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François Compaoré : Prédateurs d’un genre pitoyable

Publié le mardi 13 mai 2008 à 12h50min

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François Compaoré depuis une décennie est la cible idéale d’un centre de tirs prisés par une certaine presse. Ce bien nommé palais dit de Kosyam selon leurs prédictions de mages, armés de leurs plumes trempées au vitriol, ne peut qu’échoir au petit frère de l’autre. Mais bonnes gens, on peut se demander en démocratie pourquoi un citoyen au prétexte que son aîné aurait devancé dans la fonction n’aurait pas le droit d’y postuler ?

On sait que le jeu politique use de toutes les armes, même celle de sucer sans vergogne le sang d’autrui, en dehors des principes éthiques et de toute morale. A réfléchir sur cet acharnement sans pareil, il apparaît au propre comme au figuré, qu’il existe quelque part des commanditaires actionnant dans l’ombre des marionnettes. Simple conjoncture diront certains, sauf qu’à compter les UNES qui lui sont dédiées depuis une décennie, le doute prend alors l’allure de certitudes que l’acharnement est trop répétitif pour être honnête.

Mais qui sait, si ce n’est pas là le prix à payer pour cette presse pour exister, leur vision de l’indépendance se réduisant à se défouler sur les puissants du moment. Le stoïcisme avec lequel l’homme accueille ces attaques incessantes contre son honneur et sa dignité donne à apprécier sa force de caractère et sa capacité, si vraiment il avait l’ambition que ces pamphlets lui prêtent. Décidés qu’ils sont à lui faire péter les plombs, ils doivent sans doute enrager que François Compaoré soit convaincu que le combat n’en vaille pas la peine car ne boxant pas dans la même catégorie.

Un destin hors du commun se mesure aussi au travers des épreuves ayant jalonné un parcours d’homme. Si on n’a pas traversé le désert, inutile d’espérer un jour un sort meilleur. En attendant, on ne peut que se réjouir de ce beau printemps de la presse et partant de la démocratie burkinabé.

Souleymane KONE

L’Hebdo

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