zones accueillent et accueilleront des populations migrantes et des populations autochtones. elles sont des poudrières qui pourraient éclater). il faut traiter cette situation avec fermeté et surtout comme mesure conservatoire afin d’éviter un embrasement du Faso du fait des conflits entre communautés différentes liées à l’exploitation des ressources naturelles. Il y a aujourd’hui au Faso des personnalités qui étaient à l’AVV et qui ont participé à la création des villages AVV dont celui-ci. Cela pour dire que ce village n’est pas un village comme les autres (authentique au sens ou il aurait été créé par un ancêtre d’un groupe de population). il a été créé par l’État qui y a implanté des populations venues de différentes régions du Faso (Haute Volta à l’époque). Il me semble alors difficile de comprendre qu’une partie de la population décide de chasser l’autre partie. Le comble s’est que cela se fait avec la bénédiction de l’autorité administrative. Je crois que l’autorité administrative a pris une très mauvaise décision qui pourrait être imitée ailleurs dans les zones aménagées ayant accueilli des populations migrantes. Le gouvernement doit relever ce responsable administratif. les populations doivent apprendre à vivre ensemble surtout qu’elles sont toutes migrantes et que ce village n’appartient à aucune d’elles. L’accès aux ressources naturelles (eau, terres, forêt, pâturage, etc.) est devenu est source de conflits entre des communautés surtout quand elles exploitent différemment ces ressources (agriculteurs et éleveurs par exemple). Il faut plutôt codifier l’accès à ces ressources comme il a été fait pour l’eau : la gestion intégrée de ces ressources avec création de comités et de règles de gestion. C’est la seule garantie durable. Le reste n’est que fuite en avant et politique d’autruche.

  • Le 13 janvier 2012 à 16:44, par gringo En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Mais, c’est un pays bizarre quoi ! quand tu a s faim tu n’as pas le droit de dire : j’ai faim ! on lui a donné du travail au ministère, mais écoutez-là (expression que notre PF aime employé quand une question l’agasse), la fonction publique ça paye combien ? des broutilles pour les cadres et que dire des chauffeurs. Il y a un mal qui gangrène nos esprits, pourquoi se gainer de la présente de ton beau père et t’assoir sur tes testicules ???
    On dit avoir aider Nabaloum en lui trouvant du travail au ministère. Quand on veut aider quelqu’un, il faut le faire de coeur blanc. Quand Boum-Boum était aux affaires, il avait trop de COCO qui l’empêchaient de voir clair dans ce qu’il gagnait. COCO au ministère, COCO à la fédération, COCO au quartier, etc, etc. On a dit a Boum-Boum, tu boxe pour l’honneur de ton pays et il l’a fait convenablement parce qu’il y croyait. Mais on ne lui a pas montré les vrais clauses contractuelles de ses prestations parce que c’est quand même un expertise personnelle qu’il mettait aux enchères fut-il subventionné par l’Etat. Donc, il n’était rien d’autre qu’un "expert consultant" que l’État a exploité fortuitement en le flattant "d’avoir les honneurs de notre "papa président fondateur"". Qu’on nous dise aujourd’hui publiquement combien Boum-Boum gagnait !!! Quels sont les sommes qui étaient mis en jeu avant chacun de ses combats !!!
    Il y a cette anecdote d’un ancien boxeur voltaïque qui boxait en son temps au compte de la côte d’ivoire qui après un match perdu répondait en ses termes à un journaliste qui lui a tendu son micro pour comprendre comment SALAM a pu perdre son match ; et SALAM de répliquer : VOUS QUI EST LA DEHORS QUI CRI : SALAM CAISSE ? SALAM CAISSE. QUAND SALAM CAISSE EST CE QUE C’EST VOUS QUI A CAISSE ???
    En d’autres termes : "vous tous qui êtes dehors entrain de crier : SALAM encaisse,SALAM encaisse. quand SALAM encaisse, est-ce que c’est qui encaissez ???
    La boxe s’est un noble art et faisons tout pour ne pas verser pas le bébé avec l’eau du baignoire.

