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ARMEE DE L’AIR - INSTITUT GEOGRAPHIQUE DU BURKINA : La collaboration désormais formalisée

Publié le mercredi 2 juin 2010 à 02h46min

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L’Armée de l’Air et l’Institut géographique du Burkina (IGB) ont formalisé leur collaboration, naguère occasionnelle et informelle à travers la signature d’une convention d’assistance. C’était le mardi 1er juin dans les locaux de la Base aérienne à Ouagadougou sous le coup de 9 heures.

L’Armée de l’Air et l’Institut géographique du Burkina (IGB) sont des partenaires de longue date. Conscients de l’importance de ce partenariat mais aussi des limites inhérentes à son caractère informel, ces institutions ont décidé de signer entre elles une convention d’assistance pour la gestion du King Air B200 de l’IGB. Ce fut chose faite le vendredi 1er juin 2010 à Ouagadougou dans les locaux de la Base aérienne. La cérémonie de lancement de la mise en oeuvre de cette convention a connu la présence du Chef d’état-major de l’Armée de l’Air, le Colonel-major Abraham Traoré, et du Directeur général de l’IGB, Claude Obin Tapsoba, assistés de leurs plus proches collaborateurs. Elle a débuté par les allocutions des premiers responsables des deux institutions.

Dans son adresse introductive, le Chef d’état-major de l’Armée de l’Air, après avoir souhaité la bienvenue à ses hôtes, a indiqué que la convention dont la signature est à l’ordre du jour de cette cérémonie est le fruit d’une longue collaboration occasionnelle et informelle entre les deux institutions.

Il a ajouté que cette "convention fixe les termes dans lesquels l’Armée de l’Air assistera l’IGB dans l’exploitation et l’entretien de son aéronef", le King Air B200, dans l’acquisition duquel son institution avait du reste été associée à travers l’accompagnement dans le choix de l’appareil et la fourniture de l’équipage pour son acheminement au pays, signe de la marque de confiance placée en elle. Il n’a pas manqué de rassurer le Directeur général de l’IGB de la disponibilité de son institution à accompagner la sienne dans l’exploitation et la rentabilité de l’avion, cela s’inscrivant dans le cadre de la contribution des Armées au développement économique de la Nation. Les prises de vue étant des missions traditionnelles des forces aériennes, ce partenariat offre aussi à l’Armée de l’Air des occasions de s’y exercer.

Il a précisé que la mise en oeuvre de cette convention conduira l’Armée de l’Air à "fournir les équipages, assurer l’entretien et la maintenance ou l’assistance conseil...mais également l’hébergement" de l’aéronef. Prenant la parole, le Directeur général (DG) de l’IGB a embouché la même trompette pour saluer ce partenariat et tous les partenaires qui y ont apporté une contribution quelconque à commencer par les ministères de tutelle des deux institutions, l’état-major de l’Armée de l’Air et la Direction générale de l’Aviation civile et de la Météorologie.

Il a salué la naissance officielle de ce partenariat que leurs institutions ont "désormais la charge d’entretenir et de faire grandir". Il a rappelé l’importance des prises de vues aériennes à axe vertical comme sources d’informations et s’est réjoui du fait que l’IGB dispose d’un avion photographe depuis sa création faisant ainsi du Burkina une référence en la matière. Justifiant le choix de l’Armée de l’Air comme partenaire, il a souligné que "si la photographie aérienne est du domaine d’expertise de l’IGB, ce n’est pas le cas de la gestion et de l’exploitation d’un aéronef" et que l’Armée de l’Air dispose d’un atelier et de l’expertise nécessaires à cela.

C’est d’ailleurs la disponibilité de cette expertise couplée à la stabilité en vol du King Air B200, nécessaire à la qualité de la photographie aérienne qui ont prévalu au choix de ce type d’avion, selon lui. Il a terminé ses propos en souhaitant que cette collaboration exemplaire se poursuive et puisse susciter la naissance d’autres partenariats entre les forces aériennes et d’autres acteurs de l’Administration civile. A l’issue de cette intervention, ce fut la signature et l’échange des documents portant convention d’assistance entre les deux institutions par leurs premiers responsables suivie de la prise de la photo de famille au pied de l’aéronef, le tout dans une ambiance conviviale.

Relwendé Auguste SAWADOGO

Le Pays

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