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Le pouls de la cité : Quand la vedette Djata Ylebou “séduit” son esclave Alain Yoda

Publié le vendredi 7 août 2009 à 01h06min

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A la finale de la Coupe de l’unité et de la fraternité (CUF) du Centre-Sud, la parenté à plaisanterie a constitué l’un des mets les plus copieux servis aux convives. Sur cette image prise par notre reporter local à Manga (il est gourounsi), l’on voit bien que la parenté à plaisanterie, cette sève intercommunautaire, garante de la paix sociale, moyen de résolution de situations conflictuelles, ne souffre d’aucune ambiguïté.

Elle permet de briser les distances et de rapprocher les individus sans distinction aucune. Les partisans ne manquent pas la moindre occasion pour s’y inviter. Après avoir reçu un sac d’arachides, le ministre d’Etat Alain Yoda a été invité par l’artiste Djata Ylebou à exécuter des pas de danse gourounsi. C’est après cela qu’elle rejoindra son admirateur à la tribune officielle pour l’endiabler au maximum. Ah ! les vertus du “rakiré”.


La ponctualité en perte de vitesse dans l’administration burkinabè

Constatant des dérives dont font montre certains agents de la fonction publique, le ministre Soungalo Ouattara disait à propos : “Braves agents, ne dites jamais, “la fonction publique, ce n’est pas le champ de mon papa”. N’est-ce pas formidable comme invite ? Une invite claire, nette et précise. Malheureusement, cet appel du patron de la fonction publique ne passe toujours pas comme une lettre à la poste.
En effet, au pays des Hommes intègres, la loyalité est parfois foulée aux pieds au gré des intérêts partisans. Ce qui a le désavantage de saper le développement du pays. C’est devenu un secret de Polichinelle, le non-respect des heures de travail.
Les retards, les désertions et pire, les abandons de postes sont autant de manquements dans l’administration burkinabè. Dans la législation du Burkina Faso, les agents sont astreints à 8 h de travail par jour ouvrable, soit de 7 h à 12 h 30 et de 15 h à 17 h 30. Mais hélas, ils ne sont pas nombreux les agents réputés pour cette disposition.
Au nom du laisser-aller croissant, les fonctionnaires se sont adjugés selon les cas, d’autres normes horaires de travail.

Ainsi, le service débute à 8 h pour ceux qui ont encore un peu de conscience professionnelle et à 9 h ou 10 h pour les autres dont l’éthique et la déontologie ont foutu le camp.
Nous n’osons pas parler des agents qui dès 10 h se postent dans la buvette immédiate pour la bière. N’oublions pas aussi ceux qui “tuent leurs parents” à longueur d’année pour bénéficier d’autorisations d’absence.
Où sont allés les contrôleurs de travail ? Sont-ils impuissants ou bien ne sont-ils pas au parfum de ces bavures ? L’Etat doit veiller au grain pour le respect strict des horaires de service.
Aussi les agents assidus, ponctuels et dévoués devraient-ils être primés pour insuffler le goût du sacrifice dans l’administration publique.
Nous restons convaincu que c’est dans le dévouement, le don de soi au service de l’Etat, que tous, nous contribuerons à coup sûr à faire du Burkina Faso, “un pays émergent au cœur de l’Afrique”

Sidwaya

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