  • Le 13 janvier 2012 à 17:00 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Une étude remarquable réalisée en 2010 a montré qu’il y a un blocage sociétal dans nos campagnes burkinabè. il y a non seulement saturation des campagnes mais aussi dégradation soutenue des ressources naturelles : les conséquences sont les conflits fonciers, les conflits ethniques, les conflits entre éleveurs et agriculteurs, et j’en passe.
    l’étude décrit une sorte d’apocalypse pour le Burkina si un changement de trajectoire n’est pas très vite opéré par nos plus hautes autorités. le conflit révélé dans cet article est le signe même de ce blocage. rappelons-nous bien, ces deux dernières années, l’on a assisté presque sur tout le territoire national à des conflits de, ce genre que la presse relate.
    question : l’État est-il conscient de la gravité du blocage sociétal dans nos campagnes ?

  • Le 13 janvier 2012 à 17:19 En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Ce qui se passe est quand même terrible et donne froid dans le dos. Que fait le Gouvernement. Les autorités sont frileuses qu’elles passer ce genre de choses. Je suis moaga mais je pense qu’il faut mater tous ceux qui ont commis ces forfaits on s’en fout qu’ils soient mossé ou je ne sais quoi, il faut les traquer et donner une léçon à tout le monde. C’est triste.

  • Le 13 janvier 2012 à 17:55, par kanantoko En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    La Bomboré c’est notre village car nos parents y ont emménagé quand nous étions des nourrissons. Mes parents sont agriculteurs. J’y ai fait mon école primaire, et mes parents y sont encore. Sauf que les miens ne sont pas au village n°5 (V5). La Bomboré compte sept(07) villages. Il n’y a pas un seul village parmi les sept, qui ne soit côtoyé par une population peulhs (ou éleveurs). Ce que les autorités demandent aux peulhs est vraiment écœurant. Accédé à la requête des agriculteurs et chassés les éleveurs. Quand je penses ces pauvres gens sont allé auprès de l’administration où ils espéraient de ce dernier de rétablir l’ordre, j’ai envi de pleurer. Alors qu’en tant qu’autorité vous avez obligation de faire respecté la loi. Ici, le respect du droit des éleveurs d’être sur une terre qui leur appartiennent aussi bien qu’à ceux qui prétendent avoir la force et s’arrogent ainsi le droit de brûler les biens des pauvres éleveurs. Tous ceux qui ont participé à ce forfait devraient payer de leurs actes. Les vivres et autres biens de peulhs doivent leur être rendu en les prélevant chez ceux qui les leurs en ont dépouillés. Et on devrait leur obligé à reconstruire les habitations de ces malheureux. Restauré l’autorité de l’Etat de façon à ce que chacun sache qu’il n’est pas plus propriétaire terrien que son prochain dans ces A.V.V. Les autorités devrait rechercher ces éleveurs et les ramené sur leur terre d’élevage de V5 où personne n’aurait du leur signifié de quitté.

  • Le 13 janvier 2012 à 18:15, par jeshi En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    je pense que quelque soit ce qui s’est passé rien je dis bien rien ne justifie qu’un burkinabé chasse un autre burkinabé sur le territoire burkinabé.quand les ivoiriens ont commencé à chasser les burkinabé de leurs plantations même quand les burkinabé étaient en erreur on les a trairés de tous les noms à commencé par xenophobie. quelqu’un peut t-il me dire comment on appelle quand une ethnie chasse une autre sur le même territoire ?
    j’ai honte et suis révolté contre de telles atitude surtout nous qui voulons donner des léçons de paix aux autres.
    je ne sais à quand on parlera de la nation burkinabé ! que tous les patriotes qui se sentent appatenir à ce pays denoncent ce genre de situation. et que les autorité ne jouent pas à la politique de l’autriche en voulant contenter une partie. force doit rester à la loi

