La commémoration du 25e anniversaire de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) les 8, 9 et 10 octobre prochains est placée sous le thème "Rôle et place de la GSP au sein de l’appareil judiciaire et des forces de défense et de sécurité". L’objectif est de mieux faire connaître ce corps un peu mal connu par l’opinion nationale, a relevé le président du comité national d’organisation, l’inspecteur de sécurité pénitentiaire, Célestin Forogo, conseiller technique du ministre de la Justice. Au menu des activités au programme, il y a un tournoi de volley-ball, un cross populaire, des conférences, un mariage collectif, une décoration suivie de parade militaire et un don de sang. Le parrain de ce 25e anniversaire est le représentant du facilitateur en Côte d’Ivoire, Boureima Badini, ancien ministre de la Justice. Le choix de la personne a été motivé, selon le président du comité d’organisation, par les actions que Boureima Badini a entreprises lors de son passage à ce département. Avec lui, dit-il, la GSP a enregistré beaucoup de réformes. L’essentiel des activités seront concentrées à Ouagadougou mais toutes les directions vont être en fête.

Cette rencontre avec la presse a permis de donner des informations sur ce corps paramilitaire où on a des agents, des assistants, des contrôleurs et des inspecteurs. Le Burkina compte 24 établissements de sécurité pénitentiaire et un centre pénitencier agricole à Baporo. La GSP doit assurer l’application des lois et règlements dans les établissements pénitenciers et contribuer à la réinsertion sociale des personnes détenues. Il s’agit de mettre à profit le temps de détention de ces personnes pour leur apprendre une discipline de vie. L’inspecteur Célestin Forogo est revenu sur le mouvement d’humeur des agents de la GSP en 2008. "Nous avions déploré cet acte d’indiscipline en son temps mais nous nous sommes compris mutuellement", a-t-il indiqué. Sur la présence de plus en plus remarquable des femmes dans ce corps, l’inspecteur Célestin Forogo a fait savoir que cela est dû au fait qu’il y a des femmes détenues et la réglementation veut que ce soit des femmes qui s’en occupent. L’inspectrice de sécurité pénitentiaire, Henriette Ramdé, chef de service du personnel à la directive de la GSP indique que les femmes de ce corps travaillent comme les hommes de jour et de nuit et il n’y a aucune différence. On enregistre 10% de femmes dans le corps de la GSP. Il faut souligner que les phases éliminatoires du tournoi de volley-ball débutent ce 26 septembre sur le plateau omnisports de la justice et la finale est prévue pour le 10 octobre.

Par Antoine BATTIONO

Le Pays