Autant le dire… : Une page se referme, une autre s’ouvre
Les rideaux se refermeront ce soir sur l’année 2010. Permettant ainsi à 2011, une autre année de voir le jour. Occasions festives, ces deux événements qui en réalité n’en font qu’un et constituent des moments de bilans et de projections. A New York, ville par excellence du nouvel an, une jeune fille a dit qu’avec 2010 qui prend fin, elle oublie ainsi l’odeur du déodorant de son petit copain. En d’autres termes, avec 2011, elle va se refaire une nouvelle vie. Sans doute que 2010 n’a pas été des meilleures. L’exemple n’est sans doute pas le meilleur. Mais il montre à quel point nous devons nous interroger sur nos actions de 2010 afin de bien ficeler 2011.
En effet, chaque année qui arrive doit être pour chacun de nous une année de nouveaux défis. En ce sens que non seulement nous devons poursuivre l’année précédente, consolider les acquis, mais ouvrir de nouveaux projets. Et cela suppose qu’il nous faut être ambitieux. L’ambition étant la volonté marquée d’atteindre un objectif, la réussite sociale. A la lumière donc des derniers développements de l’histoire de notre pays, après 50 ans célébrés dans l’union, la cohésion, la volonté commune de travailler ensemble pour un Burkina émergent, il est clair que 2011 sera l’année d’un nouveau départ pour un développement véritable de notre cher pays. Pour cela, il nous faut la santé, la paix. Indispensables pour toute action de développement.
Que les membres d’une famille, des amis et même des collègues se retrouvent pour fêter en pompe une fête de fin d’année, n’est pas une mauvaise chose à priori. Cependant, si la fête n’est pas fondée sur un bilan de l’année écoulée où sur un projet ambitieux, c’est naviguer à vide à notre avis. Malheureusement, c’est l’erreur que beaucoup de personnes commettent en célébrant les fêtes de fin d’année.
Aussi, en ces moments de fêtes de fin d’année, l’appel qu’il nous plaît de lancer à l’endroit de tous, c’est d’avoir la sagesse du caméléon qui, malgré les divers dangers face à l’être vivant, n’a jamais changé d’allure quand il se déplace. Autrement dit, quel que soit la pression que vous aurez pour satisfaire une quelconque demande en cette fin d’année, soyez sage. Après la fête, la vie doit continuer. A l’image des fêtes, les cérémonials de vœux de fin d’année doivent être plus responsables. C’est-à-dire, privilégier le fonctionnement du service ou même de l’association en mettant le progrès au devant. Ne jamais forcer pour faire comme l’autre, en oubliant que comparaison n’est pas raison. Surtout ne jamais inviter des amis, des partenaires pour des vœux de Nouvel An très coûteux, pendant que le personnel du service souffre parce qu’il manque du minimum pour travailler.
En attendant de nous retrouver l’année prochaine pour le premier numéro de l’année, nous vous souhaitons de passer une bonne fête de fin d’année dans la paix, la joie et la santé. Pour cela, nous devons modérer dans tous ce que nous serons amenés à faire. Prudence est mère de sécurité.
La Rédaction
L’Express du Faso