  • Le 13 janvier 2012 à 19:14, par Sogossira En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Il est réjouissant de voir autant de messages et autant d’unanimité pour condamner l’attitude inqualifiable de quelques irresponsables qui, par leurs actes, préparent le pire pour notre pays.
    Certains intervenants , animés qu’ils sont des meilleures intentions,soulignent qu’il s’agit seulement d’un problème agriculteurs-éleveurs. Leurs motivations sont louables, mais l’argument est inopérant et...dangereux. En effet, pour bien traiter une maladie, il faut la diagnostiquer très précisément. Tous les jours au Burkina, des bagarres ont lieu entre personnes d’ethnies différentes. Nulle part on a entendu que toute une ethnie a été prise à partie comme telle du fait des agissements d’un de ses membres. Or cela intervient quasi systématiquement quand un peul a un différend avec un membre d’une autre ethnie dans certaines parties du pays : Kancounadéni, Baléré, Manga, Loropéni... aujourdhui Mogtedo. Si cette fois-ci, par bonheur, il n’y a pas eu mort d’homme, cela n’a pas été le cas les fois précédentes. Le pays a assisté à des pogroms (massacres de femmes, vieillards et enfants ; sans parler des destructions de biens). En dehors de réactions bien timides, en tout cas vite oubliées, rien de bien ferme. Ni les hautes autorités,ni les organisations de la société civile,(au premier rang desquelles les grands défenseurs des droits de l’homme), n’ont adopté la posture et les mesures idoines. Posons-nous une simple question : si des bobos faisaient subir la même chose à des mossis à karangasso ; si des peuls faisaient la même chose à d’autres du côté de Dori...Que se passerait-il ? L’Etat aurait mille fois raison de sévir avec la plus grande fermeté ; je serais le premier à m’insurger si ce n’était pas le cas.
    Mes chers compatriotes, vos excellences les autorités de notre cher Faso, ce n’est pas dramatiser que de dire : le feu couve !!! apportons chacun à notre niveau de l’eau et, surtout, ne nous payons pas de mots en niant une évidence : les peuls sont en passe, si ce n’est déjà le cas, de devenir des citoyens (le sont-ils d’ailleurs ?) d’arrière cour. Nous avons tous, cette fois, la malheureuse occasion d’affirmer et traduire en actes des principes et valeurs fondatrices de notre vivre ensemble. Prenons garde à ne pas, encore mais cette fois de trop, donner à des spadassins irresponsables la conviction de jouir de l’impunité et, de la sorte,encourager la récidive à Mogtédo ou ailleurs, au détriment des Peuls mais aussi, n’en doutez pas, au détriment d’autres ethnies ici ou là, demain ou plus tard ; inéluctablement dans tous les cas.
    A présent, je voudrais faire part de mon expérience : mon père est Peul ;dès 3 ans sans mère pour l’élever, puis orphelin de père à 9ans , il a été élevé, non par ses oncles cependant fortunés,mais par un mossi ami de son défunt père. Toute mon enfance, il a été le tuteur des mossis de passage dans notre contrée oû, longtemps nous avons constitué la seule famille peul. C’est grace à mon père d’ailleurs que les mossis et les peuls s’y sont installés et y sont nombreux aujourdhui.
    Pour ma part, j’ai été élevé, dès l’âge de 12ans, par une femme Lobi qui m’a aimé et choyé autant qu’une mère tendre peut aimer et choyer le fruit de ses entrailles. Elle n’a fait la connaissance de mes parents biologiques que 11 ans plus tard !!!
    De plus, aujourdhui encore, j’ai des tantes et des oncles de coeur, (Lobis et d’autres ethnies) qui me sont plus chers que mes oncles et tantes biologiques, tous peuls cependant. Je m’honore d’avoir encore un papa Lobi et un autre Gourmantché dont les coeurs battent pour moi autant que battait pour moi celui de mon père biologique aujourdhui rappelé à Dieu. Assurément, si j’ai tété le lait d’une femme peule, je suis tout autant Lobi, mossi, gourmantché ... de par l’affection filiale et/ou fraternelle que j’ai reçue et qui est aussi indispensable à la construction de l’identité, à la structuration de la personnalité.
    Mon cas n’est pas une exception fort heureusement, des exemples de ce type sont légion et c’est aussi cela qui fait le ciment de notre Faso. C’est pour ce ciment que j’ai peur, c’est pour ce ciment que je tremble. Les catastrophes n’arrivent pas qu’ailleurs ; aucune étincelle n’est négligeable quand il y’a de la paille à côté... Puisse Dieu nous préserver de tout incendie. Pour cela, les hommes doivent jouer leur partition ; au premier chef,les autorités.

    Mesdames et Messieurs, vos excellences, le Faso vous regarde et vous écoute. Vous ne devez pas, vous ne pouvez pas laisser faire ! vous ne laisserez pas faire !!!

  • Le 13 janvier 2012 à 19:20, par Burkinabè En réponse à : Commune de Mogtedo : Les autorités entérinent la chasse aux Peulhs de Bomboré

    Quelle honte ! Que les coupables et les autorités locales soient entendus par la justice et que toute la lumière soit faite.

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