De trois, le nombre des arrondissements de la ville de Bobo-Dioulasso sera porté au prochain mandat à sept. La décision a été entérinée par le conseil municipal.

En plus donc de Dafra, de Dô et de Konsa, il faudra dorénavant compter avec quatre autres arrondissements. Ces noms à connotation culturelle bobo sont : Guala (lieu de culte), intègre les secteurs 10, 11, 23 et 30 et les villages de Dafinso, Koundougou, Santidougou , Panamasso, Dofiguisso et Mounkouma. Kondani (Rivière sacrée), prend en compte les secteurs 15, 16, 24 et 3, ainsi que les villages de Borodougou, Yéguéresso , Ganamadougou, Tondogosso, Baré, Kotédougou et Sogossagasso. L’arrondissement de Tonnama (Site d’eau), lui, comprend outre les secteurs 7, 9, 18, 19, 20 et 28, les villages Samagan, Farakoba, Matourkou, Logofourso , Darsalamy, Koumi et Moami. Enfin celui de Kou (principal affluent du fleuve Mouhoun), les secteurs 21, 22 et 29, ainsi que les villages Dindéresso, Nasso, Ouolokoto, Kokorowé et Bana. Cette nouvelle configuration que prendra la commune de Bobo-Dioulasso s’inscrit, à en croire le maire Salia Sanou, président du Conseil, dans une nouvelle vision qui est de recentrer l’action des maires pour plus d’efficacité. A cette délibération, le conseil municipal s’est penché également sur le projet de budget primitif gestion 2010.

Ce projet qui n’a pas manqué d’intérêt eu égard aux débats qui l’ont entouré, a été exposé par Boubacar Sidiki Traoré, président de la commission finance. Il est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de 5 763 053 219 F CFA avec une forte proportion à l’investissement, soit 3 359 870 103 F CFA. Sur cette prévision, 2 494 850 000 F CFA alloués par le Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales serviront à la réalisation de programmes d’investissement prioritaires. Ils seront consacrés essentiellement aux travaux d’assainissement et d’aménagement. Ces investissements, de l’avis du maire de la commune représentent 71,34% du projet de budget contre un minimum de 33,34 % exigé par la réglementation. Au cours des travaux, il a été fait aux conseillers, l’état d’exécution du budget 2009. Sur ce point, ceux-ci ont partagé des inquiétudes et des satisfecits sur le taux de réalisation de certaines prévisions, ainsi que celui des recouvrements de certaines taxes recettes.

Frédéric OUEDRAOGO

Sidwaya