Pour sauver Maïmouna Tarnagda : "Le Pays" crée une chaîne de solidarité
La petite Maïmounata Tarnagda a une malformation physique. Elle souffre d’une hydrocéphalie ventriculaire majeure. Ne pouvant faire face aux frais d’intervention, la veuve et mère de Maïmounata s’est confiée à la communauté musulmane. A son tour, cette dernière s’est adressée aux Editions "Le Pays" qui a relayé l’information, créant ainsi une chaîne de solidarité salutaire.
Les fruits de cette mobilisation ont été remis à la mère de Maïmounata le 14 mai dernier en présence du secrétaire permanent de la Communauté musulmane, Boukary Ouédraogo, du fils du tuteur de la mère de la petite malade et du Directeur général des Editions "Le Pays".
125 000 F CFA. C’est la somme collectée pour aider à sauver Maïmounata Tarnagda. Ces dons proviennent de lecteurs du journal "Le Pays" dont Roger Sankara, Mme Ouédraogo, d’agents de Air Burkina, ainsi que des agents dudit journal. Cette démarche, reconnaîtra Boukary Ouédraogo, touche beaucoup la Communauté musulmane. Dans sa brève intervention, le secrétaire permanent de ladite communauté confie : "La première réaction que nous avons eue, c’était de venir au "Pays" au regard de l’audience qu’il a, et surtout pour sa démarche qui tend à assister les personnes en situation difficile. Nous n’avons pas eu tort." C’est donc avec émotion que Boukary Ouédraogo a tenu à remercier tous les donateurs ainsi que les Editions "Le Pays" pour leur geste.
Le Directeur général, Boureima Jérémie Sigué, a également traduit sa reconnaissance à la Communauté musulmane pour "avoir eu l’idée de penser et de croire que "Le Pays" pouvait jouer un rôle bénéfique allant dans le sens de la sensibilisation des Burkinabè afin qu’ils viennent en aide à cet enfant en situation très difficile". Tout en remerciant la hiérarchie de la rédaction et Marie-Claire Kini ainsi que l’ensemble du personnel du "Pays" pour "le rôle actif" qu’ils ont joué dans cette démarche, M. Sigué a souhaité que tout Burkinabè "se sente concerné par ce drame", car, précise-t-il, "ça n’arrive pas qu’aux autres". Le Burkina est quand même le "pays des hommes intègres", dira le DG du "Pays", et "il n’y a pas d’intégrité sans humanité", a-t-il conclu.
D’autres personnes ont contacté directement la Communauté musulmane dans le cadre du secours à la petite Maïmounata. La chaîne de solidarité se poursuit donc, et toute contribution serait toujours la bienvenue.
Par Alexandre Le Grand ROUAMBA
Le Pays
Vos commentaires
1. Le 8 juin 2007 à 15:40, par Yamyélé En réponse à : > Pour sauver Maïmouna Tarnagda : "Le Pays" crée une chaîne de solidarité
Voilà un genre d’enfant qu’il faut vraiment aider !!!! Sinon ce ne sont pas ceux qui traînent à longueur de journée le long du goudron avec des boîtes et dès qu’ils vous voient, ils commencent à faire un geste de la main vers leurs bouches. Pourtant, ils ont bel et bien des parents assis à la maison ou le long d’un mur eux aussi entrain de faire la même chose. Il faut enquêter et vous verrez si je mens. Je défis quiconque de mener une enquête et de me prouver le contraire de ce que je viens d’affirmer. Il y a aujourd’hui dans ce pays, trop de profitards qui abusent des âmes faibles et sensibles. Donnez à 9 et vous serez le 10ème à mendier à votre tour.