De ce rapport d’étape, on retiendra que des progrès notables
ont été accomplis par le Burkina en matière de lutte contre et
pour réduction de la pauvreté. Cependant, beaucoup de défis
restant à relever, le Conseil d’administration insiste sur la
nécessité d’un renforcement de la capacité interne de
recouvrement des recettes pour lutter efficacement contre la
pauvreté.
Rappelons que le 10 avril prochain, M. Robert Franco,
représentant résident du FMI, quitte définitivement le Burkina.

Thierry Hot aux commandes de 6h de BBC Afrique

Thierry Hot, c’est ce journaliste qui a fait les beaux jours de
Radio Pulsar au Burkina Faso, pays dont il garde de bons
souvenirs et surtout où il a des amitiés solides. Depuis 3 ans
qu’il est à BBC Afrique, cet homme de média continue de
donner tout ce qu’il a dans les tripes et les Burkinabè n’ont pas
été surpris de le voir aux commandes du "6 h" sur cette chaîne
internationale. C’est le journal le plus écouté, dont l’audience,
selon des statistiques d’audimat, avoisine les 10 millions
d’auditeurs chaque matin. C’est une édition "new look". Elle
dure désormais 90 minutes non stop, de 6h à 7h30mn alors
qu’avant, il y avait deux éditions du matin. On ne peut que
souhaiter du courage à Thierry qui est spécialisé dans le volet
pays d’Afrique de l’Ouest. Nous profitons de l’occasion pour
souhaiter bon vent à nos compatriotes Lamine Konkobo qui était
sur Savane FM et Edwige Sorgho qui était journaliste à
l’Evénement, qui viennent de déposer leurs valises à BBC
Afrique aussi.

La grand-mère de Saül n’a pas dormi

Saül Traoré, ce jeune homme de 23 ans, "enfant gâté" selon le
Procureur du Faso, sera jugé pour le meurtre de deux jeunes
filles, Adissa Kouanda et Salama Marie-Jeanne Lingani, mais
aussi pour tentative de parricide et vols aggravés. C’était en
février 2004. Le destin de Saül est bien singulier et ses parents
qui lui ont donné ce prénom doivent se poser des questions sur
leur inspiration. Car Saül De Tarse c’était le nom de l’apôtre
Paul au moment où celui-ci persécutait les Chrétiens. Saül
Traoré lui persécutait plutôt les jeunes filles parce qu’il avait
besoin de leur sang " pour devenir riche". Il avait eu des
"relations très poussées" avec la maîtresse togolaise de son
paternel propriétaire de ranch, mais aussi d’une société de
gardiennage. La nuit de son crime sur Adissa Kouanda, Saül
qui a débarqué chez sa grand-mère aurait trouvé celle-ci éveillée
parce qu’elle n’arrivait pas à trouver le sommeil. La "vieille"
avait-elle une voix intérieure qui lui parlait de l’acte macabre de
son petit-fils ? Avait-elle déjà un pressentiment quelconque ?
Peut-être. Il semble même que celle-ci serait tombée en
syncope quand on lui a annoncé les forfaits de son petit-fils
Saül.

Contrôles policiers à revoir

Les contrôles policiers sont devenus moins nombreux voire
inexistants sur les nationales. Par contre, Ouagadougou et
surtout son centre-ville est truffé de points de contrôles. Ce qui
agace le plus des usagers, c’est qu’entre deux équipes mobiles
de policiers, l’intervalle est aussi réduit qu’un terrain de
baby-foot. Et lorsque les vérifications de papiers et autres se font
tôt le matin où à des heures dites de pointe, pendant que les
gens se rendent, qui au service, qui à sa boutique et qui à un
rendez-vous urgent, des citoyens trouvent que ça freine le rythme
et l’ardeur au travail. Pour finir, les plaignants approuvent les
contrôles qui permettent d’extirper le bon grain de l’ivraie et
discipline la circulation, mais ils souhaitent que ces contrôles
soient bien dosés, et dans le temps et dans l’espace. Les
zones périphériques aussi en ont du reste besoin et les flics de
Simon doivent en être conscients.

Selon des sources dignes de foi, il faut s’attendre à de
nouvelles empoignades entre étudiants et autorités de
l’université après les congés de Pâques. Les étudiants vont
présenter une plate-forme revendicative en quatre points. Ils
demandent la révision à la baisse des frais d’inscription ( de 15
000 F CFA à 7 000 FCFA), que la lumière soit faite sur la mort,
en 1990, de l’étudiant Boukary Dabo que les forces de sécurité
ne soient plus déployées sur le campus et que soient
bénéficiaires du prêt FONER (Fonds national pour l’éducation et
la recherche), les étudiants âgés de plus de 23 ans.

Une mort suspecte

Tout récemment, dans une localité située non loin de
Ouagadougou, une femme a été retrouvée pendue à son
domicile dans des circonstances quelque peu troublantes. En
effet, selon des témoins qui ont rapporté la triste nouvelle, les
membres inférieurs de la victime touchaient le sol, de même
que ses membres supérieurs étaient raidement ballants autour
de son buste. Une enquête a été déligentée pour déterminée
réellement ce qui s’ était passé.

Le Pays