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Législatives 2007 : Le jeux des alliances comme stratégie du PDS

Publié le mercredi 6 décembre 2006 à 08h11min

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Sambo Youssouf Bâ

Le Parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) a tenu, le 2 décembre 2006 à Ouagadougou, une convention nationale. Occasion de faire le point de ses activités écoulées et de sa santé politique. A l’issue de la rencontre, le PDS a décidé de prendre part aux législatives de 2007.

La convention nationale du Parti pour la démocratie et la socialisme (PDS) tenue le samedi 2 décembre dernier a annoncé la participation de cette formation aux élections législatives de 2007. L’ambition du PDS est d’avoir plus de députés à la prochaine législatiture que celle en cours où il a 2 députés. Pour les responsables de ce parti, ces élections seront plus difficiles pour les partis

d’opposition que celles de 2002.Et pour cause, a expliqué son président Youssouf Sambo Bâ, « Les changements unilatéraux introduits en 2004 par la majorité parlementaire CDP dans le code électoral ». Le Parti pour la démocratie et le socialisme compte, aller en alliance avec d’autres partis amis. Mieux, le PDS en appelle à l’unité d’action de l’ensemble des formations politiques de l’opposition dans la perspective des législatives 2007. « Y aller individuellement, c’est sûrement s’exposer à des déconvenues qu’aucune jérémiade postérieure ne guérira », prévient déjà la président du PDS.

La convention du 2 décembre a également servi de cadre au parti pour dresser un bilan de sa participation à la présidentielle de novembre 2005 et aux municipales d’avril 2006. La convention a également passé au peigne, fin la santé du parti dans les provinces et adopté des mesures à même de le rendre plus performant.

Outre les questions internes au parti, la convention s’est penchée sur l’actualité nationale et internationale. Au plan national, la vie chère, le chômage, le favoritisme, sont les dures réalités vécues par les Burkinabè, de l’avis de M. Bâ. Il a par ailleurs, dénoncé la « multiplication irrationnelle » des partis politiques. Sur les 144 partis officiellement reconnus, moins d’une dizaine dispose de siège, a-t-il estimé. Toute chose qui, à son sens, contribue à noircir l’univers politique burkinabè.

Au niveau continental, Youssouf Sambo Bâ et son parti ont dit tout leur regret de voir en Afrique, la persistance des conflits. « Dans certains cas, la mauvaise foi et la cupidité des acteurs principaux du drame bloquent toute solution à la crise », a affirmé M. Bâ.

Il pense que c’est le cas de la Côtée d’Ivoire. Hors du continent, le PDS a salué la montée surtout en Amérique latine, de l’anti-impérialisme contre la vision unipolaire d’Etats puissants, comme les USA, la Grande Bretagne. Dans cette logique, le parti a exprimé tout son soutien aux présidents Hugo Chavez du Venezuela, Lula Da Silva du Brésil, Evo Morales de la Bolivie, Daniel Ortega du Nicaragua et Raphaël Correa de l’Equateur.

Koumia Alassane KARAMA

Le PDS s’interroge

- Comment décourager les préoccupations essentiellement alimentaires dans le monde politique ?

- Comment faire en sorte que la politique soit l’affaire de ceux qui ont des projets véritablement novateurs pour la société burkinabè ?

- Comment faire en sorte que le jugement du peuple à l’égard des hommes politiques soit fondé sur leurs qualités de citoyens, d’homme et d’exemple, leurs programmes, leurs propositions et leurs stratégies politiques ?

Entrait du discours de M. Bâ